DU NOUVEAU ? ...


DU NOUVEAU ? ...

Juste une question… que je me suis posé à l’écoute récente du premier album qui va être chroniqué ici.
Nouveau parce que ça vient de sortir ?
En ce cas, du nouveau, y’en a un paquet…
Ou nouveau parce que la musique, la direction artistique, le ton même apportent quelque chose de… nouveau, d’inédit parfois, de réapproprié aussi.
Avec des etc.

On se pâme donc face à un nouvel album, un/e nouvel/le artiste, interprète ou autre plus ou moins charismatique personne(age).
Si la production, l’enrobage, le marchandising, le concept sous angles d’actualité prennent le dessus, alors on s’en va crier au génie, l’on va s’émouvoir inconsidérément parce que, oui, effectivement, ça tape et ça touche là où l’on est sensibles.
Alors, plus ça va « ratisser » large, plus ça va être plébiscité dans la presse, idéalement de tout ordre - c’est fait pour ça.

Pour autant, une fois cette réflexion que je me fais en toile de fond -derrière l’écoute paresseuse, flatteuse, agréable, plaisante, émouvante (parfois), sensible ce qui est essentiel, chargée de repères plus ou moins balisés qui rappellent par-ci, par-là, ce petit quelque chose que chacun assimilera à… sous couvert d’une relative in-identité recouvrant paradoxalement une personnalité heureusement artistique – devrait elle forcément gâcher l’entrée en plaisir immédiat.
Certes non…
Puis certes un peu, à force d’écoutes où l’on entre un peut trop facilement dedans, comme dans un piège…
Certes finalement oui, un peu et parfois beaucoup même.

Alors l’on se dit que l’on est passé à côté d’un truc… probable.
Alors on se dit en se raccrochant à nos bouées du passé qu’enfin on serait là face à de la « vraie musique », vintage personnages que nous sommes (que je suis trop souvent)  - comme si finalement, nous nous retrouvions véritablement face à une réelle « nostalgie » et que les zones multiples de confort savamment et intelligemment proposées insistent sur notre affect passéiste.
Le fameux : « c’était mieux avant », « avant au moins… », « rien n’est plus comme avant », etc.

Dans quelle (juste) mesure un relatif recul est-il possible face à … la … nouveauté.
Et qui plus est quel choix, quelle incitation, humeur ou envie face à la pléthore de ces nouveautés désormais accessibles à profusion via plateformes, youtube etc.
Si ce n’est, encore une fois et je boucle la boucle, se laisser influencer par une presse qui n’en est plus une (elle ne l’est plus depuis bien longtemps), nos blogs qui périclitent, espaces d’expression « libre » dans lesquels finalement l’on adhère par affinités se laissant influencer car similitudes de goûts, de choix et donc parfois autour de cela, découvertes parallèles à ces zones là encore de confort dans lesquelles nous aimons nous cocooner sans être par trop brusqués.

Ciblés par quelques ffff, chocs de la musique, références inrocks ou autres pointages du doigt, des artistes, leurs albums, leur « musique » ou leur voix, instrument… sortent alors, comme au bon vieux temps … du lot des autres.
Ces mêmes autres pas forcément meilleurs ou pires se retrouvent face à : « j’ai loupé le coche » - il suffit parfois d’un éclairage, d’une personnalité singulière, d’un effet de mode, d’un certain nombre de likes, bref… et tout bascule.

Donc retour, l’on se pâme…
L’on croit avoir en mains la nouvelle pépite, l’artiste du futur, la vérité artistique… et puis un jour, si cela n’a pas marqué un moment précis de notre vie, impacté celle-ci d’une façon ou d’une autre, alors l’on se demande ce qui a bien pu, une fois l’effet kiss cool passé, provoquer un tel engouement à l’époque de la part de la « presse », des relayeurs ou non (blogueurs dinosaures)  et bien sûr de nous-mêmes.

On a tous eu un choc.
Il reste parfois intact même après des écoutes successives et une sorte de par cœur tant physique que mentale.
Et d’autres fois, si ce n’est pas … relié … à quelque chose de notre vie, l’interrogation apparait.

