COMPIL’, PLAYLIST… etc…

 COMPIL’, PLAYLIST… etc…

C’est en cogitant et organisant la dernière compil’ participative pour mes amis du blog : Blog | Les rubriques en vrac du rock , que me sont venues nombre de réflexions quant à l’exercice de la chose et les motivations qui incitent tel choix, tel titre issu d’un album au demeurant remarquable ou malheureusement peu digne d’un grand intérêt, à part le titre en question…

Je rentre d’une semaine de vacances sur l’ile de Rhodes, le genre qui repose, fait du bien et permet de se ressourcer, sans hâte, sans visites au pas de charge…
Des sites archéologiques – et j’aime être face à l’histoire – à couper le souffle, des paysages à perte de vue aux couleurs éblouissantes, des gens simples, avenants, naturels, souriants et détendus.
Une voiture de loc’, tu chemines à travers l’île avec parfois un but, d’autres fois sans but, te laissant porter par le hasard. Il aura été chaque fois propice à la découverte. L’intérieur de l’île c’est à chaque minute l’envie de s’arrêter pour admirer… tout comme en faire le tour par le littoral.
Pas un chat (si des chèvres), tu peux rouler 20 mn sans croiser une voiture, tu t’arrêtes où bon te guide et le moindre café, restau c’est une invitation à la saveur.
Alors, une fois que tu es entré dans la voiture de loc’ au gps en grec exclusivement, donc peu probant pour le guidage d’autant que ton réseau c’est … zéro pour les habitués du google maps, tu mets en route le bluetooth et la question… : silence, album, mais lequel, playlist, mais quelle musique peut bien accompagner ce périple bienfaisant ?…
La radio locale te propose un choix de tubes rarement autre que de la musique grecque et là déjà, c’est un point appréciable, mais même si j’aime la plongée culturelle, naviguer en permanence au son du sirtaki qu’il soit joué trad, pop, rock, hard même, ne fera pas mon affaire sur la durée.
D’autant qu’en restaus c’est la norme et c’est heureux, car cette revendication identitaire fait finalement beaucoup de bien.

J’avais donc au préalable préparé quelques playlists et non compils, allez savoir pourquoi je me différencie l’intitulé…
Chacune avoisinant les 6 heures…
Téléchargées en cas de wifi capricieuse (ce qui fut le cas et franchement être en détox de tel, ça fait un bien fou) ,elles étaient simplement référencées ainsi : Ambient, Classique, Rock/Pop, Jazz, Frenchy.
Et le choix interne était d’y glisser des titres « que j’aime », juste histoire d’être bien, pas en mode découverte et surprise faisant cogiter, pas en mode obligé de zapper parce que, pas le moment , pas l’envie, pas…
Des playlists simples, qui – qui sait ? – seraient juste le reflet finalement d’un certain moi musical et artistique, du moins une partie, le côté lumineux, familier… le côté obscur n’étant pas de mise je l’ai dit plus haut.
Et des titres pas forcément tête de liste d’une, d’un artiste, mais semblant utiles, représentatifs d’une envie, d’une émotion, d’un moment de vie, aussi.

Puis, de retour, est arrivé le casse-tête que j’attends avec impatience : la compil’ à thématique proposée par nos amis.
Rien à voir…
Coller à un thème, trouver le bon angle d’approche, organiser les titres de façon à créer un véritable enchainement entre des esthétiques différentes, voir diamétralement opposées – l’exercice est autre, captivant, mais autre.
L’exercice, je le connais bien. Il est similaire quand on me demande une conférence non sur un album, un artiste ou une œuvre, mais sur une thématique et coller la musique à cette thématique.
Sauf que pour une conférence, même si un ordre de « passage » est obligatoirement envisagé, c’est l’argumentaire qui va primer alors que là, c’est le défilement musical qui sera quelque part, la clé.
L’exercice est dont riche en recherches.
Se souvenir, creuser, ne pas oublier un/une tel pour finalement le/la laisser de côté car absolument incasable dans le cheminement de la compil’, ou sinon tout réorganiser autour de lui/elle… donc reprendre à zéro.

Prendre le thème « au pied de la lettre » ? le détourner ? l’extrapoler ? l’amplifier ? ...
Que de pistes à envisager…
Dès que la dernière participation intitulée « let’s dance » sera en ligne je publierai ici un complément d’infos expliquant mes choix et parlant des titres artistes proposés.
Face à « let’s dance », que faire ?
Aller à l’évidence qui consiste à mettre en avant le titre de Bowie ?
Partir du titre de Bowie et explorer autour des musiciens qui en sont la substance et en font la richesse, à savoir Nile Rodgers donc là, on peut largement avoir une compil’ autour de Nile… et Nile et la danse c’est du tout cuit… mais aussi Steve Ray Vaughn, tiens donc…
Et puis y’a la section rythmique, et puis, et puis et là…
S’embarquer dans l’expression et ce qu’elle sous-entend ?
Moi, j’ai cherché dans la danse et comment la musique s’est toujours mise à son service, mais aussi comment la musique fait… danser… bref, cette interaction qui en fait, imbrique l’une et l’autre sans réelle distinction, chose que l’on a parfois tendance à oublier… sauf notre corps…
Et de démontrer que la danse a été l’un des moteurs qui a permis à la musique de sortir de son carcan d’écriture « sérieuse » pour s’ouvrir vers des espaces imaginatifs où le cadre théorique n’a plus cours en soi, mais est au service de l’imagination. Sans parler du rythme, simplement.

