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EN TOUS SENS…

  EN TOUS SENS… Au gré des humeurs l’envie de découvrir et d’aller trouver juste à côté des habitudes. --- TOM BROWNE « THE TOM BROWNE COLLECTION » | 2007 Silva Screen Records Pour parcourir les divers méandres musicaux de ce trompettiste énergique, volubile, habile et nourri à tout le jazz, l’idéal est – une fois n’est pas coutume – une bonne petite collection… Des albums Tom Browne en a sorti un paquet, de décennies en décennies, de modes eighties, disco, funk, reggae, dub, r’n’b, rap, hip hop et autres groove sessions. Et dans chacun il glisse toujours, comme un hommage, une forme de respect au patrimoine afro américain, sa jazz touch, avec ça et là quelques standards pur jus avec des formations idem – et toujours des invités de renommée (Goldings, R.Carter, D.Reeves…). Tom Browne c’est un peu un résumé de la culture musicale afro américaine du ghetto de ces 40 dernières décennies (si ce n’est plus). Le gaillard connait son sujet jazz sur le bout des lèvres et des piston

NED DOHENY, ART FARMER/BENNY GOLSON, BOBBY HUTCHERSON, SPHERE.

 NED DOHENY, ART FARMER/BENNY GOLSON, BOBBY HUTCHERSON, SPHERE. Petite virée au gré de mes disquaires internationaux favoris que je suis par les réseaux. Comme toujours, des découvertes à prendre (ou non) en compte. On commence. --- NED DOHENY « Hard Candy » - Legacy recordings 1976. Encore un obscur de ce rock dit Calif’… Une pochette qui rappellerait celle, kitichissime, d’un certain « Double Fun » de Robert Palmer et si l’on s’arrête là ce sera difficile d’aller plus avant, tant ce côté visuel ados insouciants concons de série B américaine qui envahit encore aujourd’hui les programmes et pas que de Netflix saoule par son inconsistance irréelle. Mais comme toujours il faut dépasser l’impression hâtive de première vue et écouter. Calif’ pur jus, dirais-je, avec tous les ingrédients, les recettes efficaces et bien concoctées, qu’elles soient culinaires ou de cocktails savamment dosés. Les amateurs du genre auront la banane, les détracteurs du genre feront leur moue habitu

VOYAGE BAROQUE – STEPHANIE VARNERIN.

  VOYAGE BAROQUE – STEPHANIE VARNERIN. Ce qu’il y a de toujours remarquable chez les interprètes des périodes baroques, anciennes et classiques c’est cette quête permanente de répertoires oubliés, rangés sur l’étagère poussiéreuse de l’histoire, ce désir de mettre en lumière des compositeurs évoqués mais dont l’on n’a pas spécialement d’airs, de pièces ou autres œuvres, en mémoire. Si je vous dis Giovanni Paisiello, Niccolo Piccinni, Baldassare Galuppi, Felice Alessandri, Giuseppe Scolari ou Gioacchino Cocchi, Carlo Francesco Cesarini, ces noms vous évoquent t’ils quelque musique ? Pour certains certes et certainement… Pour même le féru mélomane, pas forcément. Stéphanie Varnerin j’ai la chance de la connaitre un peu, très, ou… trop peu, car sur une courte période toute aussi courte que celle qui m’amené d’une rentrée scolaire de pédagogie musicale à un départ en retraite, j’ai pu avoir le plaisir de la cotoyer comme « collègue ». Il n’y a pas besoin de mois ou d’années pour ce

FELICIA ATKINSON.

  FELICIA ATKINSON. Intrigué… Fasciné… Captivé… Il fallait que je creuse. Felicia Atkinson, 1981, artiste française communément classée dans la musique électronique. Pas simple de se renseigner plus avant sur cette femme compositrice, écrivaine, plasticienne… L’art à part entière. Un peu de renseignements ici : SP — Félicia Atkinson et ici, entre peu d’autres, selon les critères de recherche : Félicia Atkinson – La Criée centre d'art contemporain Une bonne semaine que je n’écoute presque plus qu’elle – vous savez, quand j’accroche j’aime à aller plus loin, comprendre, chercher, fouiller. Son espace musical mais également artistique me fascine, ça ne s’explique pas, c’est un tout et ça s’écoute. Un mix entre musique électro, musique électroacoustique, musique concrète, contemporaine, pop underground de tous âges… j’ai eu un rapide flash Laurie Anderson. Rapide. Elle va tellement plus … loin. Avec la musique contemporaine j’essaie toujours d’avoir l’esprit ouvert

DU NOUVEAU ? ...

DU NOUVEAU ? ... Juste une question… que je me suis posé à l’écoute récente du premier album qui va être chroniqué ici. Nouveau parce que ça vient de sortir ? En ce cas, du nouveau, y’en a un paquet… Ou nouveau parce que la musique, la direction artistique, le ton même apportent quelque chose de… nouveau, d’inédit parfois, de réapproprié aussi. Avec des etc. On se pâme donc face à un nouvel album, un/e nouvel/le artiste, interprète ou autre plus ou moins charismatique personne(age). Si la production, l’enrobage, le marchandising, le concept sous angles d’actualité prennent le dessus, alors on s’en va crier au génie, l’on va s’émouvoir inconsidérément parce que, oui, effectivement, ça tape et ça touche là où l’on est sensibles. Alors, plus ça va « ratisser » large, plus ça va être plébiscité dans la presse, idéalement de tout ordre - c’est fait pour ça. Pour autant, une fois cette réflexion que je me fais en toile de fond -derrière l’écoute paresseuse, flatteuse, agréable, p

SI ON BOUQUINAIT ? …

  SI ON BOUQUINAIT ? … Ouais, pour lire, faut le temps… Ou le prendre… Et le prendre… Cela fait un bon moment que je voulais parler de ce qui suit, il est donc temps. --- « IL N’A JAMAIS FAIT AUSSI BEAU » - Eric Buffard. Des bouquins qui parlent de rock, te « racontent » le rock, y’en a pas mal… Des bios… Des « analyses » de mouvements musicaux, d’esthétiques diverses et variée. Eudeline, l’insupportable Manœuvre, allez, tutti quanti. Des témoignages édulcorés, de la récup’ suite à une « reconnaissance » de gratte papier de revues telles rock’n’folk, retour de Best, etc… etc… Attitude, fantasmagorie, connaissance d’un sujet version VIP. Et puis, un petit miracle arrive par le biais de commentaires, d’une relation respectueuse et lointaine – une « rencontre » virtuelle mais bien réelle. De fil en aiguille, Eric, à force de discussions blogueuses sur base de jazz (comme quoi), puis d’emails, afin de souder les échanges, finit par m’envoyer son livre, tiré à compte d’