MEILLEURS VŒUX POUR 2024


MEILLEURS VŒUX POUR 2024

Chers lecteurs de ce blog et amis tout court et de la musique en général, je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2024.
En résumé à chacun d’y associer les siens…
Et vu 2023, je pense qu’il y aura de quoi faire.

Alors, je vais me prêter au jeu rétrospectif de 2023 – pas sûr que j’y arriverais vraiment, mais je tente.

2023…

Si l’on regarde autour de nous c’est quand même un sacré bordel.

Je ne vais pas m’étendre sur la politique et ses sbires, car là, on franchi d’année en année des degrés de démonstration d’absurdie (ce monde parallèle à celui d’Olivier Rameau), d’égocentrisme, de dangerosité…
De beaux parleurs en excités, on a notre dose…

Les guerres… qui n’ont jamais cessé et n’en finissent pas.
Cette haine, cette violence, cette intolérance de toutes parts.

Notre espace de vie, cette planète qui reprend ses droits et face à laquelle l’on ne réalise toujours pas que, petits, nous sommes, qu’infimes  et humbles nous aurions pu rester.

La vie… la nôtre… qui accumule les difficultés de tous ordres, dettes, « pouvoir » d’achat, tribulations administratives de plus en plus imposantes…



Alors 2023 ?... comme 2022… et les autres avant, on plie le chapitre et on espère du mieux, globalement.

Pourtant 2023 de mon côté c’est, sans s’étendre et pour en rester à peu près à la musique…
Un trio avec des amis (Vincent Minier contrebasse et Eric Berger batterie) qui se sont investis dans le projet suivant mon album solo dédié à la musique de Faton Cahen ((39) PG TRIO joue François "Faton" CAHEN - YouTube), des concerts, une émission de radio (PG Trio joue François « Faton » Cahen – Radio Cigaloun)… bref un projet qui vit malgré l’habituelle réticence des programmateurs à laisser entrer chez eux autre chose que leurs sphères en zone de confort avec labels à l’appui.
Un groupe de jazz fusion qui décolle et là encore se produit, « Story Of » ((58) STORY OF Jazz Quintet - YouTube). Se lançant cette année dans un « tribute to Sade » avec déjà quelques beaux concerts en perspective.
C’est aussi deux duos,
dont Naïma (NAIMA | Écoute gratuite sur SoundCloud) qui a été créé en 2003… et qui continue son chemin forcément amical avec mon ami Jean Marc Eyraud aux guitares – un été chargé de prestations, de partage musical et de titres dont le listing dépasse l’entendement mais qui permet à chaque fois cette fraicheur qui manque tant aux formations existant depuis des lustres
et Jessika and The Rabbit (Stream JESSIKA AND THE RABBIT music | Listen to songs, albums, playlists for free on SoundCloud) avec Bérangère Carrion au chant, pour du jazz mais pas que.

Puis 2023 c’est ce truc nouveau pour moi qu’on appelle la retraite, vous savez ce moment dont on rêve, pour lequel on manifeste, pour lequel on fait débat et que j’ai bien fait de prendre…
Oh pas pour la rupture avec l’enseignement (quoique…), mais surtout là encore avec ce poids d’une administration chronophage qui m’aura fait oublier combien peut être merveilleux ce métier de partage de ce que l’on aime avec qui plus est cette chance de l’enseigner.
L’établissement d’enseignement artistique est devenu un espace régenté par des administratifs protocolaires absolument déphasés avec l’idée d’artistique, de créatif, d’instantané, et simplement d’envie…
Un calibrage méthodique en place d’une écoute de l’élève, un fatras de paperasserie et emails justifiant là aussi l’absurdité et freinant la motivation, le projet, l’envie…
Bref, rien de tout cela ne me manque, juste le partage, dans l’espace dit « classe », avec les élèves en devenir.

