JUSTE POUR LE PLAISIR…

 

JUSTE POUR LE PLAISIR…

  

 NICK MASON’S SAUCERFUL OF SECRETS – « Live at The Roundhouse » - 2020.


Il fallait le faire ! Et c’était…nécessaire.

J’écoute cet album enregistré dans le lieu du « retour aux sources », live, de surcroit, et je me dis que oui, ça existe encore, que c’est encore possible et que ce n’est en tout cas en rien suranné…
On laissera de côté les polémiques des reliquats de fans de l’avant « Dark Side » (ils doivent être encore plus vintage que la pochette) contre ceux qui ont vu (comme moi certainement) ce tournant triangulaire comme étant l’un des plus grand albums de l’histoire musicale et pas que rock.
La refonte d’un Floyd après les échappées solo de Waters qui a sa horde de suiveurs, après l’envolée légitime de Gilmour parti caresser les cieux de la reconnaissance tellement méritée en ayant rangé depuis longtemps dans le placard le spectre de Syd dont il faillait tout de même qu’il fasse deuil, après le décès de Rick Wright, le tisseur de la toile sonique du Floyd, le faiseur de magies de l’ombre, le gentleman discret et si obnubilé par la seul musique j’imagine que c’était pas gagné…
Alors Nick s’est offert un retour salvateur aux sources, afin de ne pas oublier, afin de remettre le couvert sur ces échappées dites psychédéliques que l’on imaginerait aujourd’hui passées.
Il s’est entouré d’une équipe de choc, nourrie forcément à ce son estampillé désormais vintage.
Ces cascades soniques de guitare giclant de pédales d’effet rustiques mais efficaces et tellement créatives, intuitives…
Ces acidités, se contrastant avec une infinie douceur, issues de ces vieux orgues desquels de tirettes en tremolos, de leslies en chorus on sortait de l’inédit, des sons d’un autre monde d’un univers en exploration perpétuelle.
Ces voix emmêlées en chœurs sur des textes au sens ésotérique empreints de folie lunaire.
Cette batterie ouverte aux harmoniques amples et généreuses, loin de cet étouffement studio ou de cet impact nerveux qui est devenu commun, ce jeu libre et généré par la phrase plutôt que le beat…

Jamais une telle musique n’apparait si actuelle, si utile, si nécessaire qu’aujourd’hui où la liberté est une valeur qui remonte comme essentielle, où par l’artistique elle devrait encore avoir droit d’existence.
Cet album capté en pleine effervescence live n’est pas un retour vers le passé pour nostalgiques en mal de vieux albums souvenirs, c’est juste une actualité bénéfique, essentielle et indispensable à … la musique.

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DIANA KRALL « THIS DREAM OF YOU » - Verve 2020.

Tant à dire…
Quinzième album…
Il y en a eu tant et je les ai quasi tous adulés ? Pourquoi ? L’explication est certainement en ce soir magique à Vienne où, épuisée, sortant directement d’un avion arrivé en retard, la belle canadienne, en trio passait en première partie de Tony Bennett.
Ils étaient épuisés, lui très attentif…
C’est peut être là que le dernier crooner s’est entiché de la voix de la belle, de son jeu pianistique chargé de l’histoire jazz de cet instrument, sachant allier en de subtils méandres tous les us du genre, tous les clichés des plus grands et créant finalement ainsi un jeu attractif, addictif d’autant qu’il s’associe à ce chant si cool, crooné elle aussi, si laid back et nonchalant, sensuel et chargé d’un swing que peu savent encore faire ressentir.

Un album « de jeunesse » en trio mettant en valeur Nat King Cole.
Un album entouré de cordes tellement soyeuses qu’instantanément le terme classieux s’est collé à cette vision du jazz ce même (et surtout) avec « Besame Mucho » relifté.
Un album made in Brazil tentant de frôler la tenante du titre toutes catégories Eliane – mais versant Franckie là encore auréolé de ces cordes tellement bien arrangées, orchestrées.
Un album à la pochette d’un érotisme sensuel forcément accrocheur chargé de blues roots de fond de bars de ruelles où la belle s’encanaillait.
Un album osant cette fois l’entrée de compositions et pas n’importe lesquelles puisque sorties du cerveau créatif de son bouillonnant mari Elvis Costello et là-dedans une première reprise vraiment hors de l’American Songbook – le « Black Cow » de Joni Mitchell.
Quelques incartades popisantes plutôt soporifiques mais idéales un soir de canapé détendu de fin de semaine.
Il y a quelque temps souvent invitée par Tony Bennett pour ses duos desquels elle est toujours sortie comme la gagnante du swing les deux forcément amis se sont offert un détour chez Gershwin, elle y a laissé amicalement son piano car Tony a son trio et celui-ci est aux petits oignons avec le boss (Tony adore cuisiner et le montre régulièrement, confiné, depuis son appart en vues instagram où il adule… son gentil toutou). Un de ces albums à mettre en haut de la pile.