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ANOHNI / Antony and The Johnsons – « My Back was a bridge for you to cross » | ROUGH TRADE 2023.

C’est par cet album plébiscité de part et d’autres que m’est venu cette longue réflexion.
Je l’ai d’abord écouté dès sa sortie, de façon totalement curieuse et sans la moindre « influence » extérieure, listé parmi le stock de nouveautés proposé sur mon streaming et me semblant, malgré une pochette qui repousserait (subjectivement) tout à chacun, intéressant.
Je me souviens m’être trouvé face à une sensation de redite musicale aisée à écouter, agréable et plaisante, facile, un truffage de clichés habilement mis en forme afin d’un produit haute gamme où commercialement nombre pouvaient s’y retrouver.
Spectre large, ratissant toutes étiquettes et porté par une voix qui sans avoir la moindre connotation d’exceptionnelle, faisait largement son effet d’émotions calculées.
Je crois l’avoir écouté plusieurs fois même, embarqué dans ce tourbillon confortable, aisé, appréciable et lisse.
Alors (je fais toujours le chemin inverse) je me suis rendu compte que cet album avait une presse considérable et là…
Je me suis demandé si le public avait à ce point besoin de retrouver ses vieux repères et j’ai réfléchi que si c’était réellement le cas (et ça l’est à n’en douter), cet album tapait grave dans cet axiome.
Une nouveauté donc, sans rien de réellement nouveau.
Alors dirons nous y’en a des tonnes comme ça et finalement, en fait-on des tonnes à chaque sortie de chacun d’eux ?
Non…
Donc certainement qu’ici y’a un truc en plus…
J’ai creusé et musicalement, même vocalement voire instrumentalement, en orchestrations (si l’on peut mettre ce terme ici…), rien.
C’est donc encore une fois une question d’image, de propos, de « visuel », etc. qui fait prédominer l’affaire.
Je n’ai strictement rien contre, après tout.
Comme je n’ai rien contre ces guitares qui arpègent à tour de doigts et qui pour faire rock se saturent parfois, ni contre cette rythmique pop de base qui n’apporte rien d’autre que le fait qu’elle soit « jouée » en place d’être « programmée », ni encore contre ces pianos dignes d’un élève de 5 années max de cycle d’études, ni même contre cette voix androgyne qui joue avec calcul sur nos émotions et nos affects, avec une parfaite maitrise et un talent bluffants, mais un bluff calculé et aseptisé.
Les compos, forcément elles sont soignées, étudiées et travaillées pour le plus grand nombre.
Alors mode oblige, on emballe le tout de sonorités vintage, chaudes, histoire de « toucher » encore mieux et c’est réussi.
Oui, c’est réussi…
Et ça marche et ça a marché, car qui aurait parié (là aussi chapeau le coup de marketing) qu’avec une pochette aussi hideusement repoussante la moindre chance de dépasser l’écoute du curieux de base ait pu être possible…
Il y a forcément un truc… vous inquiétez pas, je continue à le chercher, mais je vais pas y passer ma vie…
J’ai d’autres nouveautés ou de nouvelles vieilleries à écouter et ce n’est pas ce qui manque.
Pour autant, ne boudez pas ce nom – là aussi subtilement imaginé pour créer l’imprégnation dans vos mémoires, car une fois « retenu » il sera difficile de l’oublier… comme quoi ici, rien, strictement rien n’est « hasard » - après tout ce n’est pas tous les jours qu’on peut sous couvert de « nouveauté », faire un gigantesque bond dans notre cher passé.

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JB DUNCKEL « Paranormal Musicality » - Warner Classic 2024.

Nouveauté encore, JB Dunckel (vous connaissez ? C’est le cofondateur du duo Air) sort ce « Paranormal Musicality », dédié à sa professeure de piano, partie pour un autre espace, pas que musical.
Du piano…
J’aime inconsidérément… le piano…

J’ai toujours aimé et accroché à Air, cette musique qualifiée de French Touch, oscillant entre un Vangélis relifté et un Eno presque dés-ambientisé…
Une vraie pop classieuse, bien souvent instrumentale et produite avec ces outils vintage qui firent pâlir en leur temps tous ceux qui, croyant que la modélisation FM était l’avenir, avaient vendu d’occas’ leurs vieux synthés analogiques… (d’autres le firent, les malheureux… avec le vinyle…).

