INTROSPECTION : "Lascia La Spina Cogli la Rosa" - G.F HAENDEL

Introspection : La chanson parfaite que l’on écoute le mardi midi, lorsque l’on s’isole pendant la pause méridienne pour se retrouver avec soi-même.

"LASCIA LA SPINA, COGLI LA ROSA" - G.F HAENDEL.
"Il trionfo del tempo e de Disinganno" / Benedetto Pamphili - "Rinaldo - titre initial Lascia Ch'io Pianga".
Cecilia Bartoli - Les musiciens du Louvre / Minkowski.


Il Trionfo del Tiempo e del Disinganno, HWV 46a : "Lascia la spina cogli la rosa" - Cecilia Bartoli - Les Musiciens du Louvre - Marc Minkowski

Une chanson, un air, un "aria"...
En fait peu importe l'époque, la voix au service d'une mélodie qui reste dans la mémoire, se suspend dans l'espace, ça n'a pas d'âge.


Au box office des compositeurs classique Mozart, Beethoven, Strauss et ses valses enrubannées et passées aux mains désuètes de Rieu, Bach en suites s'arrêtant tout "relativement" juste à la première et jouées par un "gros violon", Vivaldi qui fait la joie des musiques d'attente des répondeurs de 0800...
Schubert est déjà loin avec sa Truite (trop simple ?) et Ravel avec son Boléro a pris de l'âge médiatique (trop long surement)...


Haendel est un compositeur qui m'a toujours fasciné, je ne l'ai pourtant mis dans mes écoutes régulières qu'assez tard, occulté par les années d'analyse musicale de ses feux d'artifices et musiques de jet d'eau, démonstratives et royalistes en brillances tant cuivrées que de moulures d'apparat.

C'est par ses "Concerti Grossi" et en particulier les versions de Trevor Pinnock qu'il m'est apparu sous un éclairage nouveau.
Une forme d'alternative moins démonstrative que les oeuvres virtuoses de Vivaldi (dont je raffole n'en doutons point), un sens plus pertinent de la simplicité musicale vers une forme d'efficacité rationnelle, une écriture soignée, équilibrée, presque "académique" comme celle de celui qui plus tard, en H tant qu'en proximité de prononciation, figeât la forme de l'écriture classique de la Symphonie, Mr Haydn - voilà quelques apparences qui m'ont tourné vers ce compositeur, dont j'ai découvert en me renseignant d'avantage, la prolixité quasi inimaginable.

On a pour habitude de citer Mozart, génie, inventif créateur, sorte d'alien à la production inexplicable sur si peu d'années de vie tant elle est foisonnante. L'oeuvre ? un  véritable bottin catalogué, aux recoupements par périodes, encadrées de commandes d'opéras tous aussi indispensables les uns que les autres.
Mozart et ses mélodies tubes que tout le monde connait, sait ou peu fredonner ce, jusqu'à savoir trouver la fin tant leur évident cheminement impose une logique, un sens, une direction inscrite (par lui ?) dans nos ADNs culturels.

Ce serait oublier que, Bach a lui aussi une production pharaonique...
Que Schubert talonne de prêt, tant en durée (décès très jeune quasi équivalent, lui aussi) qu'en somme d'écrits, l'illustre viennois voyageur.


Alors on se penche sur Haendel et là on découvre que... si en plus on se met à considérer qu'une grande partie de ses oeuvres a disparu dans l'incendie de Londres (quel immense regret !) - il a à son compte un catalogue frisant l'incommensurable et couvrant tout ce qu'un compositeur se devait de maîtriser en style, en genre, en domaines d'écriture (opéras, oratorios, musique de chambre, concerto, etc...)...


Bon cela semble étrange mais ces gars là écrivaient la musique comme nous des emails, ou des sms...
Naturellement, logiquement, simplement en fait.


