GENESIS – « Dancing in The Moonlight Knight ».


 LA CHANSON DECLIC QUI NOUS A PERMIS DE DECOUVRIR UN NOUVEL UNIVERS MUSICAL

GENESIS – « Dancing in The Moonlight Knight ».

Grenoble, 1974-75.
Les Eaux Claires-Champo…
Le Conservatoire, pas encore imaginé CNR…
Les cours de solfège avec Mme Durand, décidément, bien présente dans ces chroniques de chansons.
Les nouveaux amis, enfin !
Michel, Jean Pierre.
Un groupe va se former, à la sortie des cours de solfège, on se réunit au Chantilly, fief ado-lycéen enfumé autour du flipper. C’est le mercredi après-midi.
On s’attable, on commande un Monaco, boisson que le proprio du lieu autorise aux ados échevelés et on se crée, par l’idée de musique, un avenir utopiste.
Il nous faut un gratteux, justement, il y en a un qui traîne là, comme nous. Il n’est pas au Conservatoire, mais il a fabriqué sa guitare électrique en apprentissage, ses pédales, ça fascine.
Je viens d’entrer en percussions – qu’à cela ne tienne, je serais le batteur.
Un chanteur, un claviériste (qui deviendra célèbre au sein de formations françaises, d’équipes accompagnant des grands de chez nous) avec les deux compères. Voilà, Arsenic rock est né…
Il sera éphémère et on en rit encore… tant de naïveté(s).

Il faut un projet, des ambitions et que je me sorte de mes carcans pourpres et zeppeliniens.
J’ai exprimé mon addiction à Dark Side, Michel me refile deux albums, à la sortie d’un cours de soirée (à cette époque le solfège c’était deux ou trois cours par semaine en cours de niveau dit moyen) où on n’avait fait que chuchoter de ce groupe, de cette perspective : « Fragile » de Yes et « Selling England by The Pound » de Genesis.
Rentré chez moi, j’ai foncé directement dans mon sanctuaire rock de chambre, jeté mes affaires de cours et remis aux calendes ultérieures les devoirs à faire.
J’ai hésité et ai mis sur l’électrophone le Genesis et là, en une fraction de secondes, transporté par la voix de Peter, j’ai compris que je venais de passer dans une autre dimension, dans une musique que j’attendais finalement depuis que le rock m’avait détourné et que cet amour pour ce rock dont j’ignorais la simple idée de sens progressif venait de naître.

« Dancing in The Moonlight Knight » défila donc d’un seul trait, inédit, novateur et me laissa là, assis et en mutation totale, tous les sens en éveil, ébahi et en une poignée de minutes, transformé.
Le pouvoir vocal…
Avec le recul, je sais que c’est cela qui m’a immédiatement embarqué.
La voix de Peter Gabriel, si particulière, d’un rauque apprivoisé, théâtralisé et aux antipodes de ces rauquements bluesy dont j’étais familier venait d’entrer dans ma sphère auditive et instantanément elle avait créé une onde de choc – le genre de tsunami interne qu’un ado en quête de quelque chose ne peut oublier. Il racontait quelque chose, pour sûr et le mettait en évidence…
Je ne faisais anglais que depuis très peu mais mon instinct me disait que ce n’était pas une de ces chansons ordinaires en couplets refrains, qu’il y avait là une imagerie, un univers en forme de conte, des personnages et une histoire.
Alors se laisser aller au voyage, quand on est avide de voyage intérieur et substantiel, voilà bien qui m’incita d’autant plus à ouvrir la porte que ces cinq-là permettaient de franchir.
Phil, instantanément, au jeu cassé, fracturé, concis et particulièrement puissant avait d’emblée toute mon attention. Ses relances étaient nouvelles, sa sonorité était inédite, sa technique était carrée, de haute volée mais paraissait « abordable » par des heures de mimétisme qu'il fallait que je m’impose.
Tony instantanément positionné en intellectuel m’impressionnait et je tentais souvent de reproduire ses arpèges pianistiques, de comprendre les incroyables espaces sonores qu’il savait produire pour ouvrir le voyage et créer les atmosphères adéquates à chaque chanson, à chaque titre. Il m’apparaissait comme ce chef d’orchestre aux sonorités de claviers inédites et pourtant si proches de ces réalités familières (chœurs, cordes, sans pour autant jouer le copié collé des modes d’usage).
Steve était un guitariste dont je ne comprenais guère le langage, cet homme de l’ombre délicat et presque classique ou médiéval, capable de sonorités contradictoires avec l’idée de ces guitaristes vedettes pour lesquels j’avais un dévolu indéfectible (Gilmour, Page, Blackmore…) mais là, ce solo d’un mélodisme sensible absolu m’a de suite marqué pour ouvrir les portes de son univers parallèle.
Restait Mike, le côté obscur, pas franchement le virtuose, pas franchement le bassiste identifiable côté assise rythmique, pas spécialement valorisé et pourtant, en creusant j’ai vite compris que l’édifice, sans lui… ce ne serait qu’identités divisées, sectarisées ou sectionnées. Il m’est apparu comme le lien, le point central, la stabilité tant musicale que morale et de stature. Par la suite j’ai pu comprendre à quel point un tel rôle au sein d’un groupe peut être contraignant et usant.
Il y a fort à parier que la seconde main de Genesis, celle du quartet puis du trio de rescapés est fondamentalement mue par sa stabilité et sa volonté. Le mélodiste, le guitariste devenu bassiste, le musicien discret et là, toujours quand il faut et qui si l’on veut y prêter une attention particulière, reste scotchant de technique et de perfectionnisme...

