CONS… IN FINE…

 CONS… IN FINE…

Allez, c’est reparti mon quiqui, retour case départ at home.
Mais bon, faut aller bosser tout de même.
Le casse-tête des dérogations est la nouvelle préoccupation, les chiffres sont certainement et effectivement alarmants et la prudence redevient de mise.
Redevient ?
Ah oui, cet été, c’est vrai, notre parallèle covid s’était mis(e) en confinement, certainement, lui(elle) aussi s’octroyant une pause vacances méritée et le(la) voilà qui, avec la rentrée, le boulot quoi… revient.

Sursaut de responsabilisme compulsif, la politique a « réfléchi »…
Ici elle s’offusque en stigmatisant les jeunes, devenus fêtards irresponsables.
Bon des crétins y’en a partout et des irresponsables aussi et de tous âges et toutes catégories, alors… Mais il faut bien montrer du doigt et en même temps surtout aller interviewer en sélectionnant les accros du bistrot, les rebelles, qui de tout’, s’éclatent en comité at home après couvre-feu, emmenant avec eux le duvet permettant de rester entre potes…
Soyons sérieux… ce tri médiatique n’est pas le reflet majoritaire et c’est bien entendu manœuvre que cela – les présentateurs de journaux TV sont entrés depuis longtemps dans le vecteur artistique de la manipulation de masses. Ils savent faire.
Allez, hop, du coup on ferme bars, restaus, etc…
Oh, je les ai vus cet été ces professionnels côté gestes barrière, côté sécuritaire ils étaient crevés et au taquet et ils ont mis le paquet et pourtant c’est encore eux qui morflent…
Ils gueulent à l’injustice, à l’iniquité… ils ont raison.


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La terreur…
La couardise et la lâcheté…
La connerie et ses répercussion.
Une bande de zozos gauchos à l’humour qui n’appartient qu’à eux s’amuse à faire des étincelles en frottant deux fils sensibles, sous l’auréole de la liberté d’expression et se regardent fièrement dans le miroir, autosatisfaits de leur provoc’ récupérée d’un côté par un conglomérat de législatif et d’amalgame philosophico/politico inextricable, de l’autre par des furieux incalculables et incontrôlables.

Allez, demain, je vais ouvertement me foutre de la gueule d’un de mes collègues de boulot, ça en réunion publique, je vais l’humilier, l’attaquer verbalement au plus profond de ce qui lui est cher…
Au sortir il va probablement me casser la gueule mais je vais lui rétorquer, avocat à l’appui, que j’ai le droit à ma liberté d’expression, que ce n’est « pas grave », c’est juste de l’humour…
Je ne suis pas sûr que ma hiérarchie appréciera… et pourtant… imaginons cela en similitude…

On sait tout cela sensible, d’accord il faut garder la possibilité et le droit de s’exprimer librement, je le fais d’ailleurs et j’en ai le droit, parait-il.
Mais bon, on m’avait inculqué un truc genre la liberté s’arrête là où elle impacte, où commence celle d’autrui.
Résultat…
On a lâché les chiens et la folie… et l’irrationalisme. Ils ont tué, incapables de tout relativisme, de tout recul et de se dire qu’après tout, au fait… c’est de l’humour…
Un peu de raison serait de mise…
Un truc en mode consortium faisant appel à l’intelligence.
Hmmm… l’intelligence…

‘tain, on n’en peut plus les mecs là…
Déprime, désolation, colère, injustice, frustration, résignation, incompréhension, fatalisme, moutonisme, égoïsme, abrutisme, capitalisme, populisme, syndicalisme, macronisme, gauchisme, haine, intolérance, entrave, j'm'enfoutisme, racisme… seront-ce les seuls sentiments et mots que l’on va être capable de léguer à nos enfants ?...
La mort contre la vie et non l’inverse ?