Et tant d’autres…
Alors celui-ci…
Les fans l’attendaient.
Les éternels grincheux ne jurant que par le jazz en mode intello en méandres compliqués auront suivi l’actualité dans leur jazz machin favori, lu et plié l’affaire dans la catégorie qu’ils estiment commerciale.
A chacun ses (bons ou mauvais) choix.

Un brin de phrase… « But Beautiful »…
L’un de mes standards favoris de ce great american songbook …
Elle commence fort et l’album va défiler ainsi.
Un album qu’elle aura dû terminer seule dit la presse puisqu’il aura été entaché lors de sa réalisation de la mort de Tony LiPuma, son producteur, ami et certainement mentor si ce n’est « parrain ».
Elle est merveilleusement entourée comme à l’accoutumée, ses acolytes sont là, avec quelques invités, on ne change pas les équipes qui gagnent et on reste fidèle à celles-ci.
Finalement ces standards que l’on sait connaitre révèlent encore des surprises sous son chant et ses doigts pianistiques…
Des surprises par sa façon éternellement personnelle et souvent originale tout en restant easy de transposer un standard, de l’interpréter en le "bossaisant", parfois, en changeant son tempo, en modifiant sensiblement son axe initial, en l’épurant à l’extrême … du grand art.
Des surprises car elle va toujours chercher dans cet immense réservoir patrimonial le petit song oublié, caché au fond des pages et recueils et elle va lui redorer le blason en le remettant au premier plan.
Des surprises enfin car comme avec ce titre de Dylan qui est aussi l’intitulé de l’album elle va toujours chercher « ailleurs » et arrive finalement à amener tranquillement l’auditeur vers ce chemin parallèle qu’elle sait prendre lorsque l’autoroute eut été trop simple, trop balisée ce, malgré une relecture systématiquement et volontairement originale de chaque standard.

« This dream of you » va forcément s’installer chez moi de façon pérenne, en toute quiétude, sans heurts, mais solidement.
Un nouveau Diana Krall est devenu un événement cela devient en fait logique, normal et évident.
Le jazz a depuis longtemps sa nouvelle star et elle confirme tranquillement ce statut, sans en rajouter d’ailleurs.
Et puis pour accompagner cet automne qui forcément sera pluvieux tant la nature a besoin d’eau, on se délectera trempés mais pas autant que dans sa version originale de ce « Singing in The Rain », autre prétexte à faire la moue qu’auront ces jazzeux au front plissé par l’abus de réflexion intellectuelle qui, chaussant leurs lunettes afin de s’assurer qu’ils ont bien lu (et non écouté) que la dame mettait ses bottes en caoutchouc, se détourneront (et tant pis pour eux), de ce délicieux cadeau de rentrée automnale de la grande dame.
Diana qui, pour une fois laisse la pluie envahir la pochette en place d’un portrait soigné…
Signe d’une nouvelle direction ? ...
Les quelques notes piano conclusives de l’album suivent en tout cas ce parapluie qui, vu d’en haut, ne semble pas si pressé d’éviter l’averse… juste rentrer chez soi et retrouver le cocon familier et familial.

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MICHEL BENITA « Looking at Sounds » - ECM 2020.
Michel Benita Contrebasse – Philippe Garcia Batterie – Jozef Dumoulin Claviers – Matthieu Michel Bugle.

Franco/Belge/Suisse.
Voilà pour le casting. Ça a son importance ? Peut-être, sûrement, ou pas.
On va voir au fil de l’écoute.

« Looking at Sounds » est un album forcément marqué du sceau sonore ECM, c’est ce que j’aime et ça c’est inévitable.
Le label continue son imposante production, sa mise en avant de ces si nombreux créateurs auxquels Eicher offre son savoir-faire, sa générosité, son référencement aussi.
La scène estampillée jazz et plutôt musique improvisée a là son point de rencontre.
La famille y est de plus en plus grande et les générations s’y retrouvent, s’y rencontrent, s’y côtoient, expérimentant, se fusionnant, des projets plein la tête, des idées plein les instruments.