« Dancing in the Moonlight Knight » s’ouvre comme un récitatif d’opéra, comme une histoire que l’on raconte et pour laquelle il faut, dès les premières inflexions de la voix, captiver son auditoire.
Quelques accords intemporels sur l’échelle de l’histoire de l’harmonie, ancrés dans le passé profond et pourtant insérés dans l’actualité musicale de cette époque et une ritournelle guitaristique viennent seconder la voix qui mue son personnage et voilà, le voyage hors des frontières franchissant les limites de nombres de musiques cumulées en mon petit mémento sensoriel venait de s’engager.
50 secondes de musique et la comptine nouvelle, dans laquelle le groupe s’est installé en douceur, a produit l’effet désiré.
Plus de quarante ans après, l’effet me reste intact, c’est dire.
De profonds arpèges pianistiques entrent en jeu, la petite ritournelle de Steve est, en peu de temps, devenue obsédante, insistante et pourtant si légère et aérée.
Phil installe sous celle-ci un beat dont on sait par avance qu’il va nous mener vers un crescendo émotionnel formidable. Le son est d’un soin saisissant pour l’époque, la production laisse chaque détail prendre une place pertinente et pointue dans l’espace auditif et les chœurs mellotronnés vont me saisir comme une découverte, comme une révélation.
Curieusement j’ai toujours fait de ce passage, de ce moment une allusion à la musique russe, musique à l’influence caractéristique dans le rock progressif de ces seventies qu’elle ait été revisitée (ELP et les Tableaux), réappropriée (Yes) ou encore popisée (Bowie).
Un roulement de caisse claire bien orchestral de Phil et voilà, Peter peut balancer le grand jeu émotionnel, ce crescendo vient d’aboutir, tous se réunissent vers Peter, vers le texte, vers l’intensité de son jeu chanté, de son théâtre musical, de sa verve et de son charisme total. Nous venons tout juste de franchir les 2 mn et je me souviens avoir eu l’impression qu’une immensité venait de s’ouvrir devant moi, ne me restait plus qu’à explorer, découvrir et avancer.
Phil roule en tous sens, Steve soutient Peter, un pont unisson va mettre les solistes Steve et Tony en complicité. De pédales de volume en soutien de basses organiques profondes Steve va s’échapper pour un court solo et Tony va jeter à la face de Peter ses chœurs imparables, symphonistes et orchestraux.
Steve s’est emparé d’une nouvelle ritournelle qui complète Peter.
Phil oscille entre tenue rythmique et appuis orchestraux et Tony sort son synthé canardeux pour contrecarrer Steve. Je me penche sur le travail de Mike, remarquable, efficace et d’une écriture rare.
Un nouveau climat s’impose, normal, Peter a sorti furtivement sa flûte pour une poignée de secondes et Tony s’est plu à le singer, les mandolines égrènent ces arpèges qui encore aujourd’hui me foutent la chair de poule et Tony installe son tapis de nuances synthétiques.
Là encore, un nouvel univers me jette sa créativité, sa pertinence et sa richesse musicale.
J’aurais pu passer à côté, je suis entré en addiction, de plein fouet.
La précision technique est rare, le sens du jeu et des nuances est inédit – je crois que l’on va reprendre, que l’on va retrouver la ritournelle, l’autre ritournelle, qu’un crescendo va surement venir brusquer toute cette quiétude.
Il n’en sera rien le titre est terminé.

