RITA STROHL – Compositrice (8.07.1865 Lorient / 27.03.1941 La Gaude).

 

RITA STROHL – Compositrice (8.07.1865 Lorient / 27.03.1941 La Gaude).

Je veux vous parler ici de mon immense dernier coup de cœur musical, d’une musique qui m’a subjugué tant par son immensité que par la profondeur sensorielle qu’elle dégage.
D’une musique symphonique écrite avec la douceur féminine rare mais à la puissance orchestrale magistrale.
D’une musique chambriste aux touches impressionniste, parfois romantiques, surtout intense… ou vaporeuse… qui distille l’image, l’imaginaire, qui évoque et suscite et use des contrastes les plus saisissants afin de désorienter l’auditeur du moindre chemin semblant tracé préalablement.
D’une musique qui use savamment, mais sans le moindre intellectualisme démonstratif de toutes les avancées, recherches et expérimentations en place ou émergentes de son temps (gammes par ton, chromatisme récurent, etc.), pour en faire l’expression la plus directe, ultime et véridique.
Je veux vous parler de cette immense compositrice – Rita Strohl – qui, enfin, sous la volonté indéfectible de mise en lumière de son art par sa fille Marie Louise (que l'histoire de la musique la remercie et lui rende hommage), sort de l’ombre dans laquelle l’histoire (et pas que de la musique…) misogyne l’a plongée après (dès ?) sa mort.
Elle a pourtant, de son temps été reconnue et même adulée par Saint Saens, Fauré, Duparc.
Elle fut jouée par Pablo Casals en personne, chantée par Jane Bartholi – puis elle sombra immédiatement dans l’oubli.

Les critiques musicaux de son temps, à son égard, étaient acerbes, obtus, en particulier envers sa musique orchestrale qu’ils estimaient réservée à la composition masculine.
On lui aura préféré ses œuvres de chambre et pour piano, ses mélodies, bref ce qu’une femme était censée être en « capacité occupationnelle » artistique de « créer ».

Mais le temps passe, les regards sociétaux et l’appréciation, l’éducation, l’ouverture d’esprit ce, même toute relative ont fait un irrémédiable chemin évolutif.
La perception a également, avec une évolution de toutes musiques indéniable, tous genres confondus, muté.
Alors la place de ces compositrices, ce certainement lié à un phénomène revendicatif médiatique actuel qui pour le coup n’a pas que des aspects négatifs et sectaires, peut enfin prendre sa juste, légitime et logique place sur l’immense échiquier de l’histoire de la musique.
Ce  « revirement » socio-culturel est éminemment positif.
Il va enfin permettre - comme cela continue de se faire pour des découvertes baroques, mais aussi pour des musiques de toutes périodes - d’ajouter à la longue liste de ces compositeurs inscrits dans les traces indélébiles de nos éducations, des compositrices comme Rita Strohl
Cela leur permettra, je l’espère, d’accéder à une postérité dépassant le seul regain médiatique dont notre petite époque se repait goulument.

Le label « la boite à pépites » - à la dénomination soulignant l’exactitude – s’est lancé dans l’aventure de faire découvrir l’œuvre de Rita Strohl.
Plusieurs volumes couvrent - au fil du certainement très long travail réalisé par sa fille afin d’exhumer ses nombreuses œuvres dont certaines ne subsistent que par bribes ou extraits, d’autres apparemment perdues et qui vont susciter des enquêtes plus profondes afin de les dénicher – de façon répertoire un panorama passionnant de ce qu’il nous reste de sa magie créatrice.
Ces volumes en cd regroupent son répertoire, de chambre, vocal et dernièrement symphonique.
Un parcours qu’il faut faire comme l’on part découvrir des contrées nouvelles, des lieux mythiques, des espaces légendaires, ou encore comme l’on imagine un voyage quasi spirituel, vers des dimensions que notre perception doit se créer, intimement.
Il faudra aussi saluer la qualité des interprétations, le recul face à de telles redécouvertes étant minime, si ce n’est … inexistant.

