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Affichage des articles du septembre, 2024

REECOUTES, REHABILITATIONS IV - GENESIS, PETE TOWNSEND, TARIKA BLUE.

REECOUTES, REHABILITATIONS IV Petites piqures de rappel, parfois c’est utile. GENESIS : « Duke » - Virgin 1980. Voilà que Dev’ me fait le rappel. Je me dis que, certainement, faut absolument le réécouter. « Behind the Lines » entre en grande pompe, composé dans la pure tradition prog, grosse introduction instrumentale certainement signée et surtout arrangée Banks, le CP 70 (80 ?) est le piano de texture, la guitare de Rutherford arrose copieusement, le drumming de Phil est juste énorme et monstrueux entre rock avec parfois des écarts/éclats funky. L’entrée dans l’album est particulièrement engageante. Le chant se fait attendre et quand Phil amorce l’affaire, chœurs en sus, c’est obligatoirement emballé et bien pesé. Mais c’est vrai… ils ne sont plus que trois. D’ailleurs ils l’affirmaient haut et fort dans leur précédent album. Et à trois, pfff… ils en abattent de la présence, tellement soudés, tellement collectifs et pourtant avec tellement d’...

QUAND LE JAZZ EST LA … (02)

  QUAND LE JAZZ EST LA … (02) Un florilège d’albums jazz, de quoi satisfaire les amateurs en tout genre. --- TERENCE BLANCHARD « Simply Stated » - Columbia 1992. Antonio Hart (alto sax), Sam Newsome (ténor sax), Rodney Whitaker (double bass), Billy Kitson (drums on « Détour Ahead »), Troy Davis (drums), Bruce Barth (piano). « Simply Stated » est le second album solo du trompettiste directement sorti de chez les légendaires Jazz Messengers, remplaçant de Wynton Marsallis au sein du prestigieux groupe et recommandé par Wynton lui-même. Terence Blanchard, je l’ai beaucoup écouté et apprécié en duo avec son pote Donald Harrison, ils ont sorti des albums comme ici, engagés, sans détours ni équivoques, nerveux, hargneux même, empreints d’une forme de juvénilité excitante. Avec « Simply Stated », Terence Blanchard rend un hommage marqué et plein de générosité mais aussi brûlant en tous sens, à Miles. Le jeu, quelques reprises de la période har...

ROCK POP … (02) … B side (45mn) … confirmation

  ROCK POP … (02) … B side (45mn) … confirmation 01 SANTANA « Moonflower » - Album « Moonflower » - CBS 1977. On ouvre la face B. « Moonflower », le titre, l’album, dès le premier jour, juste après « Carnaval » qui fit s’auréoler un été grenoblois assez formidable. Violetta, s’empare de son carton à dessins, file au supermarché, prend la commande des potes de la classe et elle me pique ce « Moonflower » obligatoire, incontournable… Le premier Santana m’avait enthousiasmé, là encore une copine de bahut me l’avait filé, pas son truc… elle c’était Mike Brant, elle avait même porté le deuil pendant un mois, curieux le fanatisme musical. Et elle avait filé tous ses disques aux potes de la classe, elle ne voulait plus rien écouter d’autre que… Mike… J’avais hérité du premier Santana. « Santana » c’était l’un des moments que je préférais quand régulièrement, à chaque fois qu’il passait, au ciné, au centre culturel, au...

ROCK POP … (02) … 45 mn … Face A - confirmation.

  ROCK POP … (02) … 45 mn … Face A - confirmation. LED ZEPPELIN « Communication Breakdown » - Album « I » - Atlantic 1969. Le premier Zep que j’ai écouté était le IV, impossible de décoller de « Black Dog » que j’allais écouter chaque samedi matin chez mon oncle. Puis ce fut le II et enfin le I, compte à presque rebours. Led Zeppelin ça a été mon modèle rock avec Purple pendant de très nombreuses années. Leur musique évidemment mais pas que. La presse s’en donnait à cœur joie et ça faisait étincelle dans les yeux d’adolescents que cette vision rock de l’attitude. Et puis chaque sortie d’un album de Led Zeppelin était un événement que je fêtais dignement, je le trimballais partout en soirées, je l’écoutais à n’en jamais finir. Je suis même monté spécialement à Paris avec un pote pour voir la sortie du film « The Song Remains the Same » avant qu’il ne passe en « province ». Avec ce titre, tout est dit et présenté. Rober...