« T’as écouté l’album de Benita, qui vient de sortir ? » m’annonce l’autre jour au téléphone mon ami Jean Marc, comme moi, grand curieux de ce qui peut sortir.
Repéré depuis sa sortie dans la liste des nouveautés de mon streaming favori, je savais bien qu’il finirait par sortir de sa cage virtuelle pour s’épancher sur la chaine stéréo.

Textures sonores…
Voilà finalement au-delà d’une ouverture improvisée forcément de très haute volée créative et de quelques standards qui n’en sont que peu, ce qui m’est apparu comme principale sensation.

Jozef Dumoulin est véritablement un magicien du son, usant de pédales diverses et variées il va flirter avec l’univers sonore des guitaristes insufflant ainsi à ses claviers des orientations sonores inédites ou en tout cas inhabituelles et surtout très personnelles et forcément créatives.
Le choix d’un bugliste en la personne de Matthieu Michel s’avère des plus judicieux pour contribuer à homogénéiser ces textures sonores. La sonorité chaude et souple tant que moelleuse du bugle s’imbrique dans cette toile sonore, s’en émancipe sans réellement prendre le dessus leader, juste en parfaite combinaison. Quelques thèmes, forcément, émergent mais ils sont tellement fusionnels avec les claviers (principalement le Fender Rhodes) que cela fait une dualité – complémentarité qui renforcera la sensation initiale de ce souci fusionnel du son.
Il n’est pas ici question d’album de leader, de soliste et Michel Benita met simplement son talent, son savoir faire et sa créativité au service de ce projet en sideman plus qu’en improvisateur forcené (ce même quand il s’offre une superbe plage solo afin de conclure - « Never Never Land »), en musicien plus qu’en démonstrateur instrumentiste. Il est juste à tous les égards, tant instrumentalement qu’en pertinence de rôle.
Tant de batteurs de talent sur cette terre créatrice et la découverte de Philippe Garcia en ajoute un à la longue liste. L’un de ces batteurs qui s’inscrivent dans la lignée du label peu friand de ces obsédés de la démonstration technique (là encore) outrancière, de ces accros compulsifs au tempo du clic…
Souplesse, communion avec le porteur du projet, là aussi « chantant » et attentif à chaque sonorité issue du jeu, voilà encore la satisfaction de savoir que cette orientation existe encore, qu’elle est école et qu’elle sait s’inscrire dans des projets musicaux qui ne sont aujourd’hui certes, plus si novateurs ou expérimentaux que cela, mais qui désormais sont inscrits en ligne esthétique, identitaire et incontournable.
ECM en est l’un des meilleurs dépositaires et certainement l’un des initiateurs voici bien longtemps alors que le sens du mot jazz commençait à s’affranchir de sa culture américaine pour prendre racines en une Europe en besoin elle aussi de liberté musicale.
Un disque d’automne où cocooning va rimer avec beauté de ces paysages empreints de sentiments nostalgiques ou mélancoliques. Peu d’éclats, la lumière s’est tamisée et une douce pluie vient s’immiscer par touches de fender autour de cette douceur cuivrée et sur l’espace de cette profondeur dispensée par cette basse ample et généreuse respirant avec cette batterie toute en phrases susurrées.

Mon ECM de cette rentrée scolaire ?
Il y a de fortes chances…

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MOZART « Betulia Liberata » - Aparté 2020.
Les Talents Lyriques / Christophe Rousset.

On n’en a jamais terminé avec Mozart et c’est ce qui est, finalement, tant incroyable que remarquable…
On pense le connaitre, mais finalement on résume souvent son œuvre si gigantesque qu’on pourrait s’en contenter pour une vie à quelques opéras grandioses, à ces symphonies ultimes qui sont passées dans les mémoires, à ces quelques concertos pianistiques si beaux, à quelques « fantaisies » de musique nocturne et autres variations désormais installées confortablement dans les playlist de musiques pour endormir sereinement bébé pendant que son mobile irise le plafond de la chambre.
Les jeunes pianistes se brisent les doigts sur ses œuvres de jeunesse, seules véritablement abordables en études et rares sont les œuvres de musique de chambre qui ont dépassé le stade populaire, restant l’apanage de mélomanes, d’amateurs du genre et de profs en quête de répertoire tant classique que différent des us et coutumes.
Qui connait véritablement ses œuvres de jeunesse, ses premières symphonies, les multiples commandes pour lesquelles il s’est exécuté et qui ont forgé son inimitable style, génie créatif et puissance populaire ?