Solennel dans son éternel costume bleu, Macron, qui s’est rapidement - et certainement conseillé par des professionnels du médiatique – rappelé du pouvoir symbolique de La Sorbonne a « bien parlé ».
Il a vanté les mérites de l’enseignement et des valeurs que celui-ci est sensé promulguer.
Il a parlé de « notre culture », d’écouter de la musique, de lire…
Ah la vache, j’en ai pris un coup !
Quoi, Macron a lu des bouquins autres que relatifs au PIB, à la finance et à la stratégie du pouvoir ?
Waouh… merveilleux…
Macron connait donc Baudelaire, Rabelais, Rimbaud et peut être Platon… souvenirs de lycée, probablement… merci Brigitte, du moins pour ça – ce truc en tronc commun qu’ont eu tous les lycéens… ça aura au moins servi pour citation dans son discours.
Quoi, Macron écoute ou a écouté de la musique ?...
Incroyable…
Et il parle de… culture ? Lui ? ...
Ah…. ….. …. bon.

C’est certainement, pardonnez mon humour caustique (si son entourage me lit j’espère que lui qui prône la liberté d’expression humoristique sera en mesure de ne pas se vexer… il faut savoir rester sur nos valeurs a-t-il dit), la révélation en point d’orgue de ce moment où l’émotion nous a tous gagnés car ce prof, tout comme l’ensemble de la profession à laquelle j’appartiens, ne méritait absolument pas ça.
Il avait l’air cool ce gars, respecté et écouté des élèves, apprécié des collègues et aimant son boulot.
Car c’est sûr qu’aujourd’hui prof c’est vraiment une vocation, un altruisme, un choix et vite une galère, alors, pourquoi lui ?
Ah oui, je remonte plus haut…

Il faisait juste son boulot, les gars… rien de plus et forcément, dans son boulot, l’actualité et tout ce qui se rapporte à certaines des valeurs rappelées et serinées ici pour être vite remises entre des parenthèses pratiques à utiliser par nos gouvernants, il se doit d’en parler…
Hé oui, un prof d’histoire quoi… et putain, l’histoire… c’est pas joli joli, enfin si, aussi parfois, mais pas souvent… c’est émaillé de cons arrogants, de prise de pouvoir, de guerres de territoires et de religions… d’holocaustes et tout et tout, d’éradication de peuples… vous en voulez encore ?
Bon inutile car vous aussi êtes allés en cours, comme moi.
Vous avez aussi eu des cours d’instruction civique, les plus vieux, comme moi donc…
On nous disait avec des bribes de textes de lois ou des pamphlets ce qui était bien… et pas bien du tout…
Des règles sociales donc, réinculquées à coup de gueule bien plus tard lors de ce service militaire obligatoire où malgré pistons et petites magouilles, en classes, du moins, tout le monde se retrouvait dans un dortoir puant la chaussette de marche forcée et le pet de tambouille.

Dans la foulée, Nice et c’est là ce qui m’atterre… juste parce que l’on va prier ?...
La petite mamie, le bon sacristain embauché pour l’organisation paroissiale, la mère de famille…
Tout ça comme rebond de ce détonateur initial…
Le prix payé par l’innocence, la véritable liberté quotidienne de croire.
Cher le prix tout de même hein… les humoristes…

Moi perso, en grand humoriste dessinateur prônant ma/la liberté d’expression qui consiste à me foutre de la gueule de tout et pour tout en mode provoc’ je me poserais la question… de savoir si ce prix là au nom de mes convictions se disant libres et républicaines, voir laïques… valait vraiment la peine d’être payé de la sorte.
On apprend aussi que parfois il faut fermer sa gueule surtout quand elle est comme savent si bien le faire ces abrutis provocateurs, grande.
Si j’étais eux je s’rais pas fier comme le chante si bien Véronique dans une chanson à effet inverse et cruellement tellement d’actualité.

Car dans les deux sens en effet y’a pas de quoi.
Et pourtant ils le sont et restent, tellement sûrs de leurs convictions et de leurs actes au nom de…

J’en ai ras le bol en fait de ces cons, tous autant qu’ils sont.
Ce conglomérat qui prend le pouvoir et la parole et nous impose tout et rien que la prostration, la peur ou encore la léthargie.
On est saturés et les médias nous saturent, trop heureux d’avoir encore et encore de quoi peser abondamment sur les masses qu’ils veulent rendre con, in fine.

