REECOUTES-REHABILITATIONS

 

REECOUTES-REHABILITATIONS

Pas franchement mis en avant…
Oubliés…
Edités à l’époque en imports et peu plébiscités…
Bon, y’en a un paquet, j’en ressors certains.
Bah oui, pourquoi pas ?
Allez.

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LEE RITENOUR « Feel The Night » - Craft Rrecordings 1979.

En 79, Lee n’a pas encore le statut que va lui conférer le label qui arrive à grands pas et qui ravira les amateurs de ce jazz dit fusion qui trouveront là : LA maison, leur maison…
Celle qui leur est dédiée, celle qui met un point d’honneur à cet « autre jazz », plus du tout rock, parfois smooth mais cette « catégorie » n’a pas encore ses lettre anoblies.
Alors ces artistes encore inclassables, malgré nombre d’albums à leurs actifs respectifs, trouveront (y compris Corea pour ses projets électriques nouvelle mouture) chez GRP (mais aussi chez Elektra Musician) le label permettant de « valider » quelque part leurs désirs esthétiques.

Ritenour il était remercié avec moultes chapeaux dans l’album de Polnareff, américain… celui d’après la rupture française, celui du départ, précipité, celui que beaucoup ont boudé.
Michel P. y chantait en anglais accompagné par un nombre conséquent de requins de studio américain, dont Lee, justement.
C’est là que j’ai lu et retenu son nom pour la première fois.
Puis au fil du temps j’ai lu et vu qu’il apparaissait un peu partout, en sessions, pas vraiment possible de le cibler autrement côté projets personnels, juste un excellent guitariste, capable de tout jouer avec brio, voilà à peu près ce que j’en retenais avec un parallèle évident avec son ami Larry Carlton ou encore le pas encore devenu Toto Steve Lukather.

Puis, il y eut le groupe « Friends », puis il y eut cet album dégoté par un ami et que je m’empressais de dupliquer car il ne l’avait qu’en K7…
Import japonais oblige…
Ah… la glorieuse époque des platines double K7…

Ici, point de jazz rock donc.
Juste ce qui effectivement va s’apparenter à un jazz (si l’on veut considérer que le jeu instrumental improvisé, que les méandres harmoniques et que le « ton » instrumental général peuvent se rassembler autour du terme jazz) plutôt binaire, groovy (on disait funky en ces temps…), latin et majoritairement instrumental.

Les sidemen sont du plus haut niveau et donnent le meilleur, de toutes façons ceux là ne savent pas faire autrement…
Gadd, Laboriel, Boddicker, Findley, Williams, Watts, Grusin, Underwoods, Reichenbach, Hey, Acuna, Lukather – ces noms il suffit d’avoir n’importe quel album de rock dit Calif’, de chanteur américain à connotation internationale, d’artiste instrumental issu du jazz et s’émancipant de celui-ci, etc. entre 75 et 90 et automatiquement ils se glissent quelque part dans le listing, avec Lee Ritenour il va de soi.

Lee Ritenour l’aura prouvé par la suite avec ses participations chez GRP, en s’associant avec Dave Grusin, n’est pas qu’un immense guitariste, c’est aussi un compositeur de la plus haute volée et cet album où il est le leader le prouve sans équivoque.
Côté compos, arrangements (la Jerry Hey section et son écriture qui a fait les belles années glorieuses de Al Jarreau) c’est le haut du panier en mode amréicain.

On me rétorquera que le son aurait un peu vieilli, non, il est juste en phase avec ce temps dirais-je et rapport à certaines productions tellement entichées des machines sorties en ces années 80 naissantes qui feront tout se normaliser, finalement, cette « perfection » promue par ces habitués du studio qui enquillaient session sur session dans les mêmes journées, fait ici mouche.
C’est envoyé, expédié propre et sans bavures comme, forcément, dans le titre à volonté passage radio FM « You Make me feel like Dancing » où Tom Bahler prend les vocaux et où même l’ami Steve Lukather vient faire la petite joute amicale.

