ESPOIR : "Imagine " - John Lennon

Espoir : La chanson parfaite que l’on écoute le vendredi soir, alors que la semaine de travail s’achève, qu’un soulagement émerge nécessairement et que les projections du week-end deviennent enfin concrètes.

"IMAGINE" - Album "Imagine" / John Lennon 1971.

John Lennon - Imagine - YouTube

Un coup de génie.

"Tiens, je t'ai acheté une partition, j'aime la partie de piano qui accompagne cette chanson, tu devrais l'apprendre" - mon Oncle, 1972.

Je me suis exécuté et ai gardé à vie, dans les doigts qui ont progressé sur les touches ici blanches, (à part le sol# de l'accord de mi du pont) pour vite s'émanciper en chopinisant vers les noires.
"Imagine" fait partie de ces titres phares d'une génération, de ces poncifs incontournable qui ont mis la pop en standard, l'espoir utopiste mais fondamentalement altruiste en exergue, la générosité et la réflexion consciente en tube (pas éprouvette, ne nous méprenons pas).
Un beau et vaste programme humanitaire planétaire, qui peut et doit encore résonner dans les têtes de nos dirigeants bien pensants en surface, mais derrière la surface d'apparence et les discours...


Réflexe suite de barbarie ? Un jeune homme installe un piano et joue... "Imagine" - cette chanson a une portée et une dimension quasi inexplicables et est inscrite dans la mémoire collective.


"Imagine" fait partie des vrais standards, de ceux que l'on met sur les dix doigts pour deux mains en choix incontournable populaire que tout le monde connait et que je n'évite quasiment jamais de jouer, souvent le vendredi soir au piano bar, le samedi aussi, forcément et parfois même le dimanche... deux mains serrées vers le centre du piano.
En version augmentée de petites extensions Maj7, 9e, 13e, voire #9 (cet accord de mi incongru, encore lui) afin de le jazzer comme la brillance d'une Randy Crawford (pour ne citer qu'elle parmi la pléthore de "covers") comme en version collant à l'original avec cet ajout de la seconde dans l'accord initial de do qui a tant influencé les couleurs mordorées de certains pop song (ce jusqu'à l’hexagonal "homme heureux" tournant autour du pot de ce poncif) - "Imagine" est un détour obligatoire de mon répertoire, une sorte de point de repère d'un auditoire qui, dès les premières notes s'impose le silence, l'écoute et le respect.
Peu de titres lors d'une soirée pouvant aller jusqu'à trois/quatre heures de jeu en quasi continu peuvent prétendre à cela - peu de titres, en fait, seulement celui ci.
C'est dire !


On a une fâcheuse tendance à jouer au do serrure (milieu du piano) le noyau / pattern de base du titre, pourtant sa profondeur prend place une octave en dessous, dans un registre pianistique peu usuel pour ce qui est de ces fonctionnalités harmoniques.
Cette fâcheuse tendance se veut éclairante.
Le titre en lui même, en do Majeur, agrémenté de ce ré qui traîne et installe cette semi suspension rêveuse n'a nul besoin d'éclairage supplémentaire - pourtant, il me faut réflexe pour ne pas m'incliner vers le médium logique, là où Lennon a transgressé.
Je mets ça sur plusieurs comptes volontaires ou indirects...
- Sa voix aiguë et si immédiatement identifiable sort ainsi avec plus de charisme et de "simplicité", du piano.
- Ses réflexes guitaristiques sont habituées à cette tessiture harmonique.
- Lennon n'est pas pianiste, il a le réflexe de la "pince" (doigts 1-3-5 placés sur l'accord parfait) et de l'alternance 3-5/1 en croches régulières - chose quasi instinctive du novice (ce que j'appelle le EltonJohning) et celle ci fonctionne là aussi.
- Il a ripé ou coincé ce ré, chose qui tombe sous les doigts de cette position de base et dans le grave, oh que ça sonne...
- Son piano présent pour l'enregistrement est partiellement désaccordé, alors, en jouant une octave inférieure, on limite les dégâts... j'extrapole.