Je pense à ce prof, qui aurait pu être un collègue, un parent d’élève, pourquoi pas…
Bien souvent les enfants de professeurs de collège ou d’écoles sont "apprenants" en musique, car la volonté de culture passe par cette éducation musicale.

Une vocation de transmettre et de mettre à plat les esprits par l’intelligence et la réflexion, usant d’un fait d’actualité pour illustrer une philosophie, une éthique sociale et le voilà cible de ce qu’il aura tenté toute sa vie de façon pacifiste et altruiste d’endiguer…

Face à ce vide sidéral qui scelle l’incompréhension il va convenir que les politiques qui ont laissé l’éducation aux mains de la démagogie la plus perverse ce, depuis des lustres, afin d’illustrer par ministres réformateurs successifs l’idée de rester dans l’histoire… reviennent non en arrière, ne soyons pas passéistes, mais à une réelle revalorisation assujettie de concret de nos métiers engagés dans ce que justement ils ne savent seriner qu’en discours et non en actes.
On aura vu, entendu des déterminations à ne pas céder, lutter, etc…
Comme toujours la politique s’est désengagée et les moyens ainsi que les dispositifs afin de résultats concrets permettant - dans un futur qui semblera maintenant lointain car le mal est gangréné depuis trop longtemps – simplement qu'une cohérence entre le discours et les « idées » et leur mise en œuvre dans la réalité à long terme, soient loin d’être... ne serait-ce... qu’imaginés.
L’initiative individuelle reste, est restée et restera certainement.
Comme toujours elle se planque car jugée, jaugée et récriminée parfois par les hautes autorités administratives incapables de les prendre en compte pour évoluer alors que c’est bien de là qu’il faudrait actuellement réfléchir, avec les acteurs du terrain et non ces zozos syndicalistes assis sur leurs pouvoirs autocrates aux vertus egocentriques.
Tant que le terrain ne s’invitera pas à la solution, tant que les pros du bureau les imagineront, ces solutions… il y a fort à réaliser que le symbole républicain souhaité de Mr Paty, forcément engagé dans cette dynamique d’initiative de faire bouger, à sa seule échelle, et le drame dont il a été victime ainsi que tous ses proches, ses élèves et collègues, ne reste que symbole.

Je repense furtivement à « la gloire de mon père » - l’instituteur, le symbole, la mission et la responsabilité inhérente et réellement soutenue.
L’altruisme, le don de soi et le respect…

Respect Mr Paty.
Oui, Macron, en dehors de mes considérations, a « bien parlé » et il a su rendre un hommage digne et respectueux ce jusqu’au choix d’une Marseillaise dénuée de tambours et trompettes mais remarquablement jouée par un ensemble de cordes, augmentant forcément le pouvoir solennel et émotionnel de ce moment où chacun a pris la mesure de la gravité d’une situation qui désormais échappe, inquiète, hante.
U2 a donc côtoyé l’hymne national chargé d’une mission commémorative émotionnelle rappelant que la musique a aussi le pouvoir de charger d’affect supplémentaire ce qui, déjà, est insoutenable.
Et nous est apparu comme tel.

….

Allez, confinés ou même en télétravail vous allez pouvoir mettre dans l’ambiance feutrée et presque silencieuse de votre home sweet home un peu de cette musique qui nous aide à l’évasion.
Peut être bien encore l’un de ces derniers espaces où l’esprit peut divaguer et s’échapper de l’enfermement social assujetti des mots sus cités.