Electrifié, saturé même, comme en acoustique avec une sonorité très made in Brazil (« Midnight Lady »), Lee Ritenour a la guitare nerveuse, technique mais sans en mettre les tonnes que tant d’autres ont cru utile de faire, il a aussi la guitare mélodieuse et charmeuse, délicate et subtile.
Alors le toujours sublime Ernie Watts s’en donne à cœur ouvert, comme je l’aime et comme j’aime à le reconnaitre immédiatement tant il est d’un trait de sax, charismatique, immédiatement accrocheur et d’une sonorité ravageante.

Je pourrais passer ainsi en revue chaque détail par et de chaque musicien participant à cet album, à ces titres d’égale inspiration et d’égale qualité – l’association mythique Gadd/Laboriel en presque premier lieu, une association que notre Michel Jonasz national n’avait que le rêve à cette époque de, qui sait… un jour… les réunir… chez lui, à ses côtés…
Et le fit, le bougre.
Et qui sait, il a peut-être ce bon vieux Michel écouté en boucle ce « Feel the Night » afin d’y puiser son groove, sa bossa, ses balades, bref, son rêve américain qui faillit le couler financièrement…
Mais un rêve, ça n’a pas de prix, surtout si on le réalise.

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CHUCK MANGIONE « Disguise » - Columbia 1984.

Voici le type d’album qui, à sa sortie m’a - comme nombre d’autres typés « son synthétique eighties » – laissé perplexe et de presque côté.
Chuck Mangione j’avais adoré ses compositions ambitieuses, sa sonorité (au bugle) de velours ce, même dans les aigus les plus perchés.
Lui aussi… il était toujours incroyablement entouré.

Et il y a eu ce « Disguise », mécanique, synthétique, presque froid, métronomique, rigoureux et rigide, du moins, m’avait-il semblé à sa sortie.
Je l’avais cependant mis sur K7, les albums de Chuck Mangione étaient plutôt rares à dégoter, alors…
Mais je me rappelle que, finalement, en voiture, le chapelet de ces titres à la voix systématiquement mélodique avaient largement pris le dessus et fait leur taff.

Un fait… ce son a inondé la décennie.
- Ces basses puissamment synthétiques, ces boites à rythme grossies pour le dancefloor, ces pianos aux sonorités FM, ces guitares funky en cocottes cleans et sèches…
- Ce mode compositionnel à la cubase où la quantification et le pattern, où la structure en développement se raréfia pour rentrer dans l’écran, où le copié collé d’un élément qu’on avait mis des heures à installer, calibrer, midifier, paramétrer devenait crédo… a fini par s’installer dans nos usages auditifs et a tout embarqué sur son passage.
Nougayork, You’re under Arrest qu’il soit de Miles ou de Serge, Balavoine, Patricia Kass, Donna Summer, Tina Turner, même Aretha, bon si je les cite tous on va terminer l’article avec la liste et encore pas sûr.
Ce son a ratissé tellement large et dans tellement de contrées…

Ce son, on le retrouve ici, au profit du délicieux bugle de Chuck Mangione.
Et quand il n’est plus aussi omniprésent et mécanique, le mode de composition et de jeu « réfère », comme mû par une ligne directrice (« Josephine »), une sorte d’unité.

Le maitre d’ouvrage synthétique et de studio est Jerry Barnes et il connait bien son environnement chargé de tous les joujous électroniques de l’époque.
Le gars a du matos… et sait s’en servir, un peu comme Philippe Saisse en ce temps, d’ailleurs.
On trouve un invité de marque en la personne de Deodato (producteur de l’album) qui, avec Steve Gadd (autre surprise surtout pour son « emploi »)… s’est chargé de la programmation des boites à rythme… eh oui ! ça laisse sur le c… mais si l’on veut bien prêter attention à leur travail on les reconnait, même là, derrière les machines, autre constat des plus intéressants tant que surprenant.
Jeff Mironov, un autre habitué des studios est aux guitares, dans son rôle, il excelle.
Et puis Chris Valada a sorti toutes ses flûtes et si vous tendez bien l’oreille vous constaterez qu’il est l’adoucisseur de son qui complète avec bonheur le moelleux du bugle de Chuck.

