MERCI…

 

MERCI…

HELENE GRIMAUD « The Messenger » - DG 2020.

Mozart en cadenza beethoveniennes, Silvestrov en rappel mozartiens se côtoient en introversion au sein de ce nouvel opus d’Hélène Grimaud.

Hélène Grimaud est une artiste dont j’attends chaque nouveauté.

Une carrière de virtuose sous les projecteurs qui a évolué avec la maturité vers des projets toujours captivants, reflets de ses pensées, d’une certaine philosophie de la vie qu’elle veut faire transparaitre dans la musique au travers d’œuvres qu’elle aura souhait et don de réviser, d’interpréter désormais de façon tant authentique que déviante.

Pandémie, prise de conscience de vulnérabilité, introversion, besoin de redonner au Temps une véritable valeur, à la note qui concrétise la musique un sens caché…
« Nous nous voyons confrontés actuellement à une pandémie sans précédent. Dans ce contexte que peut signifier la musique pour les gens ? Quelle pertinence a-t-elle face à la peur, la maladie et la détresse omniprésente ? La réponse à ces questions se situe peut être – entre les notes – pour paraphraser Mozart » (H.Grimaud - liner notes The Messenger)
Hélène Grimaud est également engagée dans des causes essentielles envers l’environnement, la nature, les animaux…
Ce « regard » influe sur ses choix musicaux, sur ses directions artistiques et esthétiques actuelles qui l’orientent vers des propos plus méditatifs, sereins, intimes.

Le répertoire mozartien proposé ici avec l’axe du mode mineur (un mode très peu usité par le grand compositeur, du moins dans le générique de ses œuvres) en Ré, ou en Do, avec le concerto (ré) encadré des deux fantaisies installe un Mozart dont on réalise la dimension de pensée universelle, de profondeur expressive.
Le concerto est volontairement assorti des cadences beethoveniennes qui le placent ainsi en parfaite jonction entre un classicisme qui déjà s’évapore… au profit d’un romantisme qui surgit de l’impact inévitable d’une révolution française qui, par la pensée et les actes va déstabiliser l’Europe et repositionner les artistes et les créateurs embrassant ce mouvement libertaire.
Les deux fantaisies dont l’interprétation « respire » pour mieux leur donner valeurs et laisser le temps « d’entre les notes » leur faire densité et poids expressif sont ici de purs moments de musique où l’on en oublie même le piano pour être absorbé de façon intemporelle par l’essence même de la pensée du compositeur.

Après le génie mozartien oser passer de façon attentive face à ce bloc triptyque fantaisie-concerto-fantaisie à un compositeur au nom connu mais dont personnellement je n’ai pas vraiment de souvenir d’œuvre relève de la curiosité avec le sentiment que passer « la barre » mozartienne ne va guère être simple…
Mais là encore, Hélène Grimaud a installé « The Messenger » de Silvestrov - une œuvre très introspective, truffée de clichés mozartiens, de rappels de celui-ci - dans une direction de pensée où la cohérence, la pertinence ainsi que la pureté qui émanaient des fantaisies prend toute sa place réaliste.
On se laisse alors emporter de façon logique oubliant, là, la seule idée de découverte tant l’évidence de ce fil qui conduit l’album est perceptible.

Depuis quelques temps la pianiste engagée a trouvé, par son art, avec la musique une façon apparente de nous emmener vers ses pensées, ses questionnements, ses intimes convictions.
Elle a délaissé l’apparat pour l’essentiel et a donné un autre sens à la musique, la chargeant comme ici de façon explicite d’un réel message.
Une démarche bien audacieuse forcément très éloignée de la facilité ou du moins de l’aisance virtuose acquise et plébiscitée au cours d’une carrière qui finalement se traçait seule avec ces atouts indiscutables, somme d’un travail technique acharné et d’un don évident…
Les dépasser pour leur donner un nouveau sens est là encore un engagement fort et une conviction puissante, signe que justement, là où encore trop souvent l’artistique se confond avec le superficiel, l’outrancier ou encore bien évidemment le commercial, des artistes tel(les) qu’Hélène Grimaud savent oser briser ces codes médiatiques pour conquérir un auditoire par la pensée tant que par la musique.