"Imagine" est une chanson qui "fait du bien".
Elle est fondamentalement optimiste tant par son texte que par sa composition musicale.
Autour des axes de base (I, IV, V), en quelques descentes de basse pour agrémenter et suivre l'implacable mélodie, en un jeu de forme mis en correspondance avec le texte construit comme un poème, là où couplet / refrain eussent été simple légion, en un minimalisme volontaire afin de donner au message toute sa portée, Lennon pose là l'archétype de la ballade pop.


J'ai volontairement boudé "Imagine" de mon répertoire, tant d'années, tant de réflexes, une volonté de renouveler un répertoire, de proposer "autre chose", de passer à d'autres titres pianistiquement plus "gratifiants"... le genre d'attitude musicalement musicienne qu'on se met en devoir d'avoir pour changer, pour se faire croire qu'il y a tant d'autres choses (et c'est quelque part tellement vrai) à proposer aux gens...
Deux années, deux saisons sans "Imagine" puis, un beau soir d'été, avec ma fille (chanteuse), à l'heure où l'on fouille dans le classeur afin de finir la soirée en proposant aux derniers attablés attentifs et à l'écoute un "dernier" titre, minuit bien sonnés, prestation commencée vers 19h30 avec en perspective un lendemain soir puis un autre et encore un autre - j'ai relancé, faute d'idée, le délicieux pattern.
L'effet fut immédiat, l'émotion transmise par cette seule chanson a laissé le reste d'auditoire dans un état dont j'avais oublié qu'il puisse encore être vraiment possible.
Je n'ai plus jamais boudé "Imagine"...
Et maintenant s'il m'arrivait de l'oublier, c'est l'auditoire qui me le demande.


"Imagine" est un formidable sujet pédagogique, tant pianistique que de modèle de composition de chanson.

"Imagine" dans sa version initiale n'a pas besoin de grand chose...
Klaus Voormann, bassiste obscur mais ayant collaboré avec quelques légendes, ami intime des Beatles, graphiste de pochettes, pose là un rôle basique et minimal, simple, efficace pour une telle chanson - à quoi bon faire montre de virtuosité dans"Imagine" ? - la chanson se suffit à elle-même.
Alan White n'a pas encore cédé à la muse progressive, impliquant un jeu où technique, profusion et liberté détachée rapport à l'axe 4/4 des fondamentaux est de mise.
Ici, son break d'entrée est presque d'anthologie, là aussi, archétype inscrit dans les gênes du batteur en mode relance de ballade, réflexe, automatique, évident, ce jusqu'au son...
Puis le beat simple colle à la chanson, rien de bien recherché, juste l'essentiel, mais c'est aujourd'hui si rare à souligner.


Et puis il y la voix... entourée d'une simple réverb, genre "plate"...
Cette façon de mettre l'émotion sans émotion, l'implication avec un détachement apparent, de provoquer le frisson rien qu'au timbre savamment mis en valeur, de se poser volontairement au dessus du sujet, sans y entrer plus que raison...


"Imagine" - vendredi...
Le week-end pourrait s'ouvrir ainsi...
La semaine de travail pourrait se conclure ainsi...
Un pont optimiste, un message de paix, une touche d'utopie, un regard humaniste...


Un vendredi, d'ici quelques petits mois, il faudra se mettre en condition morale, mentale et citoyenne pour oser aller, le dimanche, juste là, mettre - ou pas - un petit bulletin dans une enveloppe.
Ce vendredi là, écoutez donc "Imagine" avant de vous décider... qui sait ?
Une lueur d'espoir pourrait surgir au détour du marasme ambiant qui déjà rongeait Lennon... en 71...
C'est bien connu, les artistes et la politique...
Mais parfois, les politiques devraient écouter plus attentivement les artistes...