Il faut ajouter qu’elle a écrit plusieurs ouvrages – je vais m’y pencher très prochainement, cela m’apparait comme un complément obligatoire (« Le sexe de l’œuvre », « Le déclin de la tour d’ivoire », « la puissance Mantrasique »...).
Et qu’elle est citée ou décryptée dans quelques ouvrages spécifiques.


Rita Strohl est née Aimée Marie Marguerite Mercedes Larousse de La Villette.
Elle est la fille d’Elodie La Villette, artiste peintre et de Jules La Rousse La Villette.
Elle va faire des études au conservatoire, à Paris et sera une élève reconnue particulièrement « douée », mais particulièrement rebelle à l’institution alors en vigueur.
J’ai beaucoup admiré sa définition du piano dans son ouvrage intitulé « Dictionnaire Humoristique des Instruments » (un titre significatif, déjà, de son tempérament) :
« piano : instrument très connu et auquel on doit de nombreux martyrs. Ces martyrs se divisent en deux catégories : les écoutés et les écoutants. Dans les premiers se placent les élèves de conservatoires et dans les seconds les compositeurs qui ont le malheur d’habiter au-dessus ou au-dessous d’eux ».
C’est sûr qu’avec de tels propos reflétant certes de façon humoristique (l’humour féminin à cette époque, dans la sacro-sainte institution du conservatoire…hmm…) certains ressentis, il faut oser s’afficher de la sorte.
On s’attachera à quelques appréciations issues de ses bulletins : « Cette élève n’assiste pas aux classes et ne travaille pas » (Marie Antoinette Gaillard – Solfège) tout en admettant qu’elle ait une « jolie organisation musicale ».
C’est en dehors du conservatoire qu’elle va découvrir chez Adrien Barthe, pendant six années de cours du dimanche, les secrets de l’écriture musicale tels que harmonie, contrepoint, fugue et qu’elle y étudiera tant qu’analysera la musique « des grands ».
Toutes ces sources que je cite sont incluses dans le livret particulièrement détaillé qui se trouve dans les CD.
Il est toujours intéressant de situer, comprendre, appréhender… le mental et l’état d’esprit qui vont déclencher l’envie créatrice, mais aussi le désir de chercher ailleurs, autrement, de partir vers d’autres spectres sonores, tout en ayant, surtout, la « connaissance ».
Rita Strohl avait la parfaite connaissance de la musique, sous tous ses aspects.
Elle n’avait qu’à, finalement, la mettre en synthèse et recherche personnelle pour développer son art créatif et mettre en musique ses questionnements, réflexions, pensées et philosophies.

Rita Strohl, enfin, Aimée Marie Marguerite Mercedes devait être une jeune fille puis une femme captivante, pleine d’une énergie rebelle et créatrice, aux aspirations passionnées, aux envies peu conformes pour son temps, aux comportements sociaux et éducatifs déviants.
Elle m’intéresse d’autant plus.
De la rébellion face à l’institution mêlées d’un respect socio-éducatif nait souvent le génie créatif.

Son époux, Emile Strohl, enseigne de vaisseaux va décéder en 1900, elle en sera traumatisée et une part de son monde va s’écrouler.
Elle va alors s’isoler et commencer l’écriture d’ouvrages monumentaux avec des scores dépassant  1 mètre de haut…

Puis elle va rencontrer Richard Burgstahl, restaurateur de vitraux, architecte, pianiste et compositeur.
Ensemble ils vont envisager la création de « La Grange », à Bievres, un théâtre qui est imaginé comme une sorte de Bayreuth, un lieu total pouvant accueillir son art monumental.
« Mon mari et moi activions les travaux de notre théâtre, nous l’avions appelé La Grange… l’asile sûr, pensions nous, ou nous pourrions, sans crainte des atteintes du dehors, conserver le meilleur de nous-mêmes et de notre art ».
En 1923 le théâtre est sur le point de s’achever et elle y rêve « d’un art collectif s’épandant en grandes ondes sur le monde, engloutissant toutes les petites personnalités en une seule innombrable »
Ils divorceront et finalement La Grange fut vendue…

Rita Strohl passera les dernières années de sa vie en Provence, à La Gaude où elle décèdera en 1941, léguant tous ses biens et son œuvre à sa fille Marie Louise grâce à qui nous pouvons aujourd’hui suite à son travail minutieux, profiter de sa musique.