Alors, oui, merci…

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LES SIECLES / François Xavier Roth – Beethoven « Symphonie N°5 » - Gossec « Symphonie en 17 parties ». Harmonia Mundi 2020.

Stravinsky, Ravel, Debussy, Mahler, Chabrier…
Les siècles sous la direction de François Xavier Roth enregistrent souvent « live », ce qui pour le classique est finalement plutôt rare…
Les siècles jouent sur instruments d’époque et ce même quand ils interprètent des œuvres du début du XXe siècle dont l’on a oublié qu’en un siècle et quelques 20 années justement, la lutherie instrumentale avait beaucoup et considérablement évolué…
Cette authenticité s’additionne d’une méthodologie d’historien qui de façon méticuleuse va chercher l’édition, la version, le manuscrit le plus pertinent, le plus proche si ce n’est le plus véridique du compositeur interprété. Alors tempis, effectifs, pupitres et couleurs d’orchestre vont forcément et sensiblement si ce n’est véritablement prendre de nouvelles dimensions là où l’habitude a pu s’installer au fil des décennies, des siècles offrant à des œuvres même les plus « connues » du répertoire symphonique peu de réelle latitude d’interprétation…

Était-ce là comme avec le mouvement baroque, la solution afin de sortir d’une forme d’impasse ?
C’est en tout cas certainement l’une des pistes qui auront permis une nouvelle vision de ce répertoire et F.X. Roth avec son orchestre Les Siècles a trouvé l’une des clés permettant cette ouverture.

J’adhère totalement… tant à la démarche qu’au « résultat ».
Avec les compositeurs sus cités la puissance créative de Stravinsky, les couleurs boisées de Debussy, la magie d’orchestrateur de Ravel, la force mahlérienne… j’avais installé leurs interprétations comme essentielles.

Beethoven et sa Ve…
Là le challenge est de taille…
Mais il va être, comme avec, à la réflexion, l’album d’H.Grimaud, relevé avec succès par une pensée, un projet et une direction mentale et esthétique permettant de positionner l’œuvre dans un contexte autre que sa simple et seule présentation.
En l’associant au compositeur Gossec, ce français, célébré de son temps, tout aussi beethovenien que Beethoven fut gossec-ien, qui plus est en mettant en parallèle deux œuvres contemporaines l’une de l’autre cet album prend une dimension dépassant le seul axe d’interprétation et de couleur d’instruments d’époque.

Nous voici face à un « festival » révolutionnaire…
D’écriture, de pensée, d’humanisme européen, de direction musicale et d’orchestration.
Les cuivres sont en place prédominante sur cet échiquier orchestral jusqu’alors assis sur le pouvoir autocrate des cordes, les timbales elles aussi sortent de leur rôle de soutient en fondamentales ou crescendos roulés pour prendre la part orchestrale qui désormais leur sera due.
Les partitions ont retrouvé une clarté qui jusqu’alors se noyait souvent dans une surexpression romantique devenue surannée et l’essentiel apparait alors ici comme évidence, mettant en avant des pupitres incisifs, des répartitions précises et détaillées.
Jamais le motif de la Ve n’avait eu tant de réelle valeur et de mise en avant par le texte en place d’émergence orchestrale…
Cela lui donne alors une qualité encore supérieure et installe forcément la pensée du compositeur avec plus de puissance.
Le parallèle de la symphonie de Gossec ne permet pas de lâcher une bride tenue avec implication par les protagonistes. Ici une dimension identique, avec certes peu de référents, va permettre à l’œuvre de se réinstaller en toute légitimité à une place logique dans le répertoire de cette époque.
Une époque tumultueuse en créativité, en pensées libertaires, en engagements humains et politiques déviants, dont la légende beethovénienne influencée par ce bouillonnement, tant révolutionnaire que napoléonien, d’évidence française est ici prise à parti par F.X Roth et son ensemble.