Aux infos, dans les médias, sur les "réseaux" - on est là, face à Alep, nouveau Beyrouth à ajouter à la longue liste d'inhumanités...
"Imagine all the people ..." me chante Lennon dans ce recoin de tête...

Mon pauvre John, c'est pas gagné... y arrivera t'on un jour ? En seront-ils capables ?...
Utopie...
Naïveté ?...
Actualité, prémonition ?...















Commentaires

  1. C'est marrant parce que, juste avant, je réécoutais le morceau des Korgis (la version de Beck) et la similitude est troublante. Même climat intimiste, même voix qui nous plonge au cœur de l'intime.

    Une vraie madeleine, ce morceau. Lennon avait dit qu'il avait mis plein de miel pour faire masser son message, parce que quelque part, il peut être effectivement violent parce qu'il demande de détruire le onde que nous connaissons pour en imaginer un autre. Serait-il vraiment meilleur? Sans doute oui, mais le monde a également de sa part d'ombre, de ses démons pour sentir l'envie de lutter, de défendre des idées fortes, et la souffrance et les traumatismes sont cathartiques pour ce qui est de l'art. Il n'y a malheureusement nulle vérité pour nous guider dans ce monde, juste de petites lumières qui nous aident à le traverser quand parfois il fait trop noir.

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    1. Là tu vas très loin et avec ce comm' tu prouves à quel point à partir d'une chanson universelle on peut faire une réelle projection de pensée, disserter ou encore philosopher - encore un des pouvoirs de Lennon qui avec le "populaire" et un axe d'expression simple a pu imposer à la fois une musique, un tube et un véritable espace de réflexion capable de toucher tout à chacun.
      C'est quand même balaise... !!!
      C'est un peu comme un point central à partir duquel tu peux projeter ton esprit et ton écoute vers des directions qui te sont intimes et personnelles, c à partir d'une volonté humaniste universelle et de propositions sociales naïves, utopiques, vaines, logiques, réalistes, fondamentales... etc et avec plein de ???

      merci.

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  2. Un choix parfait
    Une fenêtre sur l'espoir
    Rien à (r)ajouter
    Beau billet que tu sais rendre à la fois personnel et universel

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    1. J'ouvre souvent cette fenêtre soit en la jouant, soit en l’écoutant et je ne me lasse jamais de l'original.
      Une sorte de sublime...
      THX

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  3. On s'imaginait tellement bien dans son monde qu'il nous fait percevoir toute la cruauté de celui que l'on subit.
    C'est un temps suspendu à l'écoute de ce morceau, difficile de ne pas fredonner, un peu comme on sifflote sur jealous guy ...
    un peu comme sur tout l'album d'ailleurs qu'il est difficile d'interrompre un fois lancé. Une pause intimiste, une évasion. Ca fait du bien.

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    1. Oui, ça fait du bien, tant en textes qu'en instantané musical, la simplicité n'est pas que synonyme de facilité...
      Ici elle est juste ART et ce qui est exprimé se devait de l'être avec clarté, donc... simplicité...
      THX

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  4. Sûrement la plus belle chanson de tous les temps.

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    1. La musique classique du futur ? un tube que les gamins joueront comme Bach, Joplin ou Mozart ?
      j'parierais bien... là dessus - l'universalité n'a pas d'étiquettes.
      :)

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    2. Ouaih, ils joueront ça… et Smoke on the Water !!!

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  5. On s'attache souvent au message lorsque vient le moment d'évoquer Imagine, je pense pourtant que la portée de la chanson ne vient absolument pas de ses paroles (pour preuve, aucun d'entre nous ne les comprenait avant que les cours d'anglais de 6ème ne nous viennent en aide) mais plutôt de l'extrême simplicité qu'elle met en pratique et que tu décris à la perfection. Imagine, c'est l'humain dans toute son humanité, celle qui n'exclut personne, et permet à l'émotion de se propager sans filtre. Il y a des notes qui mettent instantanément les larmes aux yeux, tant elles nous font ressentir toute l'universalité des sentiments qui nous habitent.
    Jealous guy est ainsi, Purple rain également, je crois que c'est ce que l'on s’efforce tous de trouver dans notre quête incessante de nouvelles chansons à découvrir. Ce frisson d'humanité dans un monde qui s'en défait chaque jour un peu plus.