Rien de vraiment « nouveau » dans cet album, mais on reste dans et sur la lignée, en plus introspectif et solitaire, intimiste et personnellement rétrospectif, du célèbre duo.
Une identité qui se cible immédiatement dès les premières notes de JB Dunckel et pour lui, la nouveauté, c’était dans le passé.
Aujourd’hui il n’a pas grand-chose à défricher, il peut se contenter et il le fait, avec grâce et talent, de logiquement et simplement… continuer.

J’aime cette pause permettant un hommage marqué à son enseignante qui l’a fait « entrer » dans la musique – il lui en est reconnaissant, ne peut l’oublier, elle fait partie de son ADN et cela ne peut que me toucher, il va de soi.
J’aime cette simple idée de l’exprimer de façon pure, au piano.
Le ton est mélancolique, tonal, épanché avec pudeur.
Sa musique s’écoule…
Mais cela n’a pas sa place dans une écoute de « musique de fond », on s’en rend très vite compte car sa musique développe et s’enrobe, au fil des plages, d’un véritable sujet.
De ce véritable sujet.
Bien sûr l’on n’échappera pas aux référencements que l’on voudra bien accoler à chaque titre (à certains titres) dans lequel l’on plonge sans vraiment y être préparé car cela se fait naturellement, tout seul.
Des flashs…
Ravel-Debussy, l’école minimaliste américaine, Chopin, Satie, un romantisme d’expression, une nouvelle cathédrale qui s’est engloutie, qui sait… normal quand on a étudié le piano que d’avoir sous ses doigts des réminiscences réflexes…
Une « culture » de l’instrument.
Mais on se rend vite compte que cela s’efface rapidement à l’écoute car il n’y a ici ni pastiche, ni imitation et cela met cette « nouveauté » à une autre place que sur un axe consistant à récupérer en ratissant le plus large possible à des fins médiatiques et commerciales.
Il s’agit ici d’un artiste en pleine possession de son propre langage, avec sa vie, sa culture, ses expériences et tout cela passe – avec qui plus est cet hommage respectueux et introverti – par son piano et son imagination émotionnelle musicale.

Je me suis laissé embarquer (et je continue à le faire) par ce piano poétique, évasif, hors temps, à l’accord ancien et pas forcément parfait, ce qui renforce cet espace intime entre pensées du passé et son expression actuelle. Un espace juste partagé et à partager.

Là pour sûr l’on parle bien … d’art.

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FELICIA ATKINSON « Image Langage » - Shelter Press 2022.

Art toujours…
Il existe très certainement des univers cérébraux parallèles dont la porte d’entrée est cachée dans un recoin de notre/votre esprit.
La musique et les images qui y sont projetés, quand, par hasard, l’on trouve la clé et que l’on a franchi le seuil, semblent comme neutres, diaphanes et irréelles.
S’entrecroisent alors des sonorités démultipliées, parfois lucides, d’autres fois tant obscures que mystérieuses, un spectre de textures inédites sans pour autant sembler, étonnamment, inconnues.
Lors, l’être humain s’apparente de façon logique à une voix féminine qui développe et raconte, apaise et insiste, sans aucune réelle autre présence qu’être juste là, à remplir l’espace-temps.
Seul objet commun planté parfois là au milieu de ce décor blanchâtre… un vague piano dont on croit reconnaitre le son resté, en mémoire du passé, familier.
Puis l’on se rappelle – si on l’a fait un jour – l’une de ces « visites » dans ces salles blanches de musées ou d’expositions contemporaines, avec ces œuvres de totale abstraction face auxquelles notre esprit s’évade… et l’on se dit que nous somme surement là face à cette abstraction mais version sonore.

