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Affichage des articles du mars, 2024

REECOUTES - REHABILITATIONS II.

  REECOUTES - REHABILITATIONS II. Ce pourrait être un chapitre infini tant on finirait par oublier, tant on a pu passer à côté de, enfin, etc. --- DEODATO « Prelude » - CTI 1973. Elle s’appelait J… et gamin, puis ado, je passais souvent mes week-ends dans sa famille. Elle écoutait sur son électrophone (mono, puis elle acheta un stéréo), un nombre incalculable d’albums parfois en vogue, d’autres fois disons… différents. Italienne elle écoutait tout ce que le pays pouvait sortir en France, sa collec’ de 45 tours de cette époque doit avoir une sacrée valeur aujourd’hui – elle se procurait tout, je me souviens de Drupi, par exemple. Elle était bien plus âgée que moi, très libérée pour l’époque, une jeune fille disait-on dans son entourage et le mien… moderne. Ces week-ends je les passais avec elle à écouter ses disques, à regarder la sacro-sainte télé qui chez moi, enfant, était très restreinte et à… parler… De gamin je suis devenu adolescent et mes goûts musicaux ont commencé

REECOUTES-REHABILITATIONS

  REECOUTES-REHABILITATIONS Pas franchement mis en avant… Oubliés… Edités à l’époque en imports et peu plébiscités… Bon, y’en a un paquet, j’en ressors certains. Bah oui, pourquoi pas ? Allez. --- LEE RITENOUR « Feel The Night » - Craft Rrecordings 1979. En 79, Lee n’a pas encore le statut que va lui conférer le label qui arrive à grands pas et qui ravira les amateurs de ce jazz dit fusion qui trouveront là : LA maison, leur maison… Celle qui leur est dédiée, celle qui met un point d’honneur à cet « autre jazz », plus du tout rock, parfois smooth mais cette « catégorie » n’a pas encore ses lettre anoblies. Alors ces artistes encore inclassables, malgré nombre d’albums à leurs actifs respectifs, trouveront (y compris Corea pour ses projets électriques nouvelle mouture) chez GRP (mais aussi chez Elektra Musician) le label permettant de « valider » quelque part leurs désirs esthétiques. Ritenour il était remercié avec moultes chapeaux dans l’album de Polnareff, américain…

EN TOUS SENS…

  EN TOUS SENS… Au gré des humeurs l’envie de découvrir et d’aller trouver juste à côté des habitudes. --- TOM BROWNE « THE TOM BROWNE COLLECTION » | 2007 Silva Screen Records Pour parcourir les divers méandres musicaux de ce trompettiste énergique, volubile, habile et nourri à tout le jazz, l’idéal est – une fois n’est pas coutume – une bonne petite collection… Des albums Tom Browne en a sorti un paquet, de décennies en décennies, de modes eighties, disco, funk, reggae, dub, r’n’b, rap, hip hop et autres groove sessions. Et dans chacun il glisse toujours, comme un hommage, une forme de respect au patrimoine afro américain, sa jazz touch, avec ça et là quelques standards pur jus avec des formations idem – et toujours des invités de renommée (Goldings, R.Carter, D.Reeves…). Tom Browne c’est un peu un résumé de la culture musicale afro américaine du ghetto de ces 40 dernières décennies (si ce n’est plus). Le gaillard connait son sujet jazz sur le bout des lèvres et des piston