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    1. En effet, typiquement franco français que se raccrocher toujours et systématiquement au texte.
      Ici LA MUSIQUE !!!...
      Certes le message mais ce piano, cet accord de sus2 (ou add9), cette prod à fleur de réverb, cette simplicité enregistrée sur le piano du salon pour toucher là où ça fait ou bien ou mal, selon l’humeur...
      les chansons de cette trempe sont rares tu cites une autre Lennon (même album) et Prince...
      symptomatique...
      THX

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  6. Et quand il n'y a plus rien il reste l'espoir. ..

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    1. Cela suffirait-il ?...
      En tout cas, ici avec une telle chanson tout est permis. L'espoir et l'utopie intimistes...
      THX

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  7. J'ai longtemps boudé les Beatles et Lennon. Je ne connais pas très bien leur répertoire, mais je sais aujourd'hui en apprécier le Nectar.
    Et malgré son miel, Imagine en fait clairement partie.
    Superbe texte de ta part, avec les descriptions techniques qui m'échappent mais qu'il est toujours plaisant de découvrir.

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    1. Les Beatles pour moi ça a toujours été ado une "toile de fond", jamais bien cherché plus avant, très superficiel sur le coup.
      Le seul album que je traînais en boucle c'était abbey road surtout sa face B, celui là, je l'ai épuisé...
      Et puis il y avait ce Imagine que je m'appliquais vaillamment à reproduire au piano avec une de ces partitions formatées SACEM dans lesquelles la mélodie est incluse dans l'accompagnement. Donc loin du réel...
      Mais un jour, premier groupe ados pré-lycée (3e), une bande de potes (on s'était rencontrés au Conservatoire) et le pianiste (aujourd'hui célèbre puisque Bashung, entre autres...) - j'étais alors à la batterie de base - me montre... révélation...

      Pour les détails techniques, j'en ai oublié un...
      J'aime bien faire dans la chinoiserie avec du langage équivalent à celui d'un lointain dialecte... :)
      Après cet accord de E7 on serait en logique d'attendre le Am (la do mi), puisque résolution V - I, non Lennon met un accord de F (fa la do)... à une note (un doigt pianistique) près il fait ainsi toute la différence et donne à cet accord un caractère incongru...

      Là encore, volonté délibérée, ou... pur hasard d'un doigt qui "ripe"...

      Cette chanson est une mine à tous les degrés de réflexion et un mystère - oui, un mystère...

      Bon, puis les Beatles c'est devenu une obsession... une simple raison, dans les 90 j'ai été engagé dans un groupe de covers (on disait encore reprises) des Beatles et je devais jouer la majeure partie (dont cette face B) de leur répertoire à la batterie là encore.
      Et je galérais pour piger le jeu de Ringo - un de ces jeux aux antipodes des poncifs de la batterie...
      Je bossais alors qu'apparemment c'est fort simple, mais rien n'y faisait, pour faire fonctionner l'affaire autrement que sommairement...
      Et comme il fallut faire des choeurs à l'une des énièmes répétitions ce fut là le vrai déclic...
      Comme avec Imagine et toute la prod Beatles et ensuite membres partis en solo, le fil qui tient est l'évidence... la mélodie...
      Si tu chantes, la lumière apparaît... tous les instruments vont vers celle ci et se calent avec puisque tous chantent, ça parait logique... mais aujourd'hui le batteur écoute le bassiste et vice versa, la gratte s'il y a claviers cherche à se positionner en complétant les accords et vice versa, etc... avec les Beatles on modifie l'écoute collective et les us et coutumes.