« Disguise », j’avais donc failli l’oublier au fond du tiroir à K7s, mais voilà… il est réapparu, je ne sais plus trop comment et auréolé d’un « tiens, après tout, pourquoi pas – ça donnait quoi, déjà ? » il a repris la route et finalement non seulement a fait largement le taff mais s’est, qui plus est, augmenté d’un bonus appelé recul avec une écoute des plus appréciables.

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DON CHERRY « Home Boy, Sister Out » - Barclay 1985.

On trouve cet album en streaming aujourd’hui avec les titres dans un autre ordre que dans le vinyle original et de savoureux bonus tracks.
Peu importe, le contenu reste malgré tout plus que surprenant et surtout complètement enthousiasmant.

Si l’on veut écouter l’ensemble des albums où Don Cherry a sorti sa trompette ou plus exactement sa pocket trompette, il va falloir prendre du temps et être en grande capacité d’ouverture tant cet artiste, nourri au free chez Ornette a ratissé au plus large possible.

Cet album, dès sa sortie je ne sais trop pourquoi, j’ai tenté le coup, il semblait faire une certaine unanimité rock-punk-new wave et interpeller tant que répugner certains jazzeux…
Rien de tel donc pour pousser la curiosité.
Qu’il soit sorti, qui plus est, par Barclay, prouve là encore la capacité de ce label français sous l’égide de son patron Eddie à oser, à s’engager, à être et avoir été, finalement le label français le plus indépendant et autonome qui soit.

Puis j’ai remarqué le truc le plus improbable, à savoir cette réunion d’un moment entre des français pure souche sessions des studios avec Jannick Top et Claude Salmieri, ou encore Jean Pierre Coco et même Elli Medeiros, l’avant-garde de N.Y avec Laurie Anderson, Arto Lindsey des Lounge Lizards et bien sûr les Talking Heads, sans parler de la mouvance africaine avec Abdoulaye Prosper Niang, Fil Mong, Negrito Trasante etc.

Musicalement on est très loin de ce qu’on pourrait attendre ou imaginer d’un artiste issu du jazz ce même lorsqu’il a exploré la world music avec Codona (trio avec Walcott et Vasconcelos chez ECM).
L’adage qui mettrait cet album entre le « Remain in Light » des Talking Heads et le « Mister Heartbreak » de Laurie Anderson, deux albums que j’ai usé jusqu’à n’en jamais finir, avec celui-ci, d’ailleurs et justement, s’avère, avec là encore ce recul d’aujourd’hui, parfaitement exact.
J’y ajouterais l’album Byrne-Eno « My Life in the Bush of Ghosts », forcément un album de Fela, un bon Lounge Lizards ou les Golden Palominos et j’achève avec le premier Kip Harahann, sans oublier les Mobo de Kazumi Watanabe et la liste sera … presque … complète pour un retour dans cette période de métissages musicaux.
Une période où les musiciens savaient se réunir pour briser leurs propres codes et leurs barrières, savaient se croiser et se rencontrer pour fusionner leurs univers respectifs et surtout… créer… expérimenter… chercher… et partager.

Aucun doute, reprendre le chemin de ces grooves afro-new wave-punk/jazz-tribal/jam-world music-reggae/dub par un tel monument déviant, autre et interpellant, c’est non seulement un rappel de ce passé des « tout possibles » et du bonheur que de tels albums pouvait simplement procurer.
A ne louper sous aucun prétexte et à remettre en platine de façon urgente et incessante.