Felicia Atkinson est une compositrice française née en 1981.
Son « travail » de production musicale est présenté comme une mise en exergue d’improvisation, de science-fiction, de composition, de hasard, de bruit et de poésie.
Une musique caractérisée par l’usage de drones, de pulsations, de voix et de réverbérations.

cf : wikipedia.

J’ai découvert sa musique et son univers parallèle il y a peu et trop peu d’ailleurs, car si j’avais eu cette rencontre en 2013, avec son premier opus « Visions/Voices », celle qui se produisait sous le nom de « je suis le petit chevalier » serait immédiatement devenue le réflexe sonore dont j’aime à emplir mon espace quotidien afin qu’il disparaisse de ma pensée et s’emplisse d’autres visions cérébrales.

Si le mot « nouveauté » devait avoir un certain sens, non lié à l’idée d’une « sortie » nouvelle de tel ou tel album, mais bel et bien sur un plan artistique, j’aimerais ranger sa vision sonore de ces images et langages sur la petite étagère où la nouveauté créatrice artistique ne contient, depuis l’entrée en ce XXIe siècle que peu de « recueils ».

Il se passe quelque chose d’autre ici…
A vous d’aller découvrir quoi, car, une fois que la petite porte se sera ouverte, c’est à chacun de faire son propre chemin dans cet espace où tout est neutre et à découvrir, où l’on peut rester immuable, cheminer, observer, déambuler, admirer… mais jamais… passer sans que notre âme n’ait été touchée, interpellée, ou juste effleurée.




 




Commentaires

  1. Je profite d’un samedi à la froide campagne pour faire musique et blog fidèles.
    Pour commencer l’évocation du passé, j’ai suivi un raisonnement que je partage, c’était pas forcément mieux avant, avant c‘était différent, et même qu’avant il y a eu un autre avant différent etc.. Le Utubeur s’est concentré sur un seul « avant », le vinyle de deux faces de 20 minutes. Ok avant il y a eu les chansons isolées, la radio etc… Puis le vinyle, c’était au moins une écoute de 20 minutes parfois 40 si la face incite à retourner le disque. Une écoute de 20 minutes c’est différent du streaming. Pour STAIRWAY TO HEAVEN il fallait attendre l’écoute de trois titres. En l’écoutant donner cet exemple je remarquais que j’avais peu écouté la face B de ZEPPELIN IV.
    Donc avant des artistes préparaient un ensemble de chansons pour faire un tout.
    Il a raison les plateformes d’écoute, le CD ont dû pu changer l’approche. Pourtant il semble que des artistes s’accrochent, en tout cas dans les exemples que tu cites ils gardent l’esprit de ce TOUT regroupant plusieurs créations.
    Pour ANOHNI, en ce qui me concerne, il a raison, je ne l’ai écouté qu’une seule fois, tombé sous le charme de trois titres, ceux que j’écoute parfois, puis deux fois j’ai écouté les autres titres pour vérifier s’il n’y avait pas une perle qui attendait plusieurs écoutes.
    Oui la pochette… Imagine en format vinyle ! Remarque sa voix m’a conquis sur « Bird Gerhl » et depuis je mets de côté les titres qui me touchent et j’accroche des *** **** pour les retrouver ensuite. Impossible à l’époque des vinyles.
    JB DUNCKEL Ton papier m’a d’abord fait replonger dans son chouette album 2022 CARBON qui m’a bien séduit sans trop de difficultés d’écoutes, comme toi j’ai beaucoup apprécié AIR qui a su à l’époque se faire remarquer et justifier la tiquette « French Touch », ensuite une écoute pas assez attentive de cet hommage pianistique. Mais je comprends bien à ta lecture ce qui t’a touché au-delà de la création musicale.
    FELICIA ATKINSON, renvoie au commentaire fait à Charlu sur Sylvain Chauveau. En fait dit autrement, si il y avait moyen d’associer le bon moment d’écoute à une œuvre méritante, que de temps, de révélations gagnées. Pour éviter les mal-entendu et les rendez vous manqués. Mais cela sert à ça nos échanges et cela remplace les écoutes partagés… d’avant avec les copains
    Chouette papier