Je ne sais plus si c’est une chanson, un titre, un morceau… rien de réellement identitaire  pour mes référents adolescents ne peut s’installer, finalement mes seuls référents seront le rapport avec le classique que j’étudie, avec ces cours d’analyse qui me passionnent, avec ces écoutes que notre professeure de solfège ne cesse de nous proposer afin d’ouvrir nos esprits.
On lui prêtera ces disques de Genesis et Yes, elle les écoutera et avouera y avoir trouvé beaucoup d’intérêt. Alors on l’aura adoptée, définitivement et ses cours me marqueront, à vie.
Et ces passerelles entre les musiques et les cultures, les esthétiques et les cloisons à défaire ne cesseront de me hanter, réellement et d’en faire bien plus tard, mon éthique pédagogique.
Je suis resté sur mon lit à fixer un plafond, seul support capable par sa neutralité de soutenir visuellement un tel univers inédit.
De la petite chambre il m’a fallu de temps avant de m’extirper pour répondre à l’appel du repas venu d’en bas et retourner à la réalité.
De cette petite chambre j’ai alors passé des heures à ne plus savoir si comprendre, jouer ou aimer cette musique étaient des vertus distinctes ou unifiables, mais ce que je sais c’est qu’encore aujourd’hui je n’ai toujours pas su ni pu m’en détacher.


Commentaires

  1. Honte à moi : je ne suis pas fana de la période "Gabriel" de Genesis. Je n'ai vraiment accroché qu'au wagon A Trick of the Tail.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Seconde période donc, que j’affectionne beaucoup avec ses premiers albums en forme de règle de trois...
      N'aie pas de regrets, la reprise Genesis était également formidable, même si différente globalement.
      THX

      Supprimer
  2. En effet, au-delà de l'instrumentation, que je ne saurais étudier avec autant de justesse que toi, il y a quelque chose de profond dans cette voix qui semble tellement hantée par son propos.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le pouvoir de P Gab, cette implication, le personnage habité...
      Ça reste magique... (je repense à Rain Rain, album solo So - même sensation...)
      merci

      Supprimer
  3. Merci Pascal d'avoir mis des mots sur ce que j'avais ressenti, une année plus tôt que toi sur l'album Foxtrot en 1972 (qui annonçait si bien la couleur musicale avec cette pochette sublime mélangeant le classissisme et l'agressivité contenue dans la prestance d'une scène de chasse anglaise avec ses personnages à têtes d'animaux, l'ambigu renard en position de force). J'avais dans la foulée été m'acheter le plus noir "Trespass" que j'ai usé sur la platine. Comme tu le dis, un nouvel univers , mais avec des repères qui fondent comme du sucre dans une liberté à l'époque surprenante de mélanger les genres et les rythmes. Cette entêtante "non voix" de Gabriel... Je me souviens du mouvement du sourcil de mon père, qui signait l'intérêt et l'attention d'une écoute de ma musique de sauvage, attiré sans doute par une structure en partie classique, comme sur le morceau symphonique d'Atom Earth Mother où les vocalises déjantées de Nina Hagen. Je me souviens de ma rage devant l'annulation du cocert de Génésis en 72 car la scène du palais des congrès de Metz était trop petite pour acceuillir leur spectacle. Je me souviens de cette attention de l'écoute de leurs morceaux, de cette possibilité comme dans le classique de disséquer, de privilégier l'écoute d'un des composants, d'en aprécier la richesse, les nuances, la construction ,la progresion d'une histoire musicale (tiens le terme rock progressif au fait cela vient de cette notion ?) où simplement de se laisser noyer dans l'écoute, guetter dans la tendresse et la poésie les prémices des convulsions, de la rage contrôlée. Un univers à aux seuls, particulier, un espèce de très solide château de cartes dont on perçoit à la fois la fragilité et la dentelle de la construction, sans rien de trop, même pas les trois notes de flûte où quelques arpèges cachés dans un recoin. De l'exubérance masi sans démonstration, de l'expérimentation mais sans les oeillères, du foisonnement plus qu'une simple idée directrice comme chez les cousins du krautrock. Après eux et les nappes rêveuse du Floyd, ma vision de la musique ne sera plus la même.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de ce long retour.
      Le terme prog c'est en partie cela, oui.
      Tu complète formidablement cette petite chronique.
      j'avais parlé de l'album dans mon premier blog, sur les mêmes sensations... et souvenirs.
      Tresspass a été addictif pour moi, de même que Foxtrot. Qui a pu passer à côté de trucs pareils en ces années là ? Et surtout pour ceux qui sont passé à côté, quel manque sur l'échelle de l'ouverture musicale....
      merci.