Je commence avec le nouveau Melody Gardot « Sunset in The Blue » - Decca (UMO) 2020.
Mon coup de cœur inépuisable et inépuisé de ces derniers temps…
Il y a là certainement tout ou l’essentiel de ce qui me fait vibrer quand j’écoute de la musique.
Juste l’essentiel… oui…
Pas un instant de démonstration, juste l’expression.
Une sensualité qui transforme le son, la voix en un fantasme, une addiction immédiate et une envie de ne s’en séparer… une représentation sonore de l’amour qui sait ?
Cette voix vous happe, vous enveloppe, vous susurre à l’oreille, s’adresse à vous dans sa plus grande proximité tant physique que rêvée. 
Les cordes de Mendoza telles un ruban de soie (enregistrées à distance, lui dirigeant depuis LA des musicos installés dans les studios d’Abbey Road à Londres…), la voix à la sensualité partagée de Antonio Zambujo qui vient dialoguer avec l’artiste, des guitares limpides et cristallines, chargées de feeling, un piano qui distille des idées, des réponses, des partages et une section rythmique d’une infinie souplesse.
La production de Larry Klein, également à la basse sur certains titres est un modèle de clarté et de mise au service de l’artistique. Une vraie prod de musicien, participative, respectueuse, détaillée, attractive sans être démonstrative et d’un réalisme absolu.
Ce disque est auréolé de la contrainte du dernier confinement international, il a été enregistré à distance, les musiciens bloqués chez eux le projet aura donc été réajusté, réévalué et repensé en conséquence. Tout ça, c’est détaillé et expliqué dans plein d’articles d’interviews, de blogs etc…
Mais ne laissons pas l’anecdotique prendre plus de poids ou de pouvoir sur la seule et simple musique et savourons en toute simplicité ce nouvel opus de cette artiste qui pour ma part est devenue incontournable de mon quotidien.
Ce nouvel album, avec ou sans l’aparté de l’invité Sting y a pris place, en toute logique.

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Katie Melua « Album N°8 ».

Autre chanteuse à l’honneur, la popisante géorgienne Katie Melua qui avec ce 8e opus simplement intitulé comme tel nous invite à un parcours chargé de souvenirs, d’autobiographie, d’enfance, d’adolescence…
Là encore des cordes servent le projet.
Ici orchestrées en partenaire de la voix, sans maniérisme ou écriture d’utilité elles soutiennent, avec l’idée d’essentiel, l’ensemble de ce chemin musical.
Très honnêtement jusqu’à cet album je ne connaissais que peu l’univers de cette artiste, un loupé, un désintérêt, un oubli, que sais-je…
J’ai donc tenté… et le pouvoir de sa musique, de ses chansons, de sa voix légère, aérienne et de son propos ont directement fait mouche.
On entre dans cet univers sans l’envie ou même la possibilité de vouloir ou réellement pouvoir s’en échapper.
On est bien ainsi.
Alors on se laisse porter par ces guitares pop lorgnant vers un folk somptueux, ces pianos diaphanes, ces cordes interactives, ces quelques flûtes doucereuses et anecdotiques, ces orgues moelleux, cette rythmique soignée, inventive et reposante.
Chaque mélodie s’incruste en souplesse en nous, elle prend place dans la boite de nos esprits reconfinés et elle devient alors presque incontournable.
Une saveur surannée plutôt miraculeuse qu’il fait bon goûter s’immisce là, en nous, au fil d’un temps qu’il va falloir (ré)apprendre à suspendre.
Elle va nous y aider, pour sûr et je reviens maintenant souvent vers cet « album n°8 » pas encore si familier que cela car révélant au fil des écoutes de nombreux angles attirants.

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Parler d’un nouvel album de Bruce Springsteen, vu l’aura médiatique que cela représente maintenant à quoi ça sert, réellement ?
Bruce fait partie de ces dernières légendes dont on ne peut reprocher le souci d’authenticité, si tant est que ce terme veuille encore exprimer réellement quelque chose.

La prestation fleuve en mode suite de son autobiographie – un pavé auquel j’avais prêté une attention particulière – m’avait laissé tant le gout de l’intérêt que de l’indigestion…
Il faut être fan de chez fan pour se fader un long monologue pareil, même si la musique parfois s’avérait susceptible de rattraper le coup.