Puis il y a eu la lancée saisonnière de la suite, à savoir « chanson d’automne » …
Chanson ? Automne ?
Distinguo à faire, ou pas…
Se focaliser sur le seul mot automne ou autumn ?
Bref, elle est terminée bien entendu et je ne pense pas y revenir…
j’ai presque failli ne mettre que des versions d’autumn leaves.

Bon, l’exercice dans le sens playlist ou compil est différent, car le sens l’est également.

J’en reviens à mes playlist d’accompagnement vacancier, dont le seul axe était involontairement, mais réellement stylistique…
Rock/Pop… du Zep, du Bonamassa, du Journey, du Floyd, du ELP, du KC, des Talking Heads, du Bowie, Steely Dan, LaBounty, Lukather, Trower, Winwood, Traffic , Elton … bien sûr et tant d’autres…
Classique… Beethoven, Mozart, Poulenc, Ravel, Debussy, Mahler, Wagner, Vivaldi, Handel, Bach et Berg… là aussi entre autres.
Ambient… essentiellement Eno, Budd et Guthrie mais aussi y glisser quelques vieux Tangerine et Shulze…
Jazz… Miles, Shorter, Herbie, Weather Report, Getz, Jarrett, Garbarek, Rypdal, Trane…
Frenchy… Sheller, Sanson, Aznavour, Ferré, Ange, Triangle, Berger, Serge, Baschung et Daho…

Assemblés ou en désordre, à lire dans l’ordre ou en aléatoire, là, finalement peu importe, seule la « connaissance » des titres et la satisfaction de les écouter importera et ce fut le cas.

Sans plus de détails, juste en ordre rangé ou à déranger, voici ces playlists …
Curieux, j’avais mis à la file plusieurs titres de chaque artiste.
Je fais rarement ça…
Un titre, une seule raison de choix… parce qu’il y en a toujours une, qu’on le veuille, l’admette ou non.