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MIKE STERN « Jigsaw » - Atlantic Jazz 1989

S’il en est un auquel de nombreux costards ont été taillés c’est bien Mike Stern.
Un guitariste jazz qui joue la guitare Fender…
Un guitariste jazz au son saturé que les rockeurs renient…
Mais…
Mike Stern est-il vraiment un musicien de jazz ?

Bon on s’en tape.
Mike Stern c’est avant tout un extraordinaire tant guitariste que musicien.
Je l’ai su dès son entrée fracassante chez Miles, à son retour où il ouvrait le feu dans ce fantastique « Fat Time ».
Le son, le solo, l’énergie juvénile, l’envie, la fraicheur, le rock fait jazz, l’identité absolue…
Mike Stern…

Je l’ai vu moultes fois avec Miles, y compris quand il tenait le crachoir en duettiste avec Scofield pour la tournée de « Star People »…
La turbulence harmonique contre la vérité rock…
Miles a toujours su ce qu’il faisait…

Mike Stern c’est cet éternel adolescent chevelu, un peu comme son ami Pat aux teeshirts marins hors mode, sans âge car resté dans l’esprit initial, sans modifications, car le temps n’a pas de prise sur le langage universel.
Le mec planté raide comme un piquet sur la scène qui débite ses phrases incroyables, son phrasé tellement reconnaissable qu’en fait, on aimerait bien l’imiter, mais que bon, certains obtus en restent à ce son, lui-même tellement idéalement identitaire.
Tu entends cette guitare, ce jeu… et tu sais que c’est Mike Stern.
Qui peut encore prétendre réellement ça aujourd’hui ?...
Et rien que ça, ça impose un infini respect.

Mike Stern, il en a sorti des albums
Mike Stern, il a participé à tout ce qu’il est possible de croire en jazz fusion et jazz dit rock.
L’album que je kiffe le plus, si l’on parle jazz de « puristes » (le mot que je bannis ici car je hais ces puristes sectaires du jazz) c’est le « Yesterdays » de Lew Soloff, où, excusez du peu il partage l’affiche avec Charnet Moffett et… Elvin Jones.
Une montagne que cet album !

Difficile tant que culte que se procurer ses premiers albums dans les années 80, dont celui enregistré avec Sanborn, Steve Jordan et Jaco Pastorius (des amis depuis BS&T), aussi quand il a sorti ce « Jigsaw » relativement facile à se procurer, tu parles que je me suis jeté dessus.
Et j’ai découvert là non seulement la continuité du guitariste emblématique mais également un compositeur absolument remarquable.
Et au passage le réel traumatisme face à ce jeu de batterie de Dennis Chambers, car à cette époque il sortait un batteur traumatisant environ tous les six mois et franchement, pour un musicien français qui œuvrait sur l’instrument dans le jazz fusion c’était quasi démoralisant car cela sous entendait des heures de pratique, des heures d’écoute et d’assimilation, de compréhension et d’adaptation.
Il fallait juste, en fait, avoir un peu de recul et penser « autrement » - mais jeunesse oblige et frénésie obsessionnelle de technique haut niveau, je n’en étais absolument pas capable.
Heureusement que Peter Erskine, présent également ici, pouvait nous remettre sur des rails disons plus « accessibles »…

« Jigsaw » a été un album CD que j’ai énormément écouté, à la maison, en training drumming, dans la bagnole… j’en ai connu chaque recoin et joué tellement de fracassants plans que c’en est une fatigue rien que d’y repenser.

« Jigsaw » a l’avantage d’avoir été mis en partitions dans quelques real books officiels cités comme new et à la lecture de ces partitions d’une formidable précision tant que d’un concept de lisibilité du propos absolument « modèle », j’ai pu réellement découvrir l’autre versant, celui de la qualité et de la dimension des compositions de ce guitariste.
Chaque instrument a sa place, détaillé, parfaitement écrit et assemblé pour des pièces forcément binaires et fusion qui ne laissent place à aucune approximation.