Oui, merci d’éclairer le chemin beethovenien de cette nouvelle dimension et de lui redonner sa véritable essence tant artistique créatrice qu’humaine.
Et merci de nous faire découvrir Gossec – la France a besoin de remettre à l’affiche ses racines et avec elles les valeurs de ses compositeurs bien trop souvent oubliés et rayés des programmes.

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LANG LANG / Jean Sébastien BACH « Variations Goldberg » - DG 2020.

Autant l’avouer sans hésiter, je ne suis pas un grand fan de Lang Lang.
Il aura fallu qu’un jour, « adopté » par un richissime et vénérable Monsieur, m’invitant honorablement à boire un verre d’un whisky dépassant les âges prescrits dans sa salle de cinéma privée, sous une villa somptueuse – salle équipée d’un système son défiant toute concurrence technologique, sans parler de l’écran… un véritable lieu pour mélomanes et cinéphiles à la fois – pour que Lang Lang se revête pour moi de tout ce que l’excès musical puisse révéler.
Démonstration, hyper technicité, facilité facétieuse, sur-excès de « frime » instrumentale…
Une sorte de vacarme qui ne rimait pas, à mon sens avec le mot musique…

Il suffit parfois d’une fois pour se bloquer sur une idée… une sensation.
Puis…

Lang Lang s’embarque donc dans l’un des sommets de la littérature musicale, une sorte de Graal pas que pianistique, justement…
Tant de pianistes l’ont gravi, ou ont tenté d’en aborder les sentiers retords de ces « Goldberg Variations » que les lister ou encore en extraire l’un(e) ou l’autre est un véritable défi.
Bien entendu Gould semble prendre la tête médiatique de ce défi musical.
Alors…

D’emblée j’ai été captivé par le sens que le pianiste chinois donne à l’ouvrage.
Une musique intemporelle doit le rester et du moins être considérée telle et c’est la force qu’apportait Gould, débarrassé de poncifs et novateur en reprenant Bach pour cette universalité et non en musicologue du détail méthodique… au piano, en studio… etc…
Ici, Lang Lang présente une version studio et une captation live.
Même si celles-ci semblent légèrement différentes, et si, en public, le pianiste est dans une autre forme de partage, ce qui est logique, c’est avant tout cette donnée d’universalité de la musique de Bach qui transparait ici.

Lang Lang avoue avoir étudié l’œuvre pendant vingt années, c’est dire le recul réel et la maturité de l’interprétation présentée ici, bien loin de l’image (et des enregistrements inhérents à celle-ci) que j’ai pu me faire de ses autres productions.
Ici la musique est dans chaque recoin, dans chaque phrase de ces contrepoints savants et mathématiques dont il sort pourtant la plus évidente des expressions, sachant trouver le chant et l’exprimer tant simplement que pleinement.
Alors ces « Variations » prennent un tout autre sens et sous ses doigts elles se chargent directement de la plus grande pureté émotionnelle.
Fi d’une écoute analytique pourtant souvent de mise chez Bach, fi du fatras contrapuntique en méandres que tant d’autres amalgament pour cette sensation…
Là, Bach apparait en pleine lumière, clair, limpide, dénué de tout intellectualisme retords, éclatant de musicalité, d’immédiateté, d’exactitude non millimétrée mais mue par un fil mélodique qui reste interprété sans être surexposé.

Le sens du mot variation peut alors - si l’on s’amuse à comprendre le cheminement qui permet le transport d’un matériau initial vers la plus grande des imaginations créatives – se revêtir d’un sens plus profond que son seul axe de « texte ».
Ecouter la musique de Bach, et qui plus est avec l’une de ses œuvres les plus complexes tant que jouées n’a jamais été aussi simple et c’est bien là ce qui, d’emblée m’a fait aller plusieurs fois d’un bout à l’autre de cet enregistrement en forme de pavé qui n’est finalement qu’un pur moment de pureté esthétique et musicale.

Quand la technique la plus incroyable se met en retrait pour le service à l’art et la musique avec humilité il est sûr qu’un merci s’impose.
Surtout quand apparait, à chaque détour, sous une prise de son magique, la beauté universelle de la musique d’un compositeur tellement interprété, exploité en enregistrements et concerts et abordé diversement.