Rock/Pop :
- « Shine on your crazy diamond part1-5 » / Pink Floyd. Pour le solo de sax baryton qui me fait systématiquement frissonner.
- « Black Dog » / Led Zeppelin. Pour la relance historique de Bonham et la furie qu’elle génère juste après.
- « No Quarter » / Led Zeppelin. Pour les « sorties » vocales de Plant à la fin qui sort de la coquille du piano éthéré de Jones pour balancer son jus.
- « Can you hear me knockin’ » / Rolling Stones. Pour le riff, tout simplement, eux seuls sont capables de tels riffs.
- « Slave » / Rolling Stones. Pour le solo sous emprise de Sonny Rollins et là encore… le riff… (zut, deux raisons)
- « Entangled » / Genesis. Pour les cordes synthétiques de Banks absolument magiques.
- « Ripples » / Genesis. Pour le génie mélodique et le chant de Collins.
- « Awaken » / Yes. Pour l’extraordinaire performance de Rick Wakeman et la forme structurelle du titre.
- « Onward » / Yes. Pour la simplicité mélodique qui se dessine.
- « Rainmaker » / Traffic. Pour le jeu de Chris Wood à la flûte.
- « Roll Right Stones » / Traffic. Pour le chant de Steve.
- « Tonight » / Elton John. Pour l’incroyable orchestration de Buckmaster.
- « Boogie Pilgrim » / Elton John. Pour les cuivres Brecker-Sanborn dans un tel contexte pop groovy.
- « Where’s The Shoorah ? » / Elton John. Pour les chœurs gospel.
- « Just the Way you Are » / Billy Joel. Parce que c’est l’une des chansons que je préfère jouer et chanter au piano bar.
- « Be still my beating heart » / Sting. Le jeu baroque et lumineux de Branford Marsallis.
- « They Dance Alone (Gueca Solo) » / Sting. Pour l’ambiance unique qu’il dégage et sa fin dédoublée en toute souplesse.
- « The low Sparks of High Heeled Boys » / Steve Lukather. Pour le jeu d’orgue et le fait que c’est un titre de Traffic totalement reboosté.
- « Bridge Of Sight » / Steve Lukather. Parce que Steve lance un solo d’une puissance de feu inimitable et unique et que c’est l’un de mes titres préférés de Robin Trower.
- « One more Night » / Phil Collins. Pour l’art mélodique de Phil.
- « That’s just the way you are » / Phil Collins. Pour la magie vocale qu’apporte David Crosby en choriste.
- « The Rythm of the Heat » / Peter Gabriel. Pour l’oppressante transe qui colle jusqu’au terme du morceau hypnotisant et les cris retenus et contenus de Peter.
- « San Jacinto » / Peter Gabriel. Pour la puissance expressive.
- « Amor real » / Jon Anderson. Pour la rencontre avec Milton.
- « Houses in Motion » / Talking Heads. Pour l’afro beat implacable à la Fela et le solo de « trompette » de John Hassell.
- « To Turn ou On » / Roxy Music. Pour la voix de crooner délicat de Brian et le solo de Phil qui illumine le centre du titre.
- « Heartbeat » / King Crimson. Pour le modernisme qu’a apporté cette énième mouture de KC et ces improbables guitares, pourtant véritablement rock.
- « North Star » / Robert Fripp. Pour ce qui est le point de départ d’un album étrange et hasardeux, celui de Daryl Hall « Sacred Songs ».
- « Don’t Change » / Hall and Oates. La fusion de la pop américaine et du rock Fm Toto…
- « Is it a Star » / Hall and Oates. Pour la production, l’inventivité zappaienne et le casting Utopien de Rundgren.
- « Who’s Crying Now » / Journey. Pour Neil Schön, tout simplement.
- « Keep on running » / Journey. Pour le jeu de Steve Smith qui reste fondamentalement rock tout en appuyant chaque élément de la musique.
- « Don’t Stop Believin’ » / Journey. Parce qu’on tient en Perry un chanteur de haute volée.
- « Urgent » / Foreigner. Juste parce que je les ai vu en concert et que ça a été presque inoubliable et que ce titre… d’en face, en live !
- « Pariah » / Steven Wilson. Pour le mur du son de guitares de la fin en faux solo.
- « Drive Home » / Steven Wilson. Parce que j’ai découvert S.W par ce titre, via Chris et son blog et que je l’ai directement mis au programme d’un de mes groupes d’élèves pour leur exam.
- « The Raven that Refused to Sing » / Steven Wilson. Parce que j’ai essayé de chanter cette chanson mais que je n’ai jamais pu à cause du trop plein d’émotion qu’elle génère (oui, ça arrive parfois ce genre de situation incontrôlable)
- « Aja » / Steely Dan. Pour les soli combinés de Shorter et Gadd. Le summum de l’art du studio.
- « Deacon blues » / Steely Dan. Parce qu’en le faisant jouer à l’un de mes élèves je suis tombé sous emprise de la progression harmonique qui défie toutes les lois de l’écriture pop, même si ici il s’agit de pop/jazz.
- « Glamour Profession » / Steely Dan. Pour le beat de Gadd et surtout le solo de S.Khan qui conclut le titre.
- « Time out of Mind » / Steely Dan. Pour l’échappée du choriste.
- « Look Who’s lonely Now » / Bill LaBounty. Pour ce groove.
- « Nobody’s Fool » / Bill LaBounty. Pour sa voix…
- « A new career in a new town » / David Bowie. Pour l’audace de balancer un tel morceau.
- « Alladin Sane » / David Bowie. Pour le solo de Garson.
- « Rebel Rebel » / David Bowie. Pour le riff, immédiat.
- « Heroes » / David Bowie. Simplement parce que c’est l’une des plus belles chansons que je connaisse.
- « China Girl » / David Bowie. Shhh… quel érotisme…
- « I’m Afraid of Americans » / David Bowie. Pour la créativité de l’agencement et du mix.
- « Neuköln » / David Bowie. Pour le solo sax déjanté de David.
- « I’ve seen that face before » / Grace Jones. Pour Sly and Robbie, Wally, le bandonéon tango, tellement à sa place et tellement ajusté à ce beat reggae.
- « Heaven or Las Vegas » / Cocteau Twins. Pour les guitares.
- « Carolyn’s Fingers » / Cocteau Twins. Pour la performance vocale intrigante tant qu’agaçante.
- « Lorelei » / Cocteau Twins. Pour ce son acide et cet énorme drumming.
- « Sail on » / Robin Trower. Pour la voix diaphane de Dewar.
- « Farther up The Road » / Robin Trower. Pour l’ambiance.
- « Roads to Freedom » / Robin Trower. Pour la chaleur du jeu de Robin.
- « Karn Evil 9 – 1st, 2d, 3d » / ELP. 4 titres à enchainer comme une symphonie électrique rock en plusieurs mouvements.
- « I Can’t Stand it » / Eric Clapton. Souvenir de jeunesse…
- « Can’t Find My Way home » / Eric Clapton. La plus belle chanson de Winwood, quel que soit son interprète.
- « Flor d’luna » / Santana. Parce qu’on l’a joué tout l’été et que ce titre c’est des souvenirs. Beaucoup de souvenirs.
- « Badge » / Robben Ford. Parce que Robben Ford illumine tout titre qu’il reprend.
- « Help The poor » / Robben Ford. La preuve…
- « I Can’t Stand the Rain » / Robben Ford. Par 9.
- « Had to Cry Today » / Joe Bonamassa. Encore Winwood et le jeu de guitare de Bonamassa transcende le titre !
- « Heartbreaker » / Joe Bonamassa. Parce que le mot rock sans Glenn Hughes n’a pas réelle valeur.
Et j’en ai tant zappés… mais avec ce package, la route était tracée.