Un contexte parfaitement approprié pour les pointures qui s’épanchent ici, incroyablement impliquées, formidablement adjointes au projet.
Les deux stars du sax, à savoir le regretté Bob Berg et l’autre regretté Michael Brecker se tapent la joute amicale, le premier au ténor, le second à l’EWI, ce sax synthétique dont il a sorti le meilleur et le plus incroyable et dont ici on a le parfait témoignage (« Chief »).
La rythmique Andrews/Chambers est de celles qui ont fait rêver tant de musiciens adeptes du genre et en souhait d’en arriver au dixième.
Jim Beard est l’anti claviériste virtuose par excellence et tisse de magnifiques ambiances afin de lisser quelque peu le sujet et Manolo Badrena vient ajouter la touche acoustique avec ses percussions.

D’aucuns ont trouvé cet album froid et quelque part, synthétique… époque oblige et production idem (Steve Khan, autre immense guitariste).
« Rythm or Reason » pourrait peut-être faire réviser cet « à priori » peu flatteur, lorgnant vers Pat, justement…

Je crois bien que j’ai vraiment fait une fixette sur cet album, en son temps, c’est peut-être bien pour ça que j’ai mis du temps à le ressortir et le réécouter véritablement.
J’ai adoré les précédents…
J’ai vraiment penché Stern avec l’album de Steve Smith, son premier, « Vital information », puis les suivants se sont éparpillés sans réellement prendre une place prépondérante…
Et pourtant, en les écoutant aujourd’hui je sais être passé aux côtés d’un certain quelque chose.

Ah oui, au fait, les jazzeux inconditionnels de bop et autres traits véloces, écoutez donc le titre final « Kwirk » et mettez-vous au boulot…
Ce titre est, quelque part, effarant.

Mike Stern,
à reprendre et réhabiliter sans hésiter qui plus est, avec cet album en haut de pile tant il recèle d’entrées d’écoutes multiples et de chemins des possibles.

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DJAVAN « Djavan » - EMI 1978.

Dès que j’ai découvert et entendu cette voix, cette « profondeur », cette authenticité brésilienne autre que l’idée qu’on a de la bossa, mais plus proche d’un Gilberto Gil, métissant les influences, cherchant une autre direction que celle attendue par le made in Brazil, alors j’ai immédiatement cherché qui était ce Djavan et cet album de 1978 a été mon « premier ».

Si l’on aime un tant soit peu cet artiste alors cet album, son second, sera celui qui sera peut être le plus attachant.
La voix…
Cette voix…
On se laisse envouter, on se laisse séduire, on se laisse emporter par ce seul vecteur vocal.
Peu importe ce qu’il raconte, sa voix suffit à nous emmener.
C’est rare.
Et même en 1978, avec cette langue, qui plus est, c’est forcément déviant, attachant, magnifiant.

Les arrangements autour de la voix et de la guitare, les composantes de l’idée brésilienne sont parfaitement ajustés pour leur mise en valeur.
Le samba est peut être bien plus présent que la bossa, Rio s’est probablement déplacé vers une Amazonie potentielle, une probable autre authenticité que quelques cordes, un sublime accordéon, des percussions légères, un diaphane Rhodes, une section rythmique en duvet semblent vouloir embellir et rendre plus populaire.
On aime Milton, on aime le Djavan d’avant la récupération médiatique américaine, celle qui aura voulu en faire une star internationale pour qu’il revienne finalement à ses racines, sa vie, son art, ses… bases.
Elles sont là, quelque part et partout, dans ce second opus, simple, aux chansons courtes, directes et épurées.
Impérieuses.

On parle peu de Djavan.
Bien dommage.

….