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Je vais parcourir avec vous et vous faire partager quelque unes de ses œuvres, vous laissant la curiosité si cela vous enchante, d’aller la découvrir plus avant.
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Symphonie de la forêt.
1/ L’étang, 2/ L’âme en peine, 3/ Marche funèbre d’un scarabée, 4/ Chasse à l’aurore – aurore et lever du soleil.

C’est avec cette œuvre qu’a commencé ma quête et ma découverte.

Dès l’introduction sombre, profonde, mystérieuse comme cette forêt dans laquelle l’on a envie de pénétrer, mais dont l’on ose franchir plus que le seuil tant elle impressionne, chargée de bruissements, d’ombres et de rais de lumière, de craquements, d’animaux furtifs, d’insectes grouillants, de légendes ancestrales… on est fasciné par cette dimension qu’apporte l’écriture orchestrale.
On la pressent immense, monumentale, à l’effectif plus que conséquent, mais en aucun cas cela n’apparait d’emblée comme prétexte à la surcharge, à la surenchère, mais c’est plutôt un effectif de jeu de timbres, de couleurs, d’atmosphères qui s’installe là.
Par lyrisme, par touches, par respirations denses, par pointillisme, par dessins mélodiques s’ingéniant à se contrepointer.
Epoque oblige l’on pensera à Ravel pour la dimension orchestrale (si l’on considère Ravel à juste titre comme un fantastique orchestrateur, il faut maintenant lui associer Rita Strohl), à Debussy pour la dimension évocatrice, mais aussi je pense, plus tard, à un Bernard Herrmann et son sens de la mise en scène orchestrale, mais là vont vite cesser les comparaisons qui ne sont que de style lié à l’époque (et pour Herrmann ce qu’il s’en est remarquablement approprié).

Cette œuvre est simplement fabuleuse tant par sa dimension et son intelligence musicale que par ce qu’elle provoque et évoque.
Elle use de toutes les possibilités de la palette des timbres de l’orchestre tel qu’il était en vigueur symphonique à cette époque et installe une écriture de jeu de rôles absolument inattendue.
Des vagues de nuances orchestrales envahissent le spectre spatial, pour un jeu expressif tout en contrastes qui s’échafaudent sans ruptures, mais avec liens et tuilages permanents.

Il faut donc suivre attentivement cet hymne à la forêt, une musique inspirée par la nature et qui la retranscrit avec sentiments (« l’âme en peine »), sensations et même une forme d’humour qui chez Rita Strohl reste un dénominateur filigrane (il faut tout de même s’engager pour une « marche funèbre pour un scarabée » et en faire une réalité musicale).
L’ouvrage symphonique, empli de délicieuses surprises par une habileté à exposer le propos et le développer, se conclut par une aurore que l’on chasse (usant par-là de poncifs d’écriture de chasse à courre qu’elle va habilement détourner).
L’aurore mettra un temps semblant long à apparaitre, créant une attente musicale quasi insupportable de suspens pour arriver à ce que l’astre soleil se lève, apparaisse paresseusement et illumine enfin notre forêt qui se réjouira de sa chaleur éblouissante.

Dans la lignée du poème symphonique cette symphonie de la forêt doit prendre désormais sa place parmi les grandes pièces orchestrales du XXe siècle.
Elle apporte une vision complémentaire à ce que l’on a pour coutume d’écouter dans ces registres et surtout complète d’une pièce capitale le puzzle incomplet de toute la musique orchestrale de ce siècle.
Non seulement elle mérite d’entrer de plein pied dans le répertoire joué, mais d’avoir – au-delà de l’interprétation ici qui est véritablement magnifique – des approches multiples d’interprétation et de lecture orchestrale.