      Supprimer
  4. Je me rappelle qu'en 3eme (en 86 ou 87), j'avais pris chez des amis de mes parents des disques de Genesis, juste pour me prouver que je ne les aimerais pas... C'était encore l'époque où le punk avait retransmis l'idée que le prog, c'était le mal pour la musique. Et s'il avait raison, il avait également tort parce qu'il y a beaucoup de prog intéressant.
    Depuis, j'en écoute assez souvent, et puis aussi des trucs qu'on dit prog alors qu'ils ne le sont pas pour moi. En fait, le terme "prog" ne veut rien dire...
    Donc parmi les groupes progs, y en a qui sont entrés dans mon panthéon (King Crimson, Soft Machine, Pink Floyd) d'autres pas (ELP, Yes). Genesis est un peu entre les deux. J'aime Foxtrot, The Lmab..., Nursery Cryme mais pas Selling England, Wind and Wuthering... En fait, à part Super's ready, je ne suis pas fan du Genesis à rallonge. Pour moi, c'est le prog typique qui m'ennuie.

    Mais mon ADN est plus sur la simplicité que sur la virtuosité. Et quand y a de la virtuosité, je préfère l'approche des blacks, dans le jazz, le funk ou la soul, parce qu'elle ne se voit pas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Audrey, cette éternelle opposition rébellion musiques entre punk-new wave et dinosaures du prog je l'ai vécue en direct et par la suite, lorsque mon premier groupe de jazz rock a commencé à bien se produire j'ai même incendié à la radio les petits punks de la sphère grenobloise, un engagement sur l'autre rive donc que j'ai par la suite beaucoup relativisé.
      La meilleure définition et histoire du prog tu la trouveras dans la bio de Bill Bruford le batteur de Crimson.
      Il a été l'une des chevilles ouvrières du genre , passant de Yes à Crimson puis allant vers un jazz rock devenu jazz très moderniste. Il explique ça très bien, le rapport social, l'excès mégalomaniaque, etc... et surtout il défini clairement le modèle prog.
      Donc pour moi, à l'inverse, après avoir dégommé les trois accords ou un du punk et ignoré leur énergie, je me suis fait embarquer par des potes au premier festival punk de Mont de Marsan, c'était juste dingue...
      Révision totale du sujet, même si j'étais encore traumatisé par Chick Corea... et les rafales d'Al di Meola.
      La question fut de transiter et ce fut le jazz plus dur, plus pur pour moi par la suite... puis jouer dans des covers reprenant les premiers Police, Clash et autres...
      Alors j'y suis revenu, ai pu et su prendre un recul afin d'apprécier à sa juste valeur ce mouvement qui a bousculé bénéfiquement la musique et socialement l'axe commercial pris et happé par ceux ayant oublié la ferveur des clubs, pub et autres endroits où la musique vit là, chez toi, à côté de toi.
      Faisant partie de cette proximité au quotidien ça m'a permis d'y voir clair.