Jazz :

- « Speak No Evil » / Wayne Shorter. Pour ce thème mystérieux et efficacement swing… et Elvin…
- « Infant Eyes » / Wayne Shorter. Parce que c’est certainement ma ballade préférée si je m’évade jazz.
- « So What » / Miles Davis. S’il est un titre de jazz, ce sera celui-ci, à jamais…
- « Directions II » / Miles Davis. Pour l’énergie fracassante.
- « E.S.P » / Miles Davis. Parce que Wayne, Herbie, Ron et Tony…
- « Utviklingssang » / Carla Bley. Pour sa simplicité et l’émotion directement dégagée.
- « The girl who cried Champagne » / Carla Bley. Pour l’intelligence d’un « à partir de rien, ou si peu » et être capable de tels développements.
- « Scotown » / John Scofield. Pour le côté rythm’n’blues que John n’a jamais lâché et qui reste inhérent à son jeu.
- « High and Mighty » / John Scofield. L’inimitable fusion de Daryl Jones et Omar Hakim que l’on retrouvera chez Sting et fera l’originalité de ses débuts.
- « Pick Hits » / John Scofield. Pour les lumineux Sanborn et Ray Anderson.
- « Last Night » / Larry Carlton. La quintessence du jeu de Larry.
- « Old Folks » / Keith Jarrett. La façon d’introduire, d’amener le thème…
- « The Wrong Blues » / Keith Jarrett. Tout semble up, en l’air… virevoltant et sautillant.
- « Chelsea Bridge » / Keith Jarrett. Et soudain, la magie opère.
- « Sandu » / Keith Jarrett. Le Jarrett pêchu que j’adule, bien rentre dedans, complètement bluesy. Mon éternel modèle.
- « 4 AM » / Herbie Hancock. L’inévitable rencontre Pastorius-Herbie avec H.Mason. Un trio de rêve.
- « Actual Proof » / Herbie Hancock. Ce solo de Fender Rhodes, unique, absolu !
- « Help Yourself » / Herbie Hancock. Mon titre préféré du Herbie funky eighties.
- « Speak Like a Child » / Herbie Hancock. L’arrangement mystérieux, sinueux…
- « Dolphin Dance » / Herbie Hancock. Une composition énigmatique.
- « The Peacocks » / Bill Evans. Ce seul titre de Jimmy Rowles transcendé par Bill me suffit comme titre pour cet immense pianiste.
- « Windows » / Stan Getz. Qui transcende cette composition de C.Corea boosté par un Tony Williams au-delà d’inventif.
- « Yesterdays » / Stan Getz. L’art de la souplesse fait jazz.
- « I Wanted to Stay » / Stan Getz. Idem et quel groupe ! Un modèle.
- « Amourous Cat » / Stan Getz. Dernier album studio avec un casting impressionnant dont Jeff Porcaro aux drums ici magistral.
- « Crystal Silence » / Stan Getz. Certainement la composition de C.Corea que je préfère.
- « The Peacocks » / Stan Getz. En duo avec le compositeur, le fusionnel absolu.
- « Willow Weep For Me » / Stan Getz. Pour le jeu bluesy de Stan.
- « Club 7 and other Wild Places » / Stan Getz. Parce que Stan n’a jamais pu oublier l’axe latinisant…
- « Summer Poem » / Stan Getz. Parce que j’ai adoré diriger ce titre arrangé pour Big Band pendant plus de dix années et qu’il recèle bien des merveilles tant mélodiques qu’harmoniques.
- « Straight to the heart » / David Sanborn. Ou comment Dave saura toujours exprimer avec conviction n’importe quelle mélodie qu’elle soit jazz, pop… peu importe.
- « It’s you » / David Sanborn and Bob James. Additionnés de Gadd-Miller, le summum de la perfection.
- « Waltze for Dave » / Chick Corea. Mais quel compositeur !
- « Side Walk » / Chick Corea. Pour le choc que m’a provoqué cette direction musicale eighties avec l’Electrik Band.
- « Second Sight » / Chick Corea. Là encore quel compositeur, dans quelque direction esthétique que ce soit.
- « Eternal Child » / Chick Corea. Certainement le titre de l’E.B qui m’a le plus marqué avec son éternel retour hispanisant et le jeu félin de Weckl.