Puis le temps coule, comme toujours et le visage buriné de l’artiste qui a bel et bien mit pied dans l’hiver de sa carrière, tel que le suggère la pochette, m’a fait un rappel à l’ordre.
« Letter to You » c’est le grand songwriter pour lequel mon admiration est restée intacte.
Lui aussi est resté à la maison en « home studio » (un terme qui chez lui n’a certainement pas grand-chose à voir avec mon bureau dédié à une destination au terme identique) et a enregistré cette poignée de douze petites pépites éternelles, reflets de cette Amérique que lui seul sait encore vraiment chanter et resituer... restituer aussi.
Cette Amérique où le rêve et sa réalité ne font pas spécialement le meilleur des ménages, cette Amérique qu’il aime et que l’on aime, d’ici, de loin, de ce vieux continent qui ne cesse de l’observer, de la critiquer tout en l’enviant et croire encore à ses miracles.
Cette Amérique que lui seul sait encore vraiment chanter, celle de la vie, des gens, de tous les bons et mauvais jours, chroniqueur reflet de ces quotidiens qui ne changent pas vraiment et de ces sentiments qui ne changent pas vraiment, eux non plus.
Une réunion d’un E-Street Band amputé de quelques-uns de ses piliers, décédés et emportés eux aussi, par le temps, vient appuyer l’ensemble des titres et de suite nous voilà de retour vers ce son qui a franchi les années et les frontières, qui a porté ce rock américain vers des cieux légendaires.
La voix du boss prend autant à l’âme et implique des textes forcément engagés, directs, poétiques.
Du grand art…
On a beau être familier de la « recette », de ce son puissant, massif, de ce lyrisme rock imposant, on entre dans ce fleuve bouillonnant, dans cette lave brute, dans cette éruption tellurique avec une jouissance bénéfique, quasi juvénile, sans la moindre hésitation et on se laisse emporter par le flot de ces guitares, de ces orgues somptueux, de ces pianos en octaves grandiloquents, de cette batterie massive collée à la basse, de ces harmonicas (ou de ce sax devenu anecdotique) gueulards, de ces chœurs collés au leader.
Il va y avoir encore du boulot pour détrôner le boss les gars…
Ces 12 chansons enregistrées live en 5 jours en ce home studio du New Jersey en sont un cuisant rappel.
Inégalable !
Inégalé…
Géant, en somme… Springsteen donc.

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Richard Galliano seul avec son accordéon c’est toujours magique.
Je l’ai admiré en solo dans la petite salle de cinéma qui fait aussi salle de concert, à Saint Tropez, il y a de nombreuses années, tellement de flot de musique… d’émotions…
Je l’ai rencontré en master classe il y a si longtemps, un passionné, un homme de partage, simple, ouvert, humble, jovial, amical et direct.
J’ai amené des élèves le rencontrer un après-midi de balance N.Rota. Ces élèves jouaient « Chat Pitre » en orchestre, une de ses pièces que j’avais arrangé pour leur ensemble et de suite, les sachant là, il a pris du temps pour aller tailler la causette avec eux, passer sa passion et a joué en solo, pour eux, tout sourire, le titre.
Accordéon/Valse(s), pour l’idée de l’instrument chez nous c’est un rapport direct, sans détours.
On a tant valsé sur l’accordéon que ça semble évident.
Son dernier album s’intitule donc « Valse(s) » et s’y côtoient tant celles d’un répertoire populaire que l’on aime à retrouver avec cette magie sonore de l’instrument que des valses d’un répertoire classique aménagées, arrangées, révisées et dont, d’un coup les thèmes prennent une dimension d’un autre réalisme, révélant leurs fonctionnalités immédiates et leur sens sentimental (et dansant) initial…
C’est étrange, Chopin va alors apparaitre populaire, comme Satie ou Chostakovitch, aux côtés de forains et de souvenirs d’accordéon.
C’est heureux que de se laisser emporter par ces trois temps irrésistibles et inévitables, ce mouvement perpétuel qui invite, embarque, et nous sourit tout en apportant ce brin de nostalgie.
Comme un vieux film qui reste ancré dans nos esprits, avec ces acteurs intemporels qui ont su nous faire rire, ou pleurer, « Valse(s) » installe sa bande son éternelle et son flot d’images et de souvenirs.
A chacun(e) de feuilleter alors son album.
Et de se souvenir, aînés à l’appui…

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Portez vous bien, restez vigilants tant qu’attentifs…
Et pas que pour la santé.