"Ecrire" ce que l'on dit ... ou écrire, transposition musicale du fait usuel, en notes organisées, "ce que l'on entend", peu de différence, c'est juste une forme d'éducation, d'habitude...
Après il faut dans les deux cas, la syntaxe, du vocabulaire et un sens de la mise en forme des idées, par mots, phrases, expressions...
C'est aussi un boulot... car tous vivaient de cette musique.
Telle messe, tel événement royal, telle amusette champêtre, telle déclaration amoureuse et hop, une petite commande, quelque monnayage et le quotidien familial de ces génies créateurs, mettant leur savoir au profit de la vie quotidienne se trouvait amélioré, voir, confortablement assuré.


La pression...
Pas de redite, pas d'oeuvre rejouée, à chaque fois être inventif et proposer du "nouveau".
Avec de tels challenges dus à la société des époques, voilà qui installait dans leurs esprits, très certainement, à la fois, écriture réflexe avec LEURS habitudes, recherche d'inventivité, évolution puisque s'installaient avec l'âge tant le professionnalisme que l'envie d'avancer, d'oser, ce, toujours encadré sévèrement par des contraintes tant sociales que religieuses.
Cela semble fascinant et crée ainsi des mythes, des légendes, des héros, en quelque sorte, et ça le reste... mais il faut bien resituer les contextes, les sociétés, les besoins aussi et les mécanismes qui ont créé de tels illustres personnages.


En 2010, Cecilia Bartoli sort un album "Sospiri" qui met en évidence cette action respiratoire bien connue de nos ados en cours et significative d'une lassitude, d'un ennui, qu'ils s'emm... qu'on les emm...

Le soupir avait pourtant une autre dimension, plus positive, plus attentive, plus émotionnelle, voire addictive en ces temps baroques retenus avec délicatesse, puis romantiques exacerbés.
Il était chargé d'amour, de désir, d'attente, d'espoir, de pudeur sociale et cachée, de passion obsessionnelle retenue.

Au delà de cette simple action, de ce sentiment poussant au..., de ce mal bienfaisant qui ronge et qui peine à sortir au grand jour, elle en a fait interprétation ultime, excellente, tellement réaliste.
Le soupir prémisse de ce qui peut pousser à l'acte dévastateur désespéré, qui est l'axe émotionnel de nombre de sujets d'opéra... les héroïnes mozartiennes passent la quasi totalité d'un opéra à soupirer auprès ou après un amoureux, un idéal.


Ici, dans cet aria, Haendel puise dans tout l'artifice émotif et sensuel/sensoriel et le transcende en modèle de sobriété pour cette sensation à fleur de sentiments, cette retenue au bord des larmes, ce désir s'apparentant à une folie, à un esprit qui se sait incapable de contrôler cet aimant de l'amour.

Comme toujours Cecilia Bartoli associe perfection vocale et grande interprétation, comme quoi l'indiscutable "technique" n'est pas antinomique avec le sens de l'interprétation, ici subjuguée par et aussi grâce à cette technique.
L'orchestre tout en cordes posées avec une amoureuse délicatesse, relié aux bois d'amour et enrubanné de luth est savamment dirigé pour une mise totale au service du propos. 

L’équilibre de l'écriture fait rêver, la cohésion des pupitres au service de la mélodie soutenue par ce coussin brodé d'or musical est à étudier avec attention.
Minkowski, qui a défrayé la chronique des abrutis de la subvention culturelle avec ses musiciens du Louvre grenoblois décriés par un maire écolo n'ayant pas pigé que le baroque est une forme d'expression réellement artistiquement écologique - encore un inculte - est ici la preuve par 9 qu'il est un acteur de ce mouvement musical d’authenticité incontournable.
Ici l'on respire de toute part, on retient son souffle, on soupire, la voix s'envole dans les cieux, le thème/mélodie principal (e) ne quitte pas le chemin qui se trace de quelques ornements, logique baroque oblige.
Le passage central se voudrait excité, il justifie, il densifie, intensifie mais jamais ne déroge à cette introversion du sentiment dans l'âme solitaire, face à son dilemme amoureux.