Commencer la découverte de Rita Strohl par cette œuvre est, me semble-t-il une merveilleuse porte d’entrée.

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Musiques sur l’eau
1/ Jeux de Naïades – Mouvement Modéré,
2/ Barcarolle
3/ Orage – Très animé.

La nature, encore.
Source d’inspiration, muse éternelle pour celles et ceux qui savent lui prêter oreille, sens, vue et la transformer en œuvre d’art.
L’impressionnisme en a fait l’un de ses sujets préférés.
Tant d’œuvres des célèbres Debussy, Ravel et autres célèbrent la nature.
L’eau élément et ses multiples déclinaisons y apparaissent en titres, sous titres, évocations, expression… (« La mer », « Jeux d’eau », « Voiles », « Ondine », « La Cathédrale Engloutie » …).

On l’a vu, Rita Strohl a beaucoup composé pour la musique de chambre, l’intimisme et le piano qui, malgré ses traits d’humour et d’humeurs de jeunesse se trouve ici au long de ce triptyque quasi poétique au meilleur de ses capacités expressives (et techniques…).

Ce triptyque commence avec ces naïades, nymphes aquatiques de la mythologie grecque (qui a également été à la source de tant d’œuvres musicales), filles de Zeus, qui vivent dans les eaux principalement douces telles que rivières, fleuves, fontaines, sources et autres rus.
Elles jouent et l’on assiste au spectacle des ces nymphes diaphanes, telles que de nombreuses statues les ont représentées à l’antiquité.
Et le piano ruisselle, s’écoule et tourbillonne de gouttelettes en lit de rivière, charmant, véloce, agile et habile, rapide et souple, insaisissable, divin.
En second lieu voici la barcarolle avec son rythme ternaire évoquant le balancement de la barque, reposant sur le rythme de base des mesures composées ternaires (6/8,9/8,12/8) à savoir noire, croche...
Là encore un mouvement musical très prisé, quasi « de style » d’écriture et trouvant ses sources dans les anciens chants traditionnels des gondoliers vénitiens.
Ici notre barque va progressivement s’agiter, mue par un mouvement de plus en plus ample au gré des flots, au gré de son chemin, au gré de la nature qui comme pour la petite coque de noix devenue bateau de l’enfance, va se laisser porter par le mouvement de l’eau.
Un merveilleux moment où le jeu des contrastes va, encore une fois, s’inviter jusque dans les octaves les plus extrêmes du piano.
Finit-elle par couler au moment où va apparaitre le troisième mouvement exprimant sans détours l’orage qui gronde et avec lequel elle se bat afin de rester à flot.
Jeu d’arpèges luxuriants et denses, de chromatismes échevelés, de tessitures élargies à leurs points culminants qu’ils soient de graves ou d’aigus, jeu d’effets sonores pianistiques où la nuance a un rôle prépondérant. Cette dernière pièce du triptyque qu’il convient d’enchainer, comme une histoire en chapitres, laisse trempé d’émotions et de réels sentiments face à sa beauté pure et instantanée.

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Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano.