- « Quartet N°1 » / Chick Corea. S’il est un album de jazz « composé » et écrit comme une suite classique il faudra positionner celui-là.
- « Pools » / Steps Ahead. Pour le développement du solo de M.Brecker.
- « Safari » / Steps Ahead. Pour le modernisme.
- « Renaissance Man » / Michael Brecker. La chaleur du trio orgue-guitare-batterie et le jeu de M.Brecker qui entre dans ce son.
- « Nightwings » / Michael Brecker - Claus Ogerman. Beau…
- « Choices » / Michael Brecker. L’organisation autour d’un motif.
- « Nothing personal » / Michael Brecker. Le premier groupe qu’on a invités à la naissance de notre jazz club a joué ce titre.
- « Cannonball » / Weather Report. Poussé par Narada.
- « Three views of a Secret » / Weather Report. Quand pour une émission Arte de la première heure il fallut choisir un titre à trois temps pour éclairer l’accordéon midi, nouvel objet sonore encore très peu usité, avec Pat, on a choisi de jouer ce titre.
- « Madagascar » / Weather Report. Pour le boostage final de Jaco. Et le voyage qu’implique ce titre.
- « The Well » / Weather Report. Le duo amical Shorter/Zawinul. Le croisement de deux univers qui se sont côtoyés tant d’années et qui vont repartir chacun de leurs côtés respectifs et respectueux.
- « Blue Sound – Note 3 » / Weather Report. Pour les sons de Joe et l’atmosphère hurlante qui va sortir de cette densité.
- « Lawns » / Carla Bley. Séquence émotion. Son plus beau titre ?
- « More Brahms » / Carla Bley. Le solo de batterie de Victor Lewis sur plans écrits. Anthologique.
- « Talking Hearts » / Carla Bley. Hiram.
- « On the Sunny Side of the Streets / Ben Sidran. Faire du neuf avec du très ancien…
- « It didn’t all come true / Ben Sidran. L’inventivité groovy de Erskine et Gomez…
- « Easy Street » / Ben Sidran. L’idée « idéale » que j’avais du piano bar. Il y a si longtemps…
- « Individual Choice » / Jean Luc Ponty. C’était avec un « clip » absolument hypnotisant et ça le reste.
- « Plastic idols » / Jean Luc Ponty. Idéal au décollage de l’avion.
- « Cats Tales » / Jean Luc Ponty. L’art et la manière de jouer avec les carrures et les mesures.
- « Modern times Blues » / Jean Luc Ponty. Ou comment intégrer le jeu de Benson dans un espace synthétique.
- « Tunji » / John Coltrane. Une phrase et l’imaginaire s’envole.
- « Endangered Species » / Wayne Shorter. L’après Weather Report. Le nouveau choc.
- « Ponta de Areia » / Wayne Shorter. Avec la voix de Milton…
- « 502 Blues » / Wayne Shorter. Composition de Jimmy Rowles. Polar…
- « Footprints » / Wayne Shorter. Me transporte à chaque fois que cette version originale.
- « House of Jade » / Wayne Shorter. L’autre de mes ballades jazz préférées
- « Top Secret » / Yellowjackets. Mon exercice de FM préféré pour faire trouver la pulsation (avec Lively up Yourself de Marley)
- « Minuano » / Pat Metheny. Le Metheny made in Brazil poétique.
- « What Cha Gonna Do for You » / Rufus and Chaka Khan (live). Irrésistible !
- « Trouble » / Lizz Wright. La voix, cette voix.
- « Amazing grace » / Lizz Wright. La foi, cette foi.
- « Lovely Day » / José James. Des lumières plein les yeux.
- « Tenderly » / José James. Un rêve.
- « Moanin’ » / Philippe Saisse. Quand l’acid jazz relifte le séculaire.
- « Oh la la » / Jeff Lorber. Comme le dit si bien le titre…
- « The Bijou » / Jeff Lorber. Comme le dit si bien le titre…
- « The in Crowd » / Jeff Lorber. Le must du groove en mimétisme Herbie Headhunters.
là encore il (me) faudrait au moins une liste triple à celle-ci.


