LA RUÉE MENTALE VERS… le déconfinement…


LA RUÉE MENTALE VERS… le déconfinement…

Bon, alors…
Depuis tout ce temps…
On en est où ?
Ah oui c’est vrai il l’a dit hier.
Il a été tellement précisément flou que même le journal de TF1, vous savez ce truc qui permet d’étalonner l’ensemble des français – mais bon, dont J.P Pernaud a tout de même osé (pas la première fois d’ailleurs, ce qui le rend infiniment sympathique) modérément mais surtout honnêtement l’ouvrir face à ce bordel organisationnel étatisé – en interviews d’un panel de population « représentatif », y perd son latin de racines des mots.
Bon, on l’a bien compris, les actifs ont des enfants.
S’ils restent chez eux c’est la cata économique, alors on renvoie les progénitures à l’école comme ça, ils vont pouvoir retourner bosser.
Le « gouvernement » (guillemets volontaires), nous a bien baladé avec les masques, délocalisés (tiens donc quelle surprise Mr Macron que de constater qu’on est tributaires alors qu’on avait ça chez nous… pourtant il y a peu…enfin, pas la peine d’en rajouter, nous sommes des millions à le penser et surtout à être pris de nausée quant vous apparaissez sur l’écran de moins en moins petit, fini la télé mini format, donc le côté le pire de cette évolution technologique c’est de voir vos tronches en grand format… la nausée… rassurez vous pour le moment du moins, elle n’est pas liée au virus, c’est juste de voir vos expressions de lâches et de fourbes du verbes qui nous la refile… à tous).
Super, la stratégie était simple.
Il suffisait de compter sur ce lot de gentils (et que je salue malgré tout) bénévoles pour se dire que de toutes façons, ça finirait bien par agir et, encore une fois et comme toujours dans d’autres situations (sdf, sous seuil de pauvreté, intégration…), le temps aura fini par vous décharger et hop, d’un coup de baguette magique de volontaires, qui plus est bénévoles qu’heureusement vous saluez (la moindre des choses) voilà qu’on finirait presque par oublier votre irresponsabilité… puisque la solidarité sociale a pris le dessus sur vos incohérences (incompétences ?).

Oh, je ne dis pas que cela est simple !...
D’ailleurs vous avez suffisamment de stratégie du langage pour contrer des dires tels que les miens.
Tirer cette ficelle est parmi vos habitudes, la plus commune, en fait…
Mais bon, je me souviens qu’il y a une petite poignée d’années lors d’élections vous avez joué des coudes arrogants et arrivistes pour en être là, alors c’est un peu comme le texte du mariage, vous savez ce truc qui dit : « pour le meilleur et… pour le pire… ».
Vous aviez pensé que le meilleur c’était vous remplir les poches et surtout vous auto-admirer ?
Et vous n’aviez pas pensé au pire…
Un peu facile…
Trop simple…
Je vous comprends… d’ailleurs…
On n’imagine pas que ça puisse arriver un jour et pourtant…

Votre grande question maintenant est cousue de masques colorés…
« Comment faire pour maintenir nos hauts privilèges et faire croire à la masse confinée et passive tant qu’elle ne sortira pas dans la rue pour reprendre son bordel social en gilets masqués ou en retraités usés que… rien ne sera plus comme avant sans que pour nous, surtout, rien ne change prioritairement et reste comme avant »
Un sacré marasme existentiel… un bien cruel dilemme… pour vous quasi existentiel et de l’ordre de la survie.
Purée, vous en avez surement bavé pour en être là, études, médiocratie estampillée, stratégies dignes du plus haut niveau de bluff du poker…
Il faut continuer dans ce sens… sauf que… confiner fait aussi réfléchir et qu’à force de nous dire que rien ne sera plus comme avant il faut bien réaliser qu’en effet vous risquez de vous retrouver accrochés au porte manteau des vestiges du récent passé.

En fait, oui je les salue ces personnes qui œuvrent au quotidien afin de palier à votre manque, à votre irrespect et à votre inconsistance qui se résume à des « effets d’annonce » non suivis car vous n’êtes tout simplement pas capables de tenir vos promesses, vos dires… mais ça, on aurait dû pourtant se rappeler qu’elles venaient des politiques, donc, d’emblée qu’elles seraient comme une chanson de Dalida, des « Paroles, paroles paroooles… ».
On aura beau rouler les rrrr, j’en soupire de honte…
Oui, chaque initiative effectivement « citoyenne » de quelque taille  qu’elle soit, initiée par qui que ce soit a donc pris le dessus sur vos ronds de jambes et vos réunionites aigües – les gens agissent là où vous tentez de ménager vos intérêts. Ils ont pris en compte le sens réel du mot survie et la simple idée de les renvoyer s’entasser dans des métros bondés, dans des classes à l’organisation improvisée par manque de… ah oui, le mot que vous avez mis en action, vous savez… moyens… puisque vous les avez ôtés… a remis un mot difficile à contrôler dans les esprits et les âmes : panique ! ...