Cecilia Bartoli achève l'ouvrage par un pianissimo d'une immense qualité, d'une perfection à fleur de souffle, on perçoit le crin de l'archer sur les cordes, elles aussi contraintes à ce pianissimo de l'extrême.
Le soupir devient souffle, la plume légère qu'il tenait dans l'espace angélique et forcément ingénu va se poser avec une infinie douceur et laisser la respiration de l'auditeur en suspens, face au silence.
Pas un silence neutre et vide, mais un silence empli d'âme et de désir, de beauté et de grâce, de féminité délicate, d'amour, forcément.


"Laisse l'épine, cueille la rose, tu cherches à te faire mal. Les cheveux d'argent que cache la main se montrent quand le cœur ne s'y attend pas..."























Commentaires

  1. Superbe morceau et très belle interprétation. Haendel est un des "grands" que je ne connais absolument pas, ça va me motiver à écouter son oeuvre de pareilles mises en lumière ! Et e choix, par rapport au thème, est parfait.
    Là encore, comme je l'ai dit chez Devant, je ne peux penser aux voix type opéra sans penser "Match Point", de Woody Allen, où elles sont particulièrement bien utilisées pour instaurer l'ambiance tragique du film, et l'aspect lutte de classes aussi.
    Thanks

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    1. merci,
      parmi les oubliés du classique, Haendel...
      trop souvent réduit à son Messie et à ses feux d'artifices royaux et water music...
      son oeuvre est immense, bon chemin de découverte à toi.
      ici avec cet air rien de tel pour chercher plus loin.
      à +

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  2. Encore un compositeur majeur que je connais très mal.......je n'aurai jamais assez de temps du reste de ma vie pour m'imprégner de toutes les musiques/oeuvres dont tu nous parles si bien.
    Comment faire après lecture de ton billet pour rester indifférent ?
    Vais aller également à la rencontre de Cécilia Bartoli

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    1. Haendel et Bartoli, tu vas faire de belles rencontres...
      à +

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  3. Houla ! Du classique ? Je passe mon tour !!!!!

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    1. à la prochaine alors...
      faut jamais se forcer, quoique, parfois...

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    2. Se forcer c'est pas mal quand même, j'aurais jamais apprécié autant de trucs en jazz sinon. Même en rock.
      Insister à outrance ça sert à rien, mais tester, re-tester et re-re tester c'est la clé.
      L'oreille c'est comme le palais, ça se développe, et on n'apprécie pas forcément tous les vins, ou même toutes les viandes, les légumes, les épices.... du premier coup. Parfois, on mûrit, on retente et on comprend, on apprécie une saveur autrefois repoussante.
      Tente quand même Keith, sait-on jamais ? ;)

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  4. Un mardi dans la lumière, je ne peux qu'aimer. Les immensités pour s'élever, avec la voix de Cecilia Bartoli qui plus est, ça fait un bien fou. Je soupire, mais pas comme tes élèves, tu imagines bien...

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    1. fais attention de ne pas trop soupirer car parfois les opéras tournent au drame...
      le juste degré hein...
      à +

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  5. ça aurait pu être la madeleine pour moi, tellement entendu gamin..je dis entendu car piètre gamin hermétique que j'étais, je n'ai pas eu le temps d'écouter à l'époque. Ce sera fait et réparé... grâce à toi, encore une fois ;D

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    1. Comme le dit Alexandre plus haut tenter, retenter...
      Mais ça te connaissant même virtuellement je sais que tu sais faire. ..
      Thx

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  6. Bravo. Magnifique !
    Sur ce thème j'avais envisagé le trio in E Flat de Schubert où les dialogues entre instruments me mettent parfois en transe. Finalement j'ai opté pour un truc radicalement différent. Mais avec un spiritualité qu'on retrouve chez Haendel.
    Très joli choix.