Classique :

- « Scene am bach. Andante molto moto – Symphonie N°6 » / Beethoven-Harnoncourt. L’idée de, justement, pastoral. Vision de la nature par l’homme.
- « Andante con Moto – Symphonie N°5 » / Beethoven-Harnoncourt. Pour le thème magnifié par l’orchestration beethovenienne.
- « Allegretto – Symphonie N°7 » / Beethoven-Harnoncourt. Parce que c’était le moment musical préféré de mon père qui m’a initié à la musique et surtout à l’écouter.
- « Allegro Moderato – Symphonie Inachevée » / Schubert-Minkowski. Un jour, un cours de musique, en seconde…
- « Molto Allegro » et « Andante » - Symphonie N° 40 / Mozart-Riccardo Minasi. Parce qu’une nouvelle vision est toujours possible.
- « In Gemashlicher Bewegung, ohne Hast » - Symphonie N°4 / Mahler-François Xavier Roth. Un monde en soi.
- « Idylle – Suite Pastorale » / Chabrier-François Xavier Roth. Si simple d’apparence.
- « Daphnis et Chloé – Troisième partie » / Ravel-François Xavier Roth. Certainement l’œuvre qui me donne encore le plus de frissons d’imprégnation sonore et musicale.
- « Adagio Sostenuto – Piano Concerto N° 2 » / Rachmaninov-Buniatishvili-Järvi. Le temps s’est arrêté.
- « Intermezzo-Adagio » - Piano Concerto N° 3 » / Rachmaninov-Buniatishvili-Järvi. Le temps s’est arrêté à nouveau et j’en pleurerais.
- « Suite in B Flat Major » / Handel-Buniatishvili. La pureté.
- « Deborah’s Theme » / Morricone-Buniatishvili. Comme et si proche de l’émotion du silence.
- « Allegro ma non troppo, Larghetto, Rondo Allegro – Concerto pour violon » / Beethoven-Faust-Abbado. Parce que c’était l’œuvre préférée de mon père, dans son intégralité.
- « Adagio, allegro, andante, allegro – Sonata in N° 1 in B minor » / Bach-Faust-Bezuidenhout. Parce que Bach peut aussi faire rêver.
- « Langsam – Concerto pour violon en ré mineur » / Schumann-Faust. Arrêt romantique sur images au choix.
- « Prelude to Act 1 – Parsifal » / Wagner-Janowski. Je me rappelle, j’avais 11 ans, on était à Garnier, on était là-haut, dans les cintres et là, en bas, la beauté montait jusqu’à moi, simple gamin choriste parmi d’autres.
- « Ouverture – Tannhauser » / Wagner-Janowski. Quel crescendo orchestral !
- « Prelude de l’acte 1 – Tristan et Isolde » / Wagner-Janowski. La beauté du romantisme à l’état pur. Je ne saurais jamais m’en passer.
- « Prelude de l’acte 3 » / Wagner-Janowski. Le drame fait musique. Hermann s’en est tellement inspiré…
- « Prélude de l’acte 1 – Die Meistersinger von Nurnberg » / Wagner-Janowski. Le faste orchestral.
- « Passacaglia – Concerto pour violon N° 1 » / Chostakovitch-Batiasvili-Pekka Salonen. Envoutant et la cadence violon par Katia Batiasvili est d’une extraordinaire expression.
- « V & V » / Kancheli-Batiasvili-Pekka Salonen. L’idée de la pureté et de l’absolu musical.
- « Adagio – Concerto pour violon en Re Majeur » / Brahms-Batiasvili-Thieleman. Cette écriture d’entrée, aux bois m’a tant de fois servi de modèle pour démontrer un frome de perfection d’écriture de section.
- Allegro, Largo, Allegro – Concerto Grosso N° 1 » / Handel-Accademia Bizzantina. Ecouté sans relâche pendant une longue période.
- « Lascia ch’io Pianga – Alcina » / Handel-Piau-Paladins. L’art du soupir amoureux…
- « Giunse alfin il Momento … deh vieni no tardar – Les noces de Figaro » / Mozart-Piau-Bolton. Souvenir d’une très-trop longue tournée qui aura fini par me faire arrêter le métier de l’opéra, l’issue choriste au mieux petite rôle ne m’était pas envisageable et cet air aura sonné cette fin.
- « Stabat Mater Dolorosa – Stabat mater » / Pergolèse-Piau-Rousset. L’œuvre de mon île déserte.
- « Feuilles Mortes – Bruyères – Livre II des préludes » / Debussy-Pollini. Il est venu me chercher à la fin d’un examen, m’a demandé d’intégrer sa classe et m’a initié à « ce piano là » … je lui en serais reconnaissant toute ma vie. Mr Neveu.
- « Prélude à l’après midi d’un Faune » / Debussy-Boulez. Alors la porte s’est ouverte…

Ambient :