La sécurité passe par la confiance.
Cette confiance à votre égard n’est pas décryptable, il y a trop de zones d’ombres et d’incohérences dans vos consignes qui se contredisent les unes avec les autres.
Alors même si certains se projettent rapidos le 11 avec un sentiment de liberté car ils sont désormais sur les starting blocks, ils reviendront vite à la raison humaine et non malheureusement exclusivement économique…
Celle qu’en place de réellement afficher vous tentez de nous « masquer » en langue de détours et de faux semblants.
Cette réalité effectivement beaucoup la vivent et là encore les mots ne sont pas véritablement suivis de concret…
Ils restent en suspens, comme ces accords d’avant cadence dits suspendus et installés sur la quarte en attendant leur réalisation sonore par la tierce.
En musique tonale il faut que la cadence soit parfaite pour conclure et pour ce faire il y a un accord de dominante au sein duquel une note à fonction sensible va attirer l’oreille pour amener en souplesse ou de façon ferme, cette solution terminale.
Passez à l’accord de 7e de dominante (vous dominez, ça on le sait) et arrêtez de rester suspendus, il est temps de conclure et d’être sur la cadence parfaite de l’honnêteté (en abandonnant la saveur de la « transparence »…) afin de créer un titre crédible et qui permettra, au moins, de s’y retrouver, car là, vous vous êtes perdus en accords trop nombreux pour que la moindre cohérence, la moindre idée de développement agréable à l’oreille puisse seulement se dessiner pour une fin non spécialement heureuse (si l’on arrive à un résolument Majeur ce serait inespéré), mais du moins scolairement honnête.
Médiocre signifie moyen.
Avec votre médiocratie de la gouverne, vous vous sortirez peut être de l’exercice du pouvoir avec un « sans mention » en place de passable ? un 10/20 quoi…
Pas de quoi pavoiser, mais juste de quoi conclure de façon « potable ».

Mais laissons la conclusion héroïque à ceux qui mériteront ces honneurs, vous savez, ces chercheurs, qu'une fois encore vous avez remisé et qui seront salués, n'en doutons pas par l'unanimité dont vous n'avez jamais fait partie d'ailleurs...
Et surtout en ce moment merveilleux, ne tentez pas d'en accrocher la moindre once de gloire personnelle, nous ne sommes plus dupes.

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Kandace Springs, à la voix d’une chaleur dont Prince lui-même disait qu’elle pouvait faire fondre la neige s’est mise au piano qu’il soit Steinway ou Rhodes, elle a convoqué un background de luxe, quelques invités de marque (A.Cohen, N.Jones, D.Sanborn) et « The Women who Raised me », son troisième album est une plongée dans un de ces jazz de clubs enfumés, de ruelles newyorkaises, de scènes sombres et tamisées…
Une B.O virtuelle chargée d’émotions, blindée de feeling qui à chaque inflexion vocale vous fout ce frisson, cette chair de poule qui vous dit que c’est juste bon…
Allez savoir pourquoi, ça ne s’explique pas, ça.
C’est aussi là, dans ce piano simple et tout aussi empreint de cette charge imminente, immédiate, concrète que cette voix dont on ne peut qu’être amoureux…
Une sensualité sans fards, pas de vibes à la c…, pas de frime.
A quoi cela servirait-il quand on dispose d’un tel « organe » ?...
Elle rend ici hommage à ces chanteuses qui l’ont influencé, marqué et vu le répertoire… j’imagine que celles-ci sont revenues, pour certaines, sur terre l’écouter.
Et puis on a de belles surprises comme le clin d’œil beethovenien sous couvert de « I Put a Spell on You » avec la prime d’un Dave Sanborn égal à lui-même, c’est-à-dire toujours au plus haut…
Une reprise de « Pearls » de Sade, un duo amical avec Norah Jones (« Angel Eyes »)…
Le background est aux petits oignons, il s’agit de mettre en valeur sans surcharge ce charisme…

En dire plus ? Non, il faut l’écouter…

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Ah ! Ça fait du bien…

« Live Cream » première partie d’un best of sorti en 69 a été réédité.
Le trio éphémère aux super têtes d’affiche (Clapton/Bruce/Baker) a été ici capturé (et le terme est bien réel) en 68 à San Francisco (Winterland) et LA (Fillmore).
Beaucoup de frime estimait Clapton lui-même qui en pré-guitar-hero en balançait des blues clichés, tellement devenus usuels qu’on les entend partout…
Il en a été non le dépositaire, mais en tout cas l’un des dispatcheurs et purée, sous ce côté jam session tellement typé de l’époque on se régale et il nous régale le bougre…

Le son, d’une part, est juste énorme et parfait.
Le trio aussi d’ailleurs…
Ça se tire la bourre chacun de son côté, et ça fonctionne grave…

Bruce a oublié que la basse pourrait aussi jouer les fondamentales (et tombe, en passant, de bons gros solos) et vient guerroyer avec Clapton qui le nargue du sommet de son manche.
Quant à G.Baker, il n’est pas en reste et il se taille sa place entre les deux, les bousculant, les sollicitant, les contrariant en feux d’artifices drummistiques uniques…
La concurrence était raide avec Jimi et son équipe d’Experience… c’est vrai que côté créatif et barré la planète n’est pas la même.
Pour autant, oublier Cream c’est se priver d’un pan essentiel du rock et ce live est là pour remettre les pendules de ces afficionados de la pentatonique à l’heure.