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    1. Tiens, Schubert justement. ..
      Le calme s'installe la beauté prend sa place...
      Oui..
      Thx

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  7. Moi non plus je ne connais pas trop Haendel, il ne passait pas à la maison. .. mais j'aime bien le baroque, alors. ..;)

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    1. C'est justement avec et par lui que je suis devenu accro du baroque...
      Directions pinnock Minkowski christie biondi et plein de etc...
      Tellement riche ce mouvement
      A +

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  8. C'est superbe et je ne connaissais pas vraiment, juste entendu ... et là cela mérite beaucoup plus. Haendel, reste pour moi lié à Barry Lyndon ... j'aurais pu penser à cela comme proposition, ... 1739, c'était trop loin dans la discothèque, me suis arrêté en 1972 avec mon Wallenstein (bien construit celui là aussi).

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    1. Barry Lindon - le classique au cinéma...
      Tellement de connexions directes ou indirectes.
      Difficile d'y échapper
      À demain. ..
      Thx

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  9. Toujours passionnant à lire.
    Il est intéressant que beaucoup ici fassent allusion à leur parents et leur enfance. Moi même, le classique et Haendel me rapportent à cette période.
    Mon enfance musicale, baigné dans une éducation religieuse et par des parents amoureux de classique et passionnés de chant choral se résumerait en 2 compositeurs Bach bien sur et Haendel. Étant petit, c'est bien naturellement les "feux d'artifice royaux" qui me faisaient vibrer, retenant en plus haute estime la magistral passion selon saint Matthieu et le messie de Haendel, qui demeure encore aujourd'hui mon œuvre favorite par dessous toutes tant elle est encrée en moi. A partir de là j'ai pu approfondir un peu le compositeur anglais dans la discothèque familiale, mais sans la connaissance musicale qui me permettrai de comprendre toute la richesse des compositions.
    Pour ce qui est de celle-ci, il me semble l'avoir entendu dans cette même discothèque et je la redécouvre avec un immense plaisir que je savoure. Tes explications sur a place de la respiration, du soupire donne particulièrement sens à mon écoute et rend honneur à cette sublime interprétation tant vocale que instrumentale ( sur instruments anciens si je ne m'abuse ? )

    Vivement demain !

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    1. Sur instruments anciens, bien sur...
      Minkowski est un de ces interprètes du baroque qui savent soigner le contexte, les contours et donner un sens émotionnel à une musique écrite pour se suffire à elle même.
      En romantisme il faut s'approprier le sujet.
      Avec le baroque il faut juste laisser parler les notes, les phrases, l'axe musical. l'écriture se suffit à elle même d'autant que l'improvisation (en romantique elle était aussi de mise) était part active du jeu.
      Bartoli quand à elle est une musicologue qui aime à creuser autour d'un thème pour aller trouver des perles rares et même parfois inédites. Puis elle les explore et les restitue avec véracité, talent et aussi une technique imparable qui lui permet une interprétation toujours sublime et surtout "vécue".
      Son album sur les castrats qu'elle comparait en médiatisation de l'époque à un succès équivalent à celui de M Jackson est incontournable si ça te dis.
      à +
      on est déjà demain et il faut que je relise le suivant... tout en répondant aux comms d'hier car j'ai eu une journée de dingue et un temps de réponses et d'écoutes trop limité...

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  10. Je pense qu'on ne pourrait plus vraiment écrire de telles musiques en étant autant authentique. Le monde a trop changé. Haendel me fait repenser à tout ce que notre monde a perdu. Comme si s’asseoir sur un banc et regarder les derniers moineaux (même eux sont devenus rares!) picorer des miettes de pain devenait un luxe suprême. En écoutant ce morceau, j'étais là, assise sur ce banc, dans ce monde qu'on a oublié de laisser vivre.