- « 1/1 » / Brian Eno. Un simple motif joué par Robert Wyatt au piano et le temps se désorganise autour de lui.
- « First Light » / Brian Eno, Harold Budd. La notion d’espace intemporel.
- « Among fields of crystal » / Brian Eno, Harold Budd. Derrirèe l’apparente froideur, l’émotion se cachera toujours.
- « Dunwich beach, Autumn 1960 » / Brian Eno. Paysage…
- « Jane 3, Jane 8, Jane 16 » / Harold Budd. Là, tout est calme et beauté. Et j’y suis bien.
- « Bell Tower » / Harold Budd. J’ai beaucoup initié à cette autre musique mes élèves pianistes par ce simple titre et l’idée de cette cloche qui rebondit et resonne au lointain.
- « Candylion » / Harold Budd, Clive Wright. Voyage.
- « Plumade » / Harold Budd, Clive Wright. Air… espace… ailleurs…
- « Sweet Earth Flying » / Harold Budd, Clive Wright. Entre les notes, l’espace.
- « Stars » / Brian Eno. L’idée SF de la lévitation en atmosphère.
- « Deep blue Day » / Brian Eno with Daniel Lanois. Et du retour sur terre en traversant les nuages (idéal en avion)..
- « I Dormienti » / Brian Eno. Mon titre fétiche représentant l’aléatoire.
- « Crystal Lake » / Klaus Schulze. Que d’heures à le passer en boucle, à sa sortie.
- « Rubycon Part 1 » / Tangerine Dream. Le rdv SF télévisuel…
- « Desert Dream » / Tangerine Dream. Flûte mellotronée, dimension futuriste et nostalgique.
- « Love Theme » / Vangelis. Mon film fétiche, bladerunner…
- « The tao of Love » / Vangelis. Une autre vision de la Chine, poétique.
- « Memories of Green » / Vangelis. J’ai présenté ce titre à un concours professionnel ça les a changés… je ne l’ai plus jamais rejoué depuis. Etrange…
- « Crystal Garden » / Jean Michel Jarre. Totale immersion sonique. Le pied !
- « Ho Renomo » / Cluster et Eno. Quand j’ai découvert cet album quelque chose a changé.
- « Oil » / Eno Moebius Roedelius. Puis il y eu celui-ci. Même constat.
- « Wintergreen » / Roger et Brian Eno. Des coloristes.
- « Urban Landscape » / Robert Fripp. Mon addiction aux frippertronics date de là…
- « Water Music II » / Robert Fripp. Et de là.
- « Art Decade » / David Bowie. Beau, autre, léger, différent.
- « Subterraneans » / David Bowie. Pour le « geste » et les voix.
- « Revue » / Robin Guthrie. Pop et ambient à la fois.
- « Winter Garden » / Bernocchi-Budd-Guthrie. En fait cette musique s’impose comme un rêve éveillé.
- « Sunflowers Stories » / Robin Guthrie. S’installer, regarder… au loin…
- « Thunderbird Road » / Robin Guthrie. Attendre que le temps passe.
- « Cadence » / Robin Guthrie. Penser, sans hâte.
- « Radiance » / Robin Guthrie. Admirer la nature.
- « Horse Heaven » / Robin Guthrie. Et partir dans les limbes…


Allez, il est temps de refermer la page. Je vous épargne le frenchy, ce sera pour un autre jour car j’avais ajouté également une section spéciale ECM…
Piochez, ou pas, parmi tout ça.
Mais après tout, à chacun sa playlist et ses gouts, souvenirs, envies…




 
 






















Commentaires

  1. Un petit tour sur ta liste, lecture et intention d’arrêt sur des titres oubliés, négligés historie de….
    - Stone & Slave. Hop quatre étoiles (sélection pour mon vélo d’apart, faudrait que je m’y remette  ) Progression vraiment jouissive content de mon écoute, merci.
    - Yes & Awaken & Onward Mon remerciement prend de la (H)auteur. J’ai les vinyles, le syndrome de la face B rarement écouté. Tu m’as fait retourner les disques.
    - Traffic surtout « Rainmaker » : Cette fois ci différent, je ne les écoute que depuis ma période boulimie de musique (Médiathèque, Internet) donc tant de retard et je n’ai creusé que le premier « Pearly Queen » « Feelin' Alright? » « tc…
    - Elton & Boogie Pilgrim, un chouette focus sur ce titre que je saute généralement car rarement dans l’humeur adéquate quand « Tonight » s’est imposé. Pascale a son écoute s’est laissé emporté et m’a ensuite réclamé – quand elle a su que c’était le même album – « Sorry Seems To Be The Hardest Word »

    Pour faire plaisir à madame davantage Fusion que pop rock… je bascule Carla Bley pour passer un bon moment. Pascale « J’adoooore cette femme » « Quelle artiste !! »
    Et voilà comment nous avons quitté ton papier, mis de côté pour un prochain passage. Pour DES prochains passages.

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    Réponses
    1. Merci pour ce petit tour.
      En faire le tour peut prendre du temps et je n'ai aucune idée de si chaque titre vaut le détour.
      C'est juste un peu de ce je sais que j'aime.
      Content que ça te (vous) parle également.
      à +

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  2. Accro à ta formule et la chance c’est que j’ai du temps inattendu, un voyage reporté, merci Ciaran.
    “Low Spark Of High Heeled Boys” j’ai adoré la version que tu proposes et aussi celle de Traffic, donc je m’attarde sur la version Winwod’Greatest Hits Live.
    « I Found The Sun Again » et je retrouve un de tes papiers et le souvenir d’une découverte d’un artiste d’un groupe que j’ai longtemps méprisé, posture contre un succès trop public ? Nous dirions MAINSTREAM aujourd’hui ? Bon ce n’est pas le débat.
    Phil et son ”That's Just The Way It Is” (pas “You are”  ) ton commentaire oblige une écoute particulière. Et effectivement Crosby nous fait presque croire à du CSN (sans Y)
    Jon Anderson, album à découvrir il me semble. Un artiste que je rapproche justement de David Byrne parti vers d’autres horizons.
    « Hall Oates » des années 70. Dis donc l’occasion d’y butiner deux chansons. Focus sur « Is It A Star » bien emballé surtout pour l’éloignement de ce que je leur connais, tu sais cette « Blue Eyed Soul » (j’adoooore cette tiquette) Solo de guitare de ? Todd ?
    Toto, Journey, Foreigner. Des mal aimés dans mon entourage fin 70. Idem pour ceux qui tentaient nous les faire connaitre. Autre sujet sur le snobisme.
    Ecoute et commentaire du 3/11
    6/11 Bon… une pause pour faire un tour sur nos compilations « Let’s Dance »