« Betulia Liberata » est un oratorio et certainement son seul véritable oratorio.
Mozart a bien entendu composé quelques œuvres en commandes religieuses, mais cette forme oratorio semble être la seule de l’imposant catalogue.
Mozart l’a composé à l’âge de quinze ans et le livret écrit par Métastase était jugé comme médiocre.
Il aura pourtant accepté d’écrire la musique malgré nombre réticences.
Une occasion ai-je lu pour le jeune compositeur de se faire connaitre en tant que tel.
L’oratorio n’a certainement pas été joué de son temps – il devait être réalisé à Padoue en 1772 mais nulle trace actant son exécution n’existe.

On croit toujours donc, connaitre Mozart…
Puis voilà qu’arrive une œuvre obscure, une interprétation inédite, un éclairage sur une anecdote…
Il n’a vécu que trente maigres années et cela me fascinera toujours que de savoir qu’il reste le compositeur le plus prolifique tant que populaire de l’histoire de la musique (même si certains avoisinent en catalogue son imposante œuvre ils vécurent souvent plus longtemps – exception faite de Schubert).

La découverte de cet oratorio composé à la moitié de ce que sera sa vie, alors qu’il est encore un jeune dit-on aujourd’hui adolescent (un jeune homme disait-on certainement) est particulièrement intéressante, si ce n’est captivante.
Le jeune Mozart semble entre deux mondes.
L’on y décèle et entend clairement nombre de réminiscences d’école, comme si la fioriture en dentelles du baroque avait peine à savoir se retirer.
L’on y entend clairement et tout simplement Mozart et ce dès l’ouverture…
Toute sa personnalité, toute sa pâte, son identité sont pleinement affichées de même que ses « choix » orchestraux, sa présentation musicale du propos mis en scène par la musique, par l’évidence de sa musique.
Chez Mozart, le chant est primordial, prédominant et même le récitatif est chargé de l’axe mélodique qui est comme la direction systématique.
Ici chaque air a déjà la « dimension » mozartienne. Immédiatement il accroche, immédiatement il prend sa place comme par magie sur l’échiquier des nombreux autres airs qui sont dans nos mémoires. Les solistes servent admirablement cette évidence mélodique.
Les chœurs comme toujours chez Mozart n’ont pas grand travail… mais chacune de leurs interventions est un moment d’équilibre, comme une halte, une étape à franchir pour avancer plus encore. Ils n’en sont que plus beaux.
L’orchestre semble parfaitement restituer le contexte de l’époque souhaité tant par son effectif et la qualité de son rôle de soutien tant que de partenaire complément du chant.

Quinze ans…
Comme toujours cela laisse rêveur, comme toujours il est possible de diverger en extrapolant sur la simple idée que ce génie aimé des dieux avait peu en commun avec l’idée d’humain…
Un extraterrestre venu ici tenter de nous montrer la voie ?
Qui sait…
Pourtant, lui n’a pas échappé à la maladie qui comme ce virus n’aura eu aucune pitié de lui… jusqu’à tenter de le jeter dans l’oubli.

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Parfois blogger… pourquoi faire ?
C’est bien l’une de ces questions qui me viennent à l’esprit une fois ces lignes terminées et ce à chaque article, chronique…
La blogosphère s’étiole me semble-t-il…
La curieuse sensation qu’elle tourne en rond autour de nous-mêmes, lue par nous-mêmes qui s’observent, s’associent ou se critiquent, s’ignorent aussi, se méprisent parfois.
Comme si l’univers blog s’adressait aux bloggeurs, une sorte de conglomérat microscopique s’affichant indépendant et l’étant certainement.
Cela sert-il encore à réellement… quelque chose ?
Qui cela intéresse t’il … réellement ?

Un regain logique face à l’immobilisme du confinement aurait dû/pu fait croire à un « revirement » et la vie a repris son chemin.
Enfin, que la petite goutte de ces articles apporte à ceux qui, par hasard ou suiveurs, les lisent... de belles découvertes.

A (peut-être) très vite, bientôt ou…











Commentaires

  1. Whouuaaahhhh .. quelle fraîcheur, absolument intemporel. Quel son aussi, ça aurait pu être ampoulé, ankylosé, clichés.. ce live est fantastique, la pèche, plein de vitalité... sur le papier, je me suis un poil inquiété, et à l'écoute c'est total excitant. Et le truc d'encore plus fantastique c'est le choix des morceaux.. on est en plein dans le jus, plus bouillon .. même obscured by clouds (qui passe là en ce moment) est superbe. On se demande même si la présence de Gilmour n'aurait pas alourdi la chose. Merde et si les deux autres ne manquaient pas plus que ça :o Ah.. vraiment je vais passer un samedi de ouf, à gros volume, luciférique......

