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Affichage des articles du 2022

AUTOUR DE LIGHTHOUSE BAND – Chapitre 2

 AUTOUR DE LIGHTHOUSE BAND – Chapitre 2 Chose promise… Voici la suite (et non la fin) de ces pérégrinations à partir des trois artistes Michael League, Becca Stevens et Michelle Willis. Qu’elles soient vocales, instrumentales ou même semblant anecdotiques, à chaque fois c’est une découverte qui ne stimule qu’une seule envie, en découvrir d’autres… --- « I’ll Take my chances » – Dayna Stephens Quintet / Criss Cross 2013. feat : Charles Altura / Guitar – Joe Sanders / Bass – Bill Stewart / Drums – Gerald Clayton / Piano-Orgue - Dayna Stephens / Tenor and Baritone Saxophones. Becca Stevens / Vocals. Découverte totale de cet artiste né en 1978 – tous renseignements ici et vous lirez que la carrière de l’artiste est plutôt riche : À propos | Dayna Stephens . Quand aujourd’hui l’on présente un jazz hors des standards et sentiers battus avec des compositions originales si ce n’est d’artistes actuels cela doit dépasser d’emblée un certain degré commun. Je m’entends… Ici l’on aur

AUTOUR DE THE LIGHTHOUSE BAND… Chapitre 1.

 AUTOUR DE THE LIGHTHOUSE BAND… Chapitre 1. C’était l’occasion… Partir en curieux découvrir les albums solo et participations diverses de Michelle Willis (Chanteuse/Claviériste), Becca Stevens (Chanteuse/Guitariste) et Michael League (Multi-instrumentiste). Muni de mon guide du routard web, je suis donc parti, sac sur le dos afin de le remplir de toutes trouvailles, découvertes, surprises. Le trajet a été sinueux et continue encore de l’être – il faudra certainement plus d’un opus afin de cheminer parmi ces sentiers parfois très mal cartographiés, indiqués sommairement, à peine évoqués, d’autres fois parfaitement clairs et immédiats. J’ai voyagé ainsi dans le folk, le trad-world, le jazz, la fusion, le groove, le funk, le r’n’b, le rock et même le néo-classique. A chaque étape, je n’ai nullement été déçu, je n’ai été capable de zapper et je me suis arrêté, parfois longuement afin de réécouter, bien fixer en mémoire tant les noms que les autres noms (ceux des participants, jam

DAVID CROSBY AND THE LIGHTHOUSE BAND – « Live at the Capitol Theatre » - BMG 2022.

 DAVID CROSBY AND THE LIGHTHOUSE BAND – « Live at the Capitol Theatre » - BMG 2022. C’est Noël et ça tombe bien, on avait besoin d’un tel album. On a besoin d’utopie, de rêves, de magie et de bienveillance musicale et humaine. De plénitude et de tranquillité, de repos d’âme, de croyances, de magie. Il y a tout cela et tant encore lors de ces captations Live d’une fin de tournée de 2018 où Becca Stevens, Michelle Willis et Michael League entourent leur Papy rocker d’écrins sonores délicats, fins, soigneux et d’une rare attention. Une petite famille, intime qui est à l’écoute et encourage David à donner ce meilleur expressif qui est sa marque de fabrique vocale. Alors oui, cet album tombe à point nommé en cette fin d’année 2022 où l’on n’en finit pas de parler de ce fléau qui s’appelle guerre, où l’on s’est cru sortis d’une autre, sanitaire… Bref, on aurait bien voulu effacer ce mot du vocabulaire universel, mais voilà, il n’en est jamais véritablement sorti – alors plonger dan

CHRISTMAS 2022.

 CHRISTMAS 2022. J’aime bien l’exercice chaque année de me pencher sur les productions artistiques, quasi obligée, si ce n’est passage traditionnel presque incontournable, de ces « christmas songs » relus et corrigés par des artistes de tous bords. Premier constat. Là où à l’accoutumée on se retrouve envahi de propositions cette année je trouve que c’est un peu chiche. Et certains grands (!) manquent encore à l’appel alors que d’autres ont déjà réitéré (je pense à Tony Bennett, mais le crooner en papy attachant reste mon favori en tête de liste). Second constat. Mariah Carey ressort, systématiquement du chapeau et forcément son compte en banque sous ce saucisson en poncifs s’en voit à nouveau réapprovisionné. J’ai donc dû aller chercher ailleurs où en fait juste sous mon nez, on passe toujours à côté de nombre de pépites, curiosités… Le jazz semble encore et toujours avoir été une ligne directrice. On va voir. --- JIMMY SMITH « Christmas Cookin’ » - Verve 1964. C’est e

COMPIL « SOUL PARTY » - alternate version...