En 2023 j’ai aussi réussi, de fait, à tenir un peu plus régulièrement le blog ici présent.
La blogosphère musicale qui, elle aussi, est en panne sèche, même si quelques semblants d’initiatives afin qu’elle vive un tantinet restent parfois (j’insiste sur ce mot) louables.
Mais tout cela, comme moi, est et reste bien vieillissant…
Instagram et même TikTok s’imposent en mode flash, en instantané, alors, qui lit vraiment aujourd’hui et surtout, parfois, qui a envie de lire des propos systématiquement critiques en mode négatif, des enfermements récurrents et antiques, des schématiques en brossage superficiel car non aptes à… être à la hauteur des sujets.
Bref, le mode blog s’essouffle ou se meurt.
Tout ne dure qu’un temps, mais comme pour le disque vinyle ou même la K7… il y aura toujours un regain d’intérêt… alors qui sait, un jour ici la poignée de formidables suiveurs que vous êtes et je vous en remercie deviendra, miraculeusement, petit public et sans pour autant viser la foule, au moins le partage que je tente de faire au mieux, portera plus largement ses fruits.

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En 2023…
Mon compositeur de jazz préféré, Wayne Shorter, est parti rejoindre ses mentors, là-haut dans un espace que déjà il visionnait dans ses rêves musicaux, ce paradis intemporel.
Si vous désirez en savoir plus sur sa carrière, sa philosophie mais aussi sa vie, une série en trois épisodes parle de lui et de son art, sur Amazon Prime.
Juste à ses côtes a disparu David Lindley, rien à voir dirons-nous… oui mais, David Lindley, lui, faisait instantanément sourire, il transmettait la joie, le bonheur par la musique.
Et puis j’ai été touché par le départ de Tony Bennett, mon petit papy crooner favori, celui avec qui le mot jazz sonne comme un acte délicat, romantique, précieux et savoureux.
Jane B a eu, elle aussi le temps de quelques-unes de mes fugaces pensées, difficiles à séparer de Serge, alors c’est resté tel quel, donc fugace.
Par contre Jeff Beck, tout comme David Crosby, qui ont marqué par leur musique, leur jeu, leurs identités respectives ma génération, ne sont pas passés de façon fugace dans l’actualité nécrologique de l’année décidément chargée dans le genre.
Curieusement j’avais entamé, à cheval entre 2022 et 2023 un « autour du Lighthouse Band » qui accompagnait David Crosby et…

En 2023, j’ai pas mal parlé de musique classique.
Je crois bien qu’avec l’âge mais aussi les heures à jouer pop, jazz, funk… la porte de sortie vers cet ailleurs où tout est grand, beau, pensée, esprit et âme, émotion et richesse sonore m’est nécessaire…
Alors sans distinction, de Mahler à Haydn (dont je vous recommande vivement les albums qui vont s’échelonner sur le thème Haydn 2032, par Giovanni Antonini et Il Giardino Armonico, déclinant toute son oeuvre), de Haendel à Mozart, de Bach à Rachmaninov, mais aussi avec enfin sur le « marché » de l’écoute, ces femmes compositrices, le classique remplit largement ma vie audiophile.
En 2023, j’ai opté définitivement pour le streaming via Qobuz, cette plateforme qui propose une orientation différente me semble-t-il.
Des articles, des livrets, un son HD…
Tiens, ils viennent de m’envoyer mon box-office d’écoutes de l’année…
C’est toujours intéressant de savoir vers qui l’on penche régulièrement.
Eno, Harold Budd, Keith Jarrett, Tony Bennett et Bill Charlap y figurent en pole position…
Avec le dernier Lukather, Jeff Lorber mais aussi le music for installations de Eno (encore) et bien entendu mon album solo dédié à Faton dont j’ai détaillé tous les recoins du mixage final sur les plateformes.
Il est vrai que l’album de Eno fait partie avec le classique de ce que j’écoute le plus régulièrement dont le titre « i Dormienti », juste fabuleux et qui m’apparait comme un mystère.