      Les étiquettes...
      Finalement à part les revendication de groupes ou de labels pour un genre moi perso je préfère juste l'idée de zic.
      Alors bien entendu c'est plus simple que de catégoriser les choses, mais bon après tout, tellement d'univers personnels et de différences.
      Tu cites Floyd et j'ai lu qq part que tu n'aimais pas the wall.
      Moi non plus... Floyd c'est d'immenses plages de bien être mais c'est aussi Careful with that axe Eugene dans Ummagumma, mon kiff absolu de puissance , bien plus dense que beaucoup de gueulards rock sur cette terre.
      Soft Machine j'ai toujours adoré et bien sûr Crimson, toutes périodes confondues.
      The Lamb est un des sommets de Genesis.
      Selling fut mon entrée dans leur univers, ça change forcément la donne, tu ne peux renier un tel truc.
      à + merci du passage.

      Supprimer
  5. Prog toujours donc ! Je préfère la seconde période pour ce que j'en connais mais j'écoute l'album là. .😉 et je me fais enfin à la voix de Peter Gabriel...
    Il a quelques années je n'aurais pas pu écouter ce genre d'albums...Aujourd'hui j'apprécie de temps en temps mais je connais tout ça encore mal ....
    Tu te demandes qui a pu échapper à Genesis à cette époque et du coup je me demande pourquoi mes parents n'ecoutaient pas ça , il y avait juste du Pink Floyd, du Camel ou BJH dans ce qui pourrait s'y rapprocher...
    Contente d'apprendre comment tu as découvert ce genre...😊

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je réitère donc, le sujet y obligeait.
      rester dans les clous...
      C'est donc par là que je suis entré et je n'en suis pas encore sorti même si j'ai fait une pause de très longues années avec le jazz et ce que m'a imposé le métier en matière de culture à ingérer et avoir impérativement pour être au faite du truc.
      Marrant ta remarque sur la voix de PGab, moi c'est par lui que je suis entré...
      à + thx

      Supprimer
  6. Pax, c'est MON disque préféré de Genesis. Je comprends pas encore pourquoi celui là plus que les autres.. un peu comme Koln Koncert de Jarett..le grosse fixette.
    Celui là, je l'ai en K7, vinyle, CD ancien, et je me suis offert la réédition y'a un an.. et le son est vraiment très très au dessus de l'ancienne version.
    Pour moi c'est un album classique, et pourquoi il n'a pas révolutionné ma vie de collectionneur de zic ?? parce que j'avais déjà tt Pink Floyd? BJH, et qq Genesis déjà. Je prends le Prog comme de la musique littéraire, des romans à rebondissements... des histoires profondes.
    Pourquoi énormément celui-là et un tout petit moins les autres Lp ??
    La flûte..les envolées lyriques, la guitare.. et les anecdotes de Phil ds son bouqin extra ;D

    Tiens, j'ai parlé de Koln Koncert... ce double vinyl live a aussi beaucoup bouleversé ma vie.. musicale.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vincent, j'aime bien, comme toujours, ton comm'.
      Ça situe les choses et apporte une vision complémentaire. On reviendra un jour sur le Koln Concert...
      Merci.

      Supprimer
  7. A tous,
    le mercredi prof de musique c'est la journée marathon, pas vraiment eu le temps de vous répondre, je vais tenter de me rattraper aujourd'hui... en mode matinal.
    Visite de chacun donc.
    à de suite

    RépondreSupprimer
  8. Je partage pratiquement tout ce que tu nous racontes, rien que la voix seul avant que la musique démarre, je suis certains que cela a durablement construit mon goût musical autour du frisson qu’une voix apporte quand elle a son caractère, d’où ma lenteur à entrer dans du 100% instrumental, Jazz, Classique, alors forcément l’Opéra.
    Genesis j’y suis entré par « The Lamb » mais ensuite en « remontant » le temps « Selling … » c’est la grosse claque, nous découvrons un collectif et non plus Peter Gabriel & co.
    Un équilibre parfait et tout le temps. Chaque personnalité s'exprime sans jamais donner l'impression de prendre son tour.
    Je suis sûr qu'en 2023 je l'écouterai encore et là je dirai... p'tain 50 ans!!!!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

« A EUX LA PAROLE » - ELOISE MINAZZO : « En Boucle ».

FELICIA ATKINSON.

REDECOUVERTES, REDECOUVRIR… (Syndrome de l'île déserte ?)