Inclus dans le volume 2 de cet ensemble de CDs, parmi d’autres œuvres toutes aussi magistrales les unes que les autres, j’ai jeté mon attention sur ce quatuor à l’effectif assez inhabituel, le piano apportant une lourdeur expressive, fournie, vigoureuse et surtout harmonique qui permet un contraste saisissant avec le trio à cordes.
Aucun doute qu’il y ait là une écriture déjà orchestrale, le rôle du piano en atteste aisément et si l’on comprend cette œuvre comme chambriste cette dimension avec une volonté symphoniste surgit à bien des détours.
De facture romantique, ce quatuor interpelle là aussi par ses jeux de rôles instrumentaux clairement définis et dessinés, sa mise en relief des expressions thématiques par le jeu des nuances.
Ici, point d’évocation, juste l’échelonnement des mouvements dans un ordre convenu et courant (Andante/Allegro – Andante – Scherzo/Vivace – Thème et variations/Andante), significatif d’une rigueur d’école et de connaissances liées à une éducation d’écriture musicale affirmée.
La musique pour et par la musique.
Cependant, l’on se laissera charmer au fil des mouvements par ces chants qui s’entrecroisent, cet équilibre entre les instruments à cordes et la volonté d’utiliser le piano comme un élément orchestral certes imposant, mais qui pourra également soutenir, prendre sa part soliste et dialoguer avec la légèreté des cordes.
Ni moderniste, ni encore totalement révolutionnaire ou déviant, juste différent, autre et déjà plein d’intérêt immédiatement suscité.

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Vous l’aurez compris ces trois volumes dont le premier est consacré à la musique vocale (principalement des mélodies avec en particulier les délicieuses chansons du cycle « Bilitis ») sont à découvrir au fil des envies, de la curiosité qui peut animer.
J’ai simplement installé, après une écoute de découverte se voulant analytique et minutieuse, la musique de Rita Strohl dans mon envie régulière d’écouter de la musique dite classique, comme je le fais avec tant d’autres compositeurs, elle, prenant réellement sa place de compositrice parmi ses illustres confrères de l’histoire.
Ce, sans volonté spécifique de mise en lumière, mais juste avec cette réalité indiscutable qu’elle fait partie du patrimoine des grands et que sa musique doit s’ajouter à celui-ci sans aucun préalable de complaisance.
Parce que la musique de Rita Strohl est tout simplement à l’égal de ces grands et qu’elle en fait logiquement partie.
Comme tout à chacun(e), elle a eu une évolution qui l’a amené, par sa vie, vecteur comme pour tout artiste créateur de son art, par ses recherches, fait évolutif indéniable de celles et ceux qui partent d’une éducation pour ensuite trouver leurs propres chemins sans pour autant la renier, mais en la repositionnant, par sa spiritualité, sa pensée, sa philosophie… à suivre son temps et son instinct, ses envies et les réaliser musique.

Rita Strohl (ré)apparait sur l’échiquier de la musique classique après des décennies d’oubli et de mise à l’écart.
Sachons profiter de cette chance que cette mise en lumière nous offre et allons découvrir sa merveilleuse musique au long de ces trois volumes incitatifs.











Commentaires

  1. Hello Pascal, Merci pour cette découverte. C'est du lourd et d'un romantisme... ça me parle. On pense évidemment à Ravel. Herrmann peut lui dire merci. Je vais forcément trouver du temps de libre, écouter plus attentivement. A bientôt et encore merci. Eric

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    Réponses
    1. Merci pour ce retour Eric,
      J'ai découvert cette compositrice au départ par l'album (coffret) compositrices chez le même label la boite à pépites.
      Puis quand j'ai vu que désormais ils s'intéressaient à toute son oeuvre j'ai foncé pour en découvrir plus et là...
      bon , tu vas aimer...
      à +

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    2. Cette semaine, Pauline Lambert qui est animatrice d'une émission sur Radio Classique l'après midi a, comme toujours, demandé aux auditeurs quelle oeuvre ils aimeraient qu'elle passe (elle a un créneau chaque am où sur thématique elle prend le choix des auditeurs).
      J'aime parfois me prêter à ce jeu même si je l'avoue je ne passe pas mes journées à écouter Radio Classique
      Là c'était une carte blanche et j'ai proposé la symphonie de la forêt. Sa réponse a été immédiatement enthousiaste et pour sûr elle va la passer.
      Un véritable engouement commence réellement à entourer l'œuvre de Rita Strohl - espérons que ce ne sera pas juste un phénomène de mode...

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