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    1. Après un gros week end, je prends le temps de te répondre...
      Sur le conceptuel de l'organisation d'un album, d'une part et de la musique en général.
      En classique l'on est rivés, cadrés, axés sur et par "la forme", celle ci induit un développement et l'écriture plus ou moins créative, habile ou simplement faite de schémas enseignés... d'école.
      Je saute dans le temps.
      Les formats d'enregistrements ainsi que la mise en espace du son avec le studio ont finalement repris ces schémas sans réellement le vouloir, ou l'affirmer. Que cela soit du domaine du "concept album" ou plus simplement de l'organisation de chansons "avant" on achetait, on écoutait et on en avait parfois la patience - sauf si le titre le plus attachant se trouvait à mi parcours (l'exemple du stairway du IV est excellent pour cela) - d'aller intégrer ce puzzle de titres comme un tout.
      Aujourd'hui c'est le titre seul en lui même qui doit représenter un "tout" et de façon immédiate, efficace, accrocheuse.
      Mais ce format chanson peut receler de véritables pépites innovantes.
      Bon, fort heureusement on aura toujours des créateurs qui raisonnent autrement, pas forcément comme "avant", mais autrement et forcément ils puisent leurs inspiration, culture oblige, dans des bribes "d'avant".

      j'ai lu tes comm's chez Charlu puis ton retour chez toi avec cette immobilité interchangeable entre infime évènement qui ne change pas "grand chose", et ce seul retour sur soi qui introverti les choses et donne valeur à "toutes les choses".
      C'est un peu l'histoire du point noir sur la toile blanche et le débat du pourquoi créatif face à ça...
      Je me suis bcp amusé avec mes élèves et étudiants à lancer ce paradoxe, l'art n'étant pas spécialement ce que l'on voit (entend, etc.).
      Ce point... où ? de quelle taille ? parfaitement rond ou... ? et quelle nuance de noir ?... il reste cependant le leader de la première "vue", même s'il est infiniment petit.
      Ce fond blanc... de quel blanc ? quelles dimensions ? quelle texture ? mat ? brillant ?
      Quelle perspective cela va t'il développer, quel sens cela induit il , quelles questions à part, j'en fais autant cela soumet il ? et tant de etc.
      Donc l'art s'invite en toi et il n'est plus là de la même façon, la démarche est intérieure, pas codée, pas cartographiée...
      Alors je passais aux pièces infimes de Webern, pour orchestre et l'on remarquait que l'on pouvait en parler pendant trois heures et qu'il semblait impossible de s'interrompre de le faire car elles suscitaient autre débat que la seule musique, puis l'on passait à une oeuvre classique "commune" et l'on se rendait compte qu'elle ne s'expliquait que d'abord par la musique, puis par son contexte "d'époque", historique ou autre, son inspiration, etc. c'est déjà énorme, mais avec le contemporain l'art a pris le tournant d'interpeller au plus profond de soi et de ... questionner.
      ANOHNI a finit par m'insupporter, mais ça tu t'en doutes.
      Pour les deux autres, Dunckel est un excellent album que j'écoute avec ce plaisir de la nostalgie.
      Quand à Felicia Atkinson, je prépare un gros "dossier" sur sa musique, à lire prochainement ici.
      Car elle, peut être bien, c'est le concept du fameux point noir sur toile blanche...
      merci et bonne soirée.

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  2. Tiens, Felicia a justement bossé avec Sylvain CHAUVEAU.. des univers qui se télescopent. Felicia, et toutes ces productions, collaborations, ses labels, son "Je suis le Petit Chevalier". J'ai découvert via le label Home Normal en 2010 et son "O RE GON", puis j'ai fouillé, puis je suis tombé sur une de ses cassettes, petit chevalier justement, paysagiste sonore "introvertie" troublantede par chez nous. On en parle pas souvent, merci pour ça ;D

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    1. Oui, on n'en parle pas souvent, t'inquiète je suis en train de réparer ça, mais chroniquer l'intégrale de sa production ça me prend du temps...
      Mais ça vient...
      merci d'être passé et via dev' j'ai fouillé sur vos échanges et chaveau bien sûr.
      j'y reviendrais aussi.
      bizs

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