 
 
 

Commentaires

  1. Hi Pax.. jolie la présentation ;D Juste constat ton billet. On va finir pas être totalement fatigué avec leur connerie permanente. On peut juger un gouvernement sur ce genre de situation à gérer.. micron voulait réformer, y'a plus d'argent nulle part.. et là il en tombe à la pelle. On a pas le cul sorti des ronces.. ce crédit d’impôt à coup de milliards va nous obscurcir le porte monnaie pour pas mal de décennie. Les mesures !!.. c'est un bordel sans nom. Nous sommes en isolement depuis 1 semaine. Ma grande est positive, elle est en arrêt et peut sortir.. nous que dalle, cas contact c'est confinés ++++ elle est contagieuse depuis 20, mais tout commence (traçabilité) avec le test positif. Des aberrations au quotidien, alors que 2eme vague.. ça aurait pu vouloir dire "mieux préparés".. je savais qu'il ne fallait pas entrer dans l'engrenage administratif, ce mauvais effet secondaire....bref... je suis fatigué.

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    Réponses
    1. Re,
      Ouais mon Charlu, mais quel bordel...
      Incohérences sur incohérences...
      Purée, 1 semaine... bon t'as des disques, la peinture... Mais toujours ce truc avec inquiétude, c'est certain.
      La dette ,c'est nos jeunes qui vont la payer, ça m'atterre... enfin, quelle dette, au fait ?...
      Celle qu'ils veulent nous asséner.

      Plus personne ne s'y retrouve, toubibs compris.
      Mais... que faire ...

      Allez, courage, y'en faut.

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  2. Oui on est pas assez fatigués de cette situation que ce gvt nous fatigue encore plus...
    Bon sinon je me souviens du 1er album de Katie Melua...mais depuis il y en a eu un paquet !!! J'ecouterai à l'occasion...
    J'ai bien aimé le Springsteen, agréable à écouter...😊
    Bon courage à toi et ta famille 😗

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    Réponses
    1. Bien d'accord avec toi, sans parler des médias...
      Bon du coup, on se rue sur Netflix, le streaming et autre, de tt la télé, ça fait bien longtemps que j'en n'ai plus rien à carrer...

      J'ai plein d'amis zicos qui m'avaient saoulé avec le premier album de K.Melua... je ne sais même plus si j'en ai souvenir, te dire... c'était une période où entre Norah Jones et d'autres "affiliées" je n'y prêtait qu'une oreille très distraite...
      Comme quoi on revoit les copies...

      Le Springsteen fait de gros débats autour de certains blogueurs l'incriminant de manque d'inspiration, de has been et de tant d'autres superlatifs en critiquant son "manque de renouveau", d'inspiration, l'usage de clichés, recettes, etc... et en mettant en avant ses premiers (tout premiers) albums.
      Je n'adhère pas à ces remarques.
      A son âge, Springsteen que veux tu qu'il fasse ?
      Qu'il sorte un album de Reggaeton ? de Hip Hop ? D'électro ?...
      Ces mecs n'ont aucun recul réel quant à la réalité artistique.
      Springsteen fait quoi... ??? bah, forcément... du Springsteen...
      A son âge, avec une verve qui reste encore pugnace, il brosse encore l'Amérique (autrement que par les visions de nos médias Fr qui ont avec l'élection en cours de quoi remplir leurs sujets pendant qq mois avec le Covid, attentats et tout et tout, ça dépasse largement leur engouement gilets jaunes - bienheureux journalistes de TV qui enfoncent des clous dans les têtes des plus fragiles...), il balance un rock resté à son image et à son identité...
      Springsteen est tel qu'on l'aime, point barre et là il a encore frappé juste... ni fort ni massif, mais pile.
      Je ne supporte pas le négativisme passéiste, le "c'était mieux avant" (avant quoi au fait ?...), l'épinglage de musicos au détriment d'autres (Bittan contre Sancious) et l'argumentaire approximatif sur la batterie entre autre révélant une méconnaissance ou un connaissance très sommaire de l'instrument.
      De la branlette ... qui résume bien mon sentiment face à la blogosphère dont certains, en plus se targuent d'être les "vrais" journalistes musicaux...
      'tain les chevilles...