Ce live est un festival !
Et les mecs sont vraiment d’un professionnalisme qui impressionne (les voix en chœurs, le jeu instrumental pendant le chant, le débridage contrôlé, la présentation des riffs… en live ça fait réfléchir !) et ça, au milieu de la pléthore de productions soit simplistes, soit anarchiques, soit produites sommairement, soit inscrites dans un mouvement mais sans essence, ça fait réellement la différence.

Un modèle qui reste d’une actualité imbattable.
Et ça fait réveiller la torpeur actuelle de confinés que d’entrer dans cette arène surpeuplée, car c’en est une.

Allez, je file au frigo me prendre une bière, la moindre des choses…

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Il en faut pour tous les goûts…
Passer de Cream à…
Mais après tout, ce n’est que question d’humeur, de moment, d’envie et de sensation…

J’ai toujours gardé le souvenir du « Freïschutz » de Weber.
J’ai fait partie des chœurs, enfant dans l’une des représentations parisiennes et les répétitions avant celles de mise en scène se faisaient dans le théâtre, nous étions placés à droite du chef, dans les sièges du public au-dessus ou du moins formidablement bien placés pour être transpercés par le son majestueux des cors.
Je crois même que j’ai presque failli, suite à cette expérience, demander à mon père de m’inscrire pour apprendre cet instrument.

Une histoire de chasse, d’amour, de valeurs…

Le romantisme fait opéra, dans sa plus pure et plus belle expression, voilà ce que j’aimerais simplement retenir de ce monument musical de Weber.
Je choisis sans hésiter l’interprétation inégalée de Carlos Kleiber qui est dans cette veine romantique que l’on désire dès les premières notes et qui ne faillira pas tout au long de l’écoute.
J’y retrouve là tout ce qui m’a fait adorer cet opéra, enfant, et ce sentiment resté là d’un ouvrage magistral, grandiose, unique et essentiel.
Il est des œuvres qui s’imposent à vous de fait.
Le « Freïschutz » s’est imposé à moi directement, sans aucun détour avec une réelle aisance par sa puissance, son réalisme musical…
Des chœurs toniques, des cuivres (des cors) grandioses, des cordes soyeuses et sentimentales, des airs inoubliables.

Chef d’œuvre incontournable…

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Bon pré-déconfinement à tous…
Vous l’avez compris, il va falloir être prudents et redoubler de vigilance (comment ? ils vous l’ont pas dit ?... oui mais c’était en sous-entendu… vous savez il fallait appuyer sur la fonction sous-titre…).
Allez, à la prochaine.
On y croit et remercions vraiment ces initiatives de palliation qui émergent…
du concret… à la place de la nébuleuse…

D’ici le 11, on verra bien…









Commentaires

  1. Je supporte aussi de moins en moins de voir le président et sa clique dans le poste...Je ne vois pas trop comment ils pourraient se remettre de ce fiasco...mais bon je suis sans doute naïve...
    Je ne connais évidemment rien de tes choix ,je tenterai d'abord le Kandace Springs... mais ce que j'apprécie ici c'est justement de passer du coq à l'âne ( si je peux me permettre cette expression..), de l'opéra au jazz...Je m'y retrouve parce que mes ecoutes ne sont pas toujours homogènes...☺

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    1. Un fiasco est bien le mot... et ça y est ils ont trouvé un autre truc pour focaliser - les feux tricolores...
      On est pris pour des cons, mais ça on le savait déjà...

      K Springs a été un super moment écouté plusieurs fois d'ailleurs.
      Oui je suis le plus éclectique possible, cela dépend de l'envie, de l'humeur et de l'activité, bien sûr.
      merci du passage.
      à +

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  2. Je coupe tout.. il parait qu'il est passé causer aux gens !!! Il a dit quoi ?? On va partir à la guerre sans arme, la flippe c'est pas le confinement, c'est de retourner au combat. Marant de prendre en exemple l'Allemagne qui retourne vite au charbon.. on ne parle jamais du Portugal.. doux, tranquille, respectueux, humains .. bref le plus dur commence. Y'aura des comptes à rendre.
    Je vais prendre du Cream en live.. comme sur FB, jeu sympa.. des tuyaux un peu partout. Merci Pax

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    1. Un bon cream pour se remonter le moral, avant lundi...
      Courage.
      THX

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