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    1. en effet, une sacrée (re)plongée dans le jus de l'avant meedle.
      jamais ça n'est apparu autant actuel comme essentiel.
      merci

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  2. De retour de chez Charlu, forcément. "BIKE" juste fait le pont inattendu entre Syd & Jam... adieu les chapelles et courants musicaux, bonjour la ligne musicale british. ça m'a paru tellement évident que du coup j'ai changé l'idée de mon commentaire. Au casque, à Menton aujourd'hui sous une météo qui colle si bien. Je rêverai d'enceintes énormes sur la terrasse pour répondre aux éclairs. Quel cadeau, poussé par Charlu et toi, je n'avais pas une forte intention de m'y pencher, mais votre enthousiasme et votre promesse de bonnes surprises... Donc moins nostalgique que présence. à suivre, j'ai aussi la Diana à lire...

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    1. oui, quelle météo... et si t'es à menton ...
      Bon Mason sera certainement l'un des albums qui fera chronique dans les jours à venir.
      Logique et tout à fait légitime.
      Un régal.
      diana aussi d'ailleurs avec ce nouvel opus, tu seras pas déçu.
      à +

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    2. Voilà, pas l'intention au départ(surtout avec la pochette qui affiche un jeune Nick psyché en mode Pompéï).. puis Pax a poussé. Hier encore, sur la chaine en audio, à fond.. hâte de voir le DVD. Et oui, ce qui me botte encore plus c'est le côté hyper british, plus que les originaux. L'enchainement "If" "Atom"..... la version "Childhood's end" à tomber bref monstrueux. D'ailleurs, la présence pas négligeable d'"Obscured by clouds" est assez étonnante. Peu aiment ce disque, moi j'l'adore ;D

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    3. Les premiers Floyd ont une valeur sous estimée.
      Pourtant ils sont vraiment représentatifs d'un mouvement musical avec bcp de liberté et des modes de jeu très ouverts qui permettaient exploration et extrapolation.
      Le Careful with that axe live Ummagumma est un exemple de ce qui m'a fait accrocher Floyd à l'adolescence...
      ce cri, cette ambiance sournoise ce jaillissement...
      puis Pompei... justement.
      allez, à +

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    4. Les premiers Floyd avec le recul, on y revient plus que les autres finalement. Et pourtant les autres j'en suis accroc aussi. Tiens, pourquoi ces morceaux là n'ont pas été le drapeau des leaders sur scène ?? Je suis aussi fan du prisme et du mur, mais pas en doses prescrites... juste un peu perso..j'ai découvert le Floyd avec Money. Moi je vais vais direct en bibliothèque pour louer. Et je ramène "Ummaguma".. je comprends rien, je regarde les crédits, ce sont les mêmes.. Il aura fallu qq années pour revenir définitivement sur ce péplum musical.. Même "More" est un opus que j'écoute souvent.
      Juste.. le DVD vendu avec est magnifique.
      Biz

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    5. l'après barrett, dur à assumer ?
      le psyché qui n'est porteur après dark side ?
      vas t'en savoir, mais c'est sûr que ce mode de jeu revient alors les précurseurs reprennent du galon c'est une forme de logique en boucle systématique en art...
      ton comm' était en spams... donc réponse tardive.
      désolé.
      à +

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  3. Vous m'avez intriguée avec Pink Floyd, je vais écouter ! Et peut-être Diana Krall aussi 😉
    Pourquoi blogger...c'est pas moi qui pourrait répondre à cette question...🤣🤣
    Mais j'ai toujours grand plaisir à venir vous lire (toi et quelques autres 😉) donc ça n'est pas inutile et c'est toujours l'occasion de découvrir des choses vers lesquelles je ne serais pas allée...
    La rentrée pour la musique est un peu compliquée, pour toi aussi non ?
    A bientôt !

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    1. hello chris,
      enfin 5 mn pour te répondre.
      pourquoi blogger est vraiment chez moi une question récurrente ...
      je trouve qu'effectivement ça tourne sur soi, mais n'étant pas un lecteur assidu voir même en mode de plus en plus désintéressé, chose assez paradoxale tu l'admettras, en fait, j'écris quand ça prend temps ou envie et puis hop, petit bouton publier... et voilà...
      la rentrée musicale est effectivement peu simple, il faut s'adapter car par exemple la pratique collective d'orchestres genre 25 ou 32 participants ça devient vite casse tête... mais on fait avec, pas le choix...
      alors on bosse en mode pupitre le détail et au sortir la qualité musicale sera meilleure.
      Le tout est de ne pas de poser la question du au sortir sera quand...
      côté prestas cela dépend des groupes...
      et des lieux en fait d'après ce que j'ai pu constater, ceux