      Bon ce ne sont que broutilles... à chacun sa "liberté d'expression", justement.

      Merci pour ton passage, bon courage à vous deux également.
      Un jour, au soleil, sur une plage tranquille... qui sait ?
      Bizs

      Supprimer
    2. Voilà un souhait qui semble si inaccessible actuellement, un petit resto sur une plage 😉...ça me ferait tant plaisir ❤
      Sinon d'accord avec toi pour Springsteen, je ne suis pas fan, je ne connais pas tout , peut-être que c'est prévisible mais quand c'est bien fait je ne vois pas où est le problème...ça s'applique souvent à tous les "vieux " artistes qu'on accuse d'être pépère mais franchement cest plutôt respect pour l'énergie dont ils sont encore capables... je doute qu'il y ait peu de jeunes artistes actuels qui arrivent à de telles carrières...
      Je me dis de plus en plus que c'était mieux avant..parce que je trouve moins mon compte qu'avant dans ce qui sort.. sans doute la vieillerie..😃😃 mais j'arrive encore à reconnaître les belles choses...😉
      De plus en plus je me dis

      Supprimer
    3. Je partage ton avis.
      Ceci dit, il est vrai qu'en sorties/nouveautés je trouve que l'on a encore de belles surprises.
      Quant à la carrière... sur du long terme, même du moyen...
      Aujourd'hui le marketing est dans le flash, l'immédiat, le zapping, l'instantané...
      En art, mais pas que...
      Dans le boulot avec des "projets" qui semblent le seul critère et ceux ci sont de plus en plus sur délais court, immédiats.
      On ne voit plus à long terme. je ne parle même pas politique engluée dans des quinquennats, des "cadres en nb d'années dans lesquels il faut faire là encore l'immédiat.
      J'ai déjà parlé du pouvoir réducteur du "tube", là encore de l'instant.
      Dans les anciens concepts avec le 45 tours le tube était issu d'un album et parfois certains groupes peinaient à extraire avec leurs producteurs un véritable tube, calibré, millimétré, etc...
      Aujourd'hui c'est plutôt inversé... On sort le tube puis on se dit qu'on pourrait faire un album... Alors on se retrouve avec une petite poignée de titres laissés de côté et on les assemble en EP. Bien sûr ce n'est pas généralisé (Wilson, Birdy donc je parle récemment). Il y a de la surenchère et l'inutile (comme maintenant ces albums avec des prises alternatives qu'on écoute pas...) d'un côté et le manque de perspective que l'album engendrait, de l'autre...
      La dématérialisation a certainement accéléré ce mouvement.
      Mais on n'a pas encore assez de recul pour réellement l'affirmer.
      Ce qui est certain c'est que les comportements artistiques et créatifs ont changé et que la pluralité - qui n'était pas si dense avant et pouvait se centrer autour d'un artiste, d'un style avec des ramifications - en mode fourmillement complexifie les choix, même si l'on reste curieux.
      Alors peut être que là aussi on préfère se tourner vers les réminiscences du passé...

      Bon aujourd'hui il pleut, comme ça pas de regrets côté plage qui de tout' reste fermée pour plus d'un mois et qui de tout' a toujours fait ainsi en attendant les beaux jours...
      Mais la plage déserte et désorganisée de l'arrière saison c'est vraiment top.
      à +

      Supprimer

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