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    1. tu as ici carrément le mot de la fin.
      pourtant, je crois cela encore peut être possible, du moins cela arrivera qui sait, dans un futur.
      on sait que la création est comme une sorte de cycle, de boucle...
      cette absolue pureté et authenticité est liée forcément à un contexte social contemporain du compositeur, alors...
      mais il sera intéressant de voir comment l'on va évoluer en ce sens et de suivre la création humaine qui est parallèle et imbriquée dans l'évolution sociale.
      hier une de mes collègues a tenté une "expérience" périlleuse mais intéressante en faisant écouter aux élèves de 3e CHAM (classes à horaires aménagés musique, donc sensibles à la chose...) une oeuvre dans son intégralité, de 45 mn environ, sans avoir à noter, sans avoir rien d'autre à faire qu'écouter...
      je les ai vu sortir du cours, transformés...
      ce genre d'actions éducatives, culturelles peuvent exister et prendre leur place dans ce monde pour justement que la vie reprenne ses droits là où tout n'est que frénésie, zapping (comme on fait tous cette semaine en allant écouter rapidos chez les voisins...), excitation et énervement, agitation...
      se poser devient un luxe, s'installer face à soi même une rareté, lire en prenant le temps semble réservé aux retraités...
      être capable d'écouter une musique (que ce soit Yes, Beethoven, free jazz ou Miles, une plage du Floyd) excédant les 4.30 mn est effectivement presque octroyé à une catégorie "à part" de gens qui pourraient encore avoir le temps...
      à mes heures, que je tente de perdre parfois, je mets en route mon home studio, m'installe et laisse de longues nappes ambient sortir de la tête, en fan de Eno et Budd, j'aime à laisser du temps au temps...
      ces moments sont trop rares et du coup précieux.
      utiles pour le simple sens de la prise de temps... pas d'urgence, de rentabilité (comme hier où justement j'ai dû écrire en un temps record un arrangement d'une pièce de Weill pour ensemble de guitares - urgence pédagogique te faisant tirer les ficelles de l'écriture en automatisme plutôt que de la vraie pensée - cf ces fantastiques arrangeurs/orchestrateurs de Sinatra)... pourtant par exemple Bach ou Schubert (et tant d'autres) écrivaient des exercices pour les élèves (rentabilité pédagogique), aujourd'hui on va écouter ces exercices en concert... détachés de leur fonction première.

      l'authenticité est certainement ce qui me parle le plus dans ton comm'.
      elle est reliée à cette notion sociale et contemporaine, socio-culturelle dirait on aujourd'hui en langage de cours de Fac , mais à l'époque la musique avait sa part dans la société non comme loisir ou parallèle de vies, trip ou passion.
      elle était juste le continuo (comme la basse de viole) de la vie, du quotidien, c'est une des choses que l'on a perdues.
      on va au concert pour le réalisme musical - le concert existait du temps de Haendel, mais pas que... comme aujourd'hui tu mets un cd dans la fente de l'autoradio pour agrémenter le quotidien, ici le musicien s'installait et l'agrémentait avec son jeu et son âme...
      perdition, société en mutation, notion du temps (pourtant le mode de quantisation de la musique)... évolution sociale...
      on pourrait en parler des heures.
      changer pour-par le passéisme ? pas mon genre, mais installer comme l'a fait ma collègue, des valeurs afin d'une relative non perdition de la seule écoute pour l'esprit, ça... oui.
      à +

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  11. C'est bien de m'avoir fait ressortir l'album de Madame Bartoli. Tes textes me font penser à ces revues musicales (Opéra) où le commentaire utilise tout ce que la langue offre pour exprimer l'inexprimable, puisque de la musique hein! Mais contrairement à cette idée que l'on ne parle pas de musique, il y a même dans l'incompréhension de certains termes, une magie qui fait son effet et nous entraîne vers l'écoute.
    Le soupir. Merci
    C'est par l'opéra, dans les années 90/2000 que je m'approche de Haendel. Quand j'ai eu une sous-crise Baroque, recherche de ces voix pures, lignes claires, pas de Vibrato. Ariodante et Jules César. Et ce jour de découverte j'ai eu cette révélation, le chemin qui amène vers Ennio Morricone.
    "de ce mal bienfaisant " superbe.
    Et chez toi ensuite ce sonty les commentaires qui éveillent.
    Tiens trouve du temps pour ce
    001. Georg Friedrich Haendel - Giulio Cesare Cd3 - Cleopatra- Che Sento
    http://www86.zippyshare.com/v/2j7iKvWR/file.html
    Mon premier émoi pour ce grand monsieur

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