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« BACH SONS » - Controcorrente Orchestra – Passacaille 2020

 

Bach justement…
Mais pas le père, non, ses fils.
Eduqués à la science musicale, certains devenus célèbres de leurs temps respectifs et d’autres quelque peu oubliés…
Voici un album qui, non seulement les réunit comme pour relégitimer leur « passage » dans une histoire de la musique qui aujourd’hui enfin les reconnait, alors qu’en leurs temps respectifs ils furent tant respectés qu’adulés… mais qui également permet à travers leurs œuvres de mieux comprendre et appréhender ce qui a mû ou plutôt bouleversé le baroque en classique.

Voici un album qui permet si cela est possible, d’y voir un peu plus clair sur cette période transitoire entre baroque et classique…
Les fils de Jean Sébastien Bach, Carl Philip Emmanuel, Wilhem Friedman, Johan Christian, chacun respectivement « en savoir » de l’écriture musicale dispensée tant par l’aîné que le patriarche lui-même (à moindre échelle) auront, au gré de leurs engagements, de leur capacité créatrice respective mais aussi de leur âge (même s’ils furent rapprochés) contribué et ce de façon non anecdotique en leurs temps, à cette évolution entre deux esthétiques, deux époques mais aussi deux mouvements de pensée.
L’histoire se penche désormais un peu plus sur cette période transitoire et même si, C.P.E Bach semble avoir quelque peu résisté au temps, coincé entre son célèbre (aujourd’hui) père et le divin Mozart (qui avait pour lui un profonde admiration), il faut bien admettre que pour les autres frères… c’est un peu le vide sidéral.
Un ensemble s’affichant « contrecourant » permet en une poigné d’ouvrages à destination symphonique de réhabiliter les uns et de conforter l’autre.
Mais au-delà, il permet surtout par le choix de ces œuvres si peu jouées, si peu connues, entre deux temps et finalement peu classables de prendre position sur l’échelle d’une histoire de musique découpée en tranches, en catégories et en périodes jalonnées par d’inacceptables frontières.
Faudra-t-il alors créer une appellation intermédiaire ?
Après tout, quelle importance si ce n’est que savourer ici ce répertoire d’une grande valeur d’écriture, est un de ces plaisirs essentiels qui rendent le quotidien plus intéressant, permettant à la fois découverte, curiosité et, au-delà d’une musique tonale franche et bien affirmée, de constater une richesse créative particulièrement attirante. Comme l’étaient d’ailleurs ces œuvres de leur temps auprès de leurs commanditaires, fervents amateurs de musique.

Comme en ces temps, le « Controcorrente Orchestra », collectif de jeunes musiciens issus de six nations d’Europe et d’ailleurs, joue sans chef, en une osmose parfaite et porte cette musique vers une perfection augmentée d’une implication et d’une précision proches du parfait.
Le son est limpide et le jeu précis, détaillé tant que nuancé permet une lisibilité du texte qui met d’autant en valeur ces œuvres leur permettant ainsi d’accéder à une légitimité dans un catalogue de répertoire tellement fourni en découvertes multiples et variées.
Un univers familier est ainsi présenté car reposant sur tant de règles d’écriture que la musique a « ordonné » en ces périodes où l’enseignement de celle-ci par de grands maitres formait en cadrant avec une rigueur et une méthode. Pourtant ici la familiarité n’empêchera pas découverte, curiosité et même surprise, tant par la présentation instrumentale que par la mise en forme et en lumière de ces pièces véritables ponts esthétiques entre deux périodes présentées souvent comme différentes ou divergentes, ce, sans qu’aucune réelle transition ait pu s’imaginer…
C’est pourtant bien ici de ce dont il s’agit et c’est présenté avec brio…
Et la teneur de ces pièces démontre également le haut niveau musical et créatif de cette période transitoire.