 








Commentaires

  1. Hi Pax. Oh là la le cancre. Je te lis en fouillant mon Stream pour écouter.. des discographie énormes et je ne connais rien de ces 4 là. Alors, j'écoute et ça va me faire ma journée de TT ;D J'adore en plus, le Lee pas dispo en spoti, je focalise du coup sur "Captain fingers", son premier. J'embraye sur Chuck et la superbe pochette..ça coule tout seul. Hop le Stern et là ça me revient. La pochette, les bibliothèque, ma période Metheny, je louais tout. Il me sauve la vie, j'en connais 1 sur les 4. Je vais tout passer et me garder l'extraordinaire DJAVAN pour qu'il m'emmène jusqu'à ce soir. Une chaude veillée de week end mérité. Merci Pax pour ces trésors et pour combler mes grosses lacunes ;D

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    1. Salut Vincent,
      Eh bé, sacré programme et faire comme je l'ai fait, terminer par Djavan, c'est juste regarder le soleil se coucher... cet album est magique !
      Profite bien et surtout merci d'être passé commenter.
      à +

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  2. Un survol en lecture rapide pour décider ce que sera mon choix, c’est l’erreur classique, tout donne envie. Et puis dans ma vérification je découvre que j’ai un album de Dave Grusin & Lee Ritenour « Harlequin » Hou laaa le souvenir, en 2001 j’ai juste emménagé dans mon nouvel appartement et dans l’immeuble je fais connaissance avec un prof de guitare et d’échanges en écoutes il me procure ce disque.
    Je l’ai surtout goûté chez lui. Un peu comme toi, il y a des rencontres, des lieux où un genre musical trouve sa place, une écoute plus attentive sous l’influence du plaisir du copain qui fiat découvrir. Ses obsessions Oregon et Ralph Towner en solo. Il y a bien longtemps que je n’ai pas fait un tour dans ses souvenirs…
    Ceci dit mon choix se fera sur Don Cherry. Prêt à découvrir cet album coincé entre un ancien de tes conseils Codona et celui du pote cité plus haut Art Deco. Surtout l’envie de placer moi aussi un album pas loin de « Remain.. » sans oublier toutes le références proposées dans cette partie. Donc Cherry !

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    1. Marrant, je me doutais que tu commencerais par Don Cherry.
      Qu'est ce que j'ai pu écouter cet album à sa sortie... avec Remain in Light, justement...
      Cette mixité de toutes les influences c'était vraiment génial.
      Merci.

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  3. Pourtant tu nous avais prévenu, j’ai été tout de même surpris, agréablement, à croire qu’il y a plusieurs Don Cherry. Pas loin du Talking Heads de l’époque « Remain » oui et en bien moins anguleux, je me suis régalé à l’écoute. À regretter tout ce que l’on pense devoir écouter – arrivera un moment ou le devoir de curiosité s’émoussera – pour y revenir à d’autres moments. Tu as peut-être trouvé ton thème, la réhabilitation. Mais il faudrait déjà bien le posséder, ce qui n’est pas mon cas. Et tellement plus apaisant d’écoutes comparé à ma première rencontre avec le monsieur « Vibrations » avec Albert Ayler, plus exigeant et enrichissant.
    Plusieurs Don Cherry ? oui dont un homonyme qui se glisse souvent dans mes recherches « Thinking Of You » de 1952, et j’y retombe comme on tombe dans un bain moussant. Bonne Pâques mister

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    1. Oui j'avais prévenu !
      Cet album est une telle réussite, multifacettes, créatif et "ouvert".
      On aimerait tant de sorties comme ça de nos jours...
      ceci dit, il y en a qui seront peut être bien réhabilitées... bien plus tard...
      Oui, tellement d'objets sonores à écouter, réécouter, remettre en avant ...
      merci.
      Bonnes pâques également.
      Je regardait le reportage sur les artistes sculpteurs chocolatiers - là encore, quel degré d'exigence et de création avec concept, visuel et goût, sans parler de la maitrise technique...
      Enorme et dire qu'on casse tout ça pour finalement... le manger compulsivement...

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