      Alan White ici, comme Voormann, chantent avec Lennon, c'est juste ça qui porte le truc...

      les Beatles... encore tellement de mystères à éluder... mais ont-ils eux mêmes (du moins ceux qui restent) vraiment les réponses ?...

      THX.

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  8. Tu sais quoi Pax, moi j'aurais mis "Hope of deliverance" :D ;D


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  9. Imagine, c'est comme Let It Be en mieux. Ce côté hymne, ce texte premier degré mais beau. Les sixties sont finies, c'est les annnées 70 maintenant les gars, soyez mélancoliques plus rien ne sera pareil. Un passage entre deux ères, magnifiquement mis en musique. C'est peut-être aussi pour cela que ça touche autant.
    Grand fan du Lennon.

    Je veux pas abuser, mais cette année les Last Shadow Puppets (avec Alex Turner :le leader des Arctic Monkeys, et le brit-popper Miles Kane dedans) m'ont rappellé Lennon sur ce morceau https://www.youtube.com/watch?v=o9mN6lGjxcI
    Je te conseille les deux Last Shadow Puppets, c'est de la pop sixties, avec beaucoup d'orchestrations et d'arrangements brillants (un peu à la Scott Walker), dirigés par le génial Owen Pallett. Leur premier, The Age Of The Understatement (2008) est un classique de la pop moderne, et leur deuxième sorti cette année "Everything You'Ve Come To Expect" ajoute un peu plus de soul et de la pop façon 10cc au mix symphonico-pop, et c'est assez merveilleux. Le résultat devrait te plaire si tu connais pas ! En tous cas j'espère ;)
    A bientôt !

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    1. Les ballades des Beatles... que de beaux moments !...
      Non tu n'abuses pas, je ne connais que de nom donc une porte d'entrée est tj bonne à ouvrir, ce que je vais faire si mon w end me le permet (là ça va être du lourd... je suis pas sur de pouvoir lire ou répondre aux comm's)...
      Mais la semaine prochaine je vais avoir du recul pour toutes ces découvertes.
      merci
      à +

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  10. Intemporel, universel. Tous ces adjectifs qui reviennet pour décrire un titre qui à marqué l'humanité par son authenticité, sa simplicité et ce message. Une chanson "qui fait du bien". Ta phrase pourrait résumer à elle seuls tous ces superlatifs.

    Merci !

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    1. Bon bien résumé, tant mieux...
      C'est difficile d'attaquer une chronique sur un tel monument, car c'en est un !...
      Et tellement d'angles d'approche, de mystères aussi à tenter de soulever.
      C'est ça être face à de l'intemporel.
      THX

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  11. Je dois évacuer un sujet, j'aime des chansons de Lennon, et j'aime McCartney. Si j'élimine des souvenirs perso - Imagine n'en fait pas partie - Jealous Guy oui (Merci Brian), il me reste un drôle de sentiment sur cette chanson, elle est belle comme est beau le piano qui se joue dans le lointain, comme dans un rêve. Je me demande si ce qu'elle gagne en émotion (Stand By Your Man) - comme une parenthèse, un songe - elle ne le perd en efficacité? Ou bien? Comme un Marvin Gaye qui chante SAVE THE CHILDREN mais qui conclu "de toute façon, tout le monde s'en fout" C'est un peu l'effet que me fait cette réverbération. Plus de volonté de fédérer, revenu de presque tout, juste du regret... Imagine... hein! Imagine.

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    1. La réponse à ton questionnement se trouve dans l'album qui précède Imagine, dans la chanson God : "the dream is over"....

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    2. C'est assez réaliste comme questionnement.
      Encore un mystère qui cherche réponse.
      Tu creuse le piano, la voix, la prod, le drumming, la ligne de basse, tellement et tellement de détails tant techniques mis au profit d'un message simple d'apparat.
      un vrai sujet de thèse d'étudiant en musicologie cet Imagine...
      à +

      Ranx, je vais creuser la réponse...

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