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  3. Bonsoir Audrey,
    merci d'être passée ici commenter.
    effectivement faut distinguer.
    les playlist en ce moment d'ailleurs j'en "fabrique" à la pelle, car j'ai une activité qui m'impose du temps se décomptant en heures alors, c'est idéal.
    selon les humeurs je les intitule classique pop, etc... comme ici, mais j'ai également fait un "en tous sens" dans lequel je fourre tout, au gré des envies et j'ajoute régulièrement de tout et j'ai aussi des playlist intitulées cars, pour la voiture donc comme pauses, là c'est pour les contrats musique quand on prend des pauses, histoire d'éviter les supports balancés par l'établissement en mode abc lounge radio (le mieux) ou en mode tout ce qui va horripiler les clients attablés qui souhaitent un moment accompagné en douceur et qui se retrouvent avec l'agression musicale mp3, aigus surexposés, etc...
    pour ce qui est de rock, oui, comme j'aime le prog, ce qui n'est pas un scoop ;), j'en mets souvent dans ce type de fourre tout.
    finalement c'est vrai que je favorise largement l'instrumental, il reste une donnée mélodique à mes oreilles et surtout évite de me focaliser sur voix, paroles, etc...
    le jazz, je te partagerais bien ça mais comme mon qobuz est en hd et que pour transférer l'audio je dois passer par un logiciel wavelab de studio car je tiens absolument à garder la qualité (même quand je vous envoie du mp3 pour le blog, je compresse avec prodipe), ça prend un temps incommensurable et j'avoue que ce temps là, m'est difficile à dégager.
    mais je peux t'envoyer le lien quobuz (idem pour le classique) et en faisant l'essai d'un mois sur ce site streaming français très très qualitatif, ça te permettra d'y avoir accès.
    l'ambient peine à se renouveler, même si par exemple j'aime bien les avancées de moby dans le genre, au piano et avec de "l'environnement" je suis le premier à admettre que...
    mais bon c'est pour ça que j'en reviens quasi systématiquement à eno, budd et guthrie même si d'autres percent en reprenant le flambeau.
    ça fait des années que je veux me lancer dans ce "créneau", mais là, justement du temps il en faut car c'est une musique qui s'étire hors du temps et pour créer un concept qui installe cette notion d'intemporalité, les heures au studio sont obligatoirement conséquentes... mais c'est en perspective perso. et puis faut un matos approprié, car je ne suis pas du tout un adepte du plug vst d'instruments, je reste un accro de l'instrument réel.

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  4. suite :
    vangelis et td sont intéressant à débattre.
    pour le premier, il a eu une carrière jalonnée de tubes aux mélodies toujours intelligemment imaginées... et c'est ce que le "grand public" connait de lui, enfermé dans la première "image" de ses musiques pour f.rossif et par la suite ses b.o à grands succès. mais au delà c'est également un expérimentateur forcené et toute une partie de sa production discographique moins connue (et pourtant très conséquente) se barre dans des horizons très electro avant l'heure et contemporains post pierre henry par exemple. des albums comme beaubourg, soil festivities, mask ou see you later, sans parler de la b.o de bladerunner dont je reste un fan absolu ou encore celle du bounty...
    mais je comprends ton point de vue
    pour td. c'est autre chose. ils ont été des pionniers dans l'évolution de l'électronique et edgar froese a élaboré un concept des plus intéressants en convertissant la physique quantique en musique... chez td l'une des problématiques est qu'ils furent d'abord des techniciens avant d'être des musiciens... ce qui explique la simplicité de leurs mélodies de leurs loops, etc... à leurs débuts... mais perso ça me changeait de l'environnement complexe dans lequel j'étais musicalement éduqué et avec eux j'ai pu découvrir ado l'idée de texture sonore de synthèse. puis ils ont fait label, musiques de b.o et de la zic au km... là, j'ai décroché et récemment ceux qui ont repris l'âme de td, dont une violoniste absolument inventive m'ont remis ça dans les oreilles.
    si l'on parle d'electro, en fait, j'en écoute mais trop souvent ce mouvement m'emm... car cette étiquette de supermarché fourre tout sert à se donner une "image" moderne à tout va et même si je pige l'addiction que cette esthétique peut créer, je fais un tri énorme avant d'embarquer dans un album... car là encore la supercherie des machines et maintenant de l'ia en musique me laisse méfiant et sceptique.
    bon b.o.c et l'avant 2000 oui bien sûr, mais les prods actuelles... mais là encore j'ai un trop lourd passif sur mes vieux synthés pour avoir un recul objectif ce même si mon fils aîné a baigné à 100% dans ce domaine (dub electro avec doeï).
    bonne soirée.
    merci d'être passée (je te mets les partages sur la boite du blog)

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