 COMPIL « SOUL PARTY » Coutume oblige, quelques compléments rapport à la compil' Soul Party en mode participatif sur  :  Blog | Les rubriques en vrac du rock Texte initial en Italique. Pour le complément, c'est du perso, fidèle à l'esprit d'ici. ça plait ou pas... ----------------------------------------------------------------------------------------------------- Pas vraiment sûr cette fois d’avoir rigoureusement respecté le timing K7 par face, mais bon… Soul, j’ai remarqué que dès que ce terme a été lu il m’a évoqué directement la voix. Sachant que la voix ça peut être aussi une voix instrumentale, option que je n’ai pas choisie ici, l’histoire est juste l’engagement, la foi et l’abandon de soi par la voix ou l’instrument, vecteur de transmission de l’âme. Party, à partir du moment où l’âme prend le dessus, il y a là je crois transcendance, notion de fête, de partage, de communion, donc le terme party, même s’il se réfère à la fête disons et au corps qui danse, ne

GABOR SZABO (08 Mars 1936/Budapest – 26 février 1982/Budapest).

 GABOR SZABO (08 Mars 1936/Budapest – 26 février 1982/Budapest). Une pochette, une idée qu’elle génère et voilà, la curiosité, telle un jeu, s’éveille. « Macho » et son gros plan sur moteur de bécane c’était une garantie vers un artiste, groupe – peu importe – rock, forcément inconnu, forcément, un tel nom. Je dois avoir 16 ans quand je mets sur la platine cette pépite, en même temps que le « Abbey Road » des Beatles. Pourquoi je me souviens de ça ? Parce que mon père m’a prêté son magnétophone à bandes Phillips, que j’ai acheté une bande Agfa, que je me rappelle qu’on peut, en choisissant la vitesse mettre un paquet d’albums dessus (en vitesse lente cela affecte quelque peu la qualité dit-on. Quand je pense au mp3 aujourd’hui, ça me fait presque marrer. Autrement dit, en allant ce jour là à la médiathèque je sais qu’il va me falloir négocier la possibilité d’emprunter au-delà des trois disques hebdomadaires – mais ils m’ont à la bonne, ce sera (et fut) aisé. L’album des Beatle

ARILD ANDERSEN « Achirana » - ECM 2000 / « Affirmation » - ECM 2022

ARILD ANDERSEN « Achirana » - ECM 2000 « Affirmation » - ECM 2022 Aujourd’hui il pleut, l’automne, enfin, pour un matin. Aujourd’hui c’est le temps de prolonger l’écoute de « Affirmation » fraichement sorti, mise en bouche hier, comme l’on déguste une savoureuse assiette, automnale il va de soi. Arild Andersen, on le connait, un peu. On se souvient avoir lu son nom, forcément reconnaissable, par exemple, dans les aventures de Jan Garbarek – vous savez, ce saxophoniste si particulièrement formidable, fer de lance de… ECM justement. Arild Andersen est souvent affilié à l’idée de free… à voir… --- « Achirana » est un album en trio, la formule piano/contrebasse/batterie. Vassilis Tsabropoulos est au piano, il sème les notes mélodieuses (« Song For Phyllis ») avec parcimonie, est économe et méticuleux (« Achirana »). Il choisit et articule, avec grâce et subtilité, le dessin et chacun de ses contours (« Monologue »). C’est un esthète. Son jeu est une broderie digitale où se cr

STEVE LUKATHER – « I Found The Sun Again » - The Players Club 2021

 STEVE LUKATHER – « I Found The Sun Again » - The Players Club 2021 Guitariste emblématique du groupe Toto, requin de studio apparaissant sur tant de sessions qu’il sera impossible de les lister ici, Steve Lukather a sorti cet album, après 8 années de pause de travail soliste, une dernière tournée de Toto, un arrêt de route forcé par la Covid et de nombreux soucis entachant sa seule passion, la musique. Steve est fatigué, il sort d’une bataille juridique menée par l’épouse de feu Steve Porcaro pour des histoires de copyright, de droits sur le nom du groupe... David Paich, claviériste du groupe a été embarqué dans ce cyclone juridique, lui aussi. Rien de bien surprenant, rien de bien inhabituel, Toto fut et reste une belle affaire financière et forcément ça attise les hargnes, les haines, les jalousies et autres sentiments et comportements issus d’un côté obscur. Un remake des dissentions Floydiennes, ou chez nous des suites juridiques Johnny et famille(s) ?... Scénarios bien conn

« L’ OPERA » - Série OCS.

 « L’ OPERA » - Série OCS. La « maison »… Autour de la vie du corps de ballet, telle qu’elle est aujourd’hui, les épisodes racontent, se succèdent de façon captivante et véritablement addictive. Tout pour l’art, la beauté, le patrimoine mais aussi l’audace, la création. Il y a là tellement d’axes mis en avant que c’en est étourdissant de réalisme. Une telle série permettra à quiconque de « découvrir » réellement un milieu qui s’il est élitiste et semble n’être que cela, reste avant tout humain et artistique avec une mise en avant d’un métier, de son engagement et de la pression qu’il exige. L’opéra de Paris (Garnier) est emblématique. Il semble intouchable, séculaire et « réservé ». Il soigne une certaine opacité dont la seule surface visible se révèle sur la scène magnifique, magique et légendaire. Il a pourtant été le centre de bien des audaces, de bien des créations, de bien des scandales aussi. L’audace, le modernisme y côtoient la tradition avec tout ce qu’elle implique