En 2023, j’ai n’ai bien sûr pu éviter le jazz, m’aidant pour cela de, justement, Instagram et des profils de certains disquaires ou collectionneurs du monde entier mettant en avant des albums oubliés, des pépites rares et merveilleuses…
Free, fusion, classic…
Le côté lumineux du réseau social.
Et puis il y a eu ces échanges avec ces compil’s à thématiques, révélatrices parfois et faisant débats, là aussi…
Je me suis également amusé à chercher du côté des labels, quelques disques emblématiques, oubliés, curiosités… certains estampillés par le « son » d’une époque.

La nouvelle rubrique « à eux la parole » a été suivie de lectures, Eloïse poursuit son bonhomme de chemin artistique (Olympia en Novembre…), a sorti son nouveau single (« Je t’abîme ») – bref, dans la lignée de ses propos ici.
D’autres jeunes artistes seront à l’honneur ici, le plus dur sera de caler le temps des interviews et d’installer un rendez vous blog, mais aussi dans leur emploi du temps pour que ce soit aussi retrouvaille et convivialité.

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Alors 2023 se referme et 2024 s’ouvre avec des perspectives que l’on voudra(it) plus enchanteresses.
Heureusement, ici l’on parle principalement de musiques, avec le moins d’œillères possibles si tant est que cela puisse être et l’on continuera à le faire si tant est que le temps et l’envie me le permettent.
En tout cas, merci à vous de suivre ici ces partages musicaux, d’en débattre parfois, ce, pas forcément en commentaires publics mais aussi par email personnels, ce qui augmente le sens de cet espace blog créé il y a bien longtemps… sur un  coup de tête, une envie, un pourquoi pas et devenu tant habitude qu’addictif.

Bonne et heureuse année, en musique(s), chers amis lecteurs et mélomanes curieux.
Bien à vous.
P.G.




Commentaires

  1. Hello Pascal, Enfin, tu balances ta musique. Yeeeeeeeeeeeeeeeeees. Je vais écouter d'une oreille attentive. Et réécouter les chansons que je connais. Partager Sa musique, y'a pas mieux. Merci à toi. Je reviendrai dire plein de méchancetés. Bon Week. Eric

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    1. ;)
      De temps en temps, pourquoi pas ?...
      Alors profites...
      Bon Week end
      Merci :)

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    2. Et merci pour ces voeux. Comme aime le souhaiter ma tendre maman "A ton Bonheur" j'aime ce voeux plein de bienveillance sans orienter le souhait et aussi sans tentative de définition. j'écris tandis que "I Dormienti" déploie son atmosphère. ENO dont j'ai beaucoup écouté "Music for Airport" dans ma pleine période Klaus Schulze, Tangerine. C'est par ton papier que j'y retourne, rien tenté depuis des dizaines d'années car pas encore trouvé le moment d'humeur, le lieu adéquate. Bien content que malgré ton analyse lucide sur ce qu'apporte le support BLOG tu y restes. En ce qui me concerne tu fais parti du "gout des autres" et j'aime l'influence. J'aime dire que "ce que j'aime m'intéresse moins" J'ai encore quelques cailloux à placer chez toi.

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    3. Et merci pour ce retour,
      Les lectures et commentaires se font rares - mais j'assume ce souhait initial d'inciter à lire et découvrir plutôt que de survoler...
      L'année commence, a commencé et heureusement que je ne parle que de ce qui gravite autour de la musique, mais presque pas que... car sinon, vu cette actualité de dingues, on ne saurait plus trop guère (guerre-s) souhaiter.
      Alors on se raccroche à nos évasions.
      A chacun les siennes, moi c'est et reste écouter (et non voir) la musqie (et en faire, bien entendu et en disant faire je réalise qu'avec l'âge j'arrive presque à me débarasser du terme... en jouer)...
      Ce Eno avec Music for Installation est une véritable plongée atmosphérique...

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