 


Pourquoi merci ?
Emplir l’espace de la vie avec la musique est un don de soi, un engagement, une forme d’altruisme, un désir de partage…
Notre quotidien est maintenant entaché d’une sournoiserie obscure tour à tour négligée, oubliée pour revenir en force avec le masque de la peur, de la crainte… de la mort.
Le travail a repris parce que nos modèles économiques nous l’imposent et en imposent les règles, mais rien n’est plus et ne sera comme juste là, avant…
Ce poids pèse désormais sur chacun d’entre nous et l’illusion d’un été désireux d’effacer cette crainte n’aura rien pu y faire.
C’est là.

Les échappatoires face à cette réalité sont pourtant là…
On s’abreuve de TV en mode concon, TF1 jouant sur la corde raide en relayant la peur tant que l’absurdité tout en continuant à montrer le faux rêve du fric et des hautes sphères.
On s’évade de cette boite dans une autre boite en Netflix, Amazon Prime ou autre… à chacun ses choix et après tout, si cela détruit le monopole télévisuel actuel et finit par mettre au rencard les indéboulonnables pas encore en retraite et ne laissant place à aucun jeune (mais au fait quels jeunes, des clones de Nikos ?...), à savoir les Lemergie, Drucker et autres lamentables Davant… je ne m’en plaindrais pas.
Le mode télévisuel actuel et passéiste des petits potes qui se paluchent en VIP me fait gerber au plus haut point…

La musique, finalement, même par l’image youtubée et par les posts amateurs tant que pros parfois de ces instagrammeurs(ses) reprend le dessus. Le son transperce l’image, il fascine encore et permet encore au final de s’évader.
Il n’est donc plus question d’esthétique, de choix, une forme d’universalité de l’art musical se repositionne sur l’échiquier planétaire pour le bien et non le mal, pour le partage et non l’égoïsme. La notion de star, de sommet, de « supériorité » n’a plus vraiment raison d’être et comme ci-dessus en classique qui plus est, les plus grands et pas des moindres, se mettent à la portée de tous, se rendent lisibles et collent à la problématique de notre temps, de notre actualité.
Leurs moyens artistiques sont immenses et dépassent de loin le commun et pourtant, conscients de ce qui se trame autour de nous tant en pandémie, qu’en politique de récupérateurs opportunistes et manipulateurs, ils participent avec un désir d’humanité à vouloir que leur façon d’aborder la musique nous soit tant agréable, qu’échappatoire et surtout qu’utile.
Qu’ici il s’appellent Lang Lang, Hélène Grimaud, Les Siècles sous houlette de François Xavier Roth ou encore une pléiade de jeunes à contrecourant, leurs productions musicales de 2020, relayées en streaming ou achetées par ceux qui veulent encore installer un objet dans leur quotidien (ce que progressivement je décale de mes habitudes) permettent par une ouverture d’esprit et des projets en phase avec l’actualité ce que la musique se doit d’être : un moment suspendu dans le temps où l’on s’évade.
Où l’on s’évade de quoi ? De ce quotidien qui désormais pèse et de ce poids avec lequel il nous faut maintenant vivre…

Aujourd’hui le streaming permet à la fois un choix d’une telle largesse qu’une vie ne suffit pas à en profiter et un son d’une qualité phénoménale avec le mode HiFi autrement dit le CD en virtuel.
C’est maintenant qu’il faut déclencher l’intérêt, le savoir écouter et le savoir profiter de ce que la musique sait apporter à chacun d’entre nous de bénéfique.
Plus que jamais le sens du savoir écouter est impérieux et nécessaire et se doit d’être éduqué, au-delà du cadre structurel de l’image enfermée dans son rectangle télévisuel.
Si ce cap éducatif de liberté arrive à être franchi, à être installé, l’emprise autocrate ne sera plus et à l’intérieur de la musique chacun trouvera son propre espace de liberté comme ces compositeurs purent le faire, de leurs temps.

Et merci à ceux qui, parfois lisent ici, même si comme je l'ai exprimé le fait de blogger et de partager m'est devenu très annexe avec des pensées pas forcément positives en ce sens.
Ces lecteurs sont là et hors les commentateurs occasionnels que je salue au passage, ces lecteurs me permettent d'oser croire en l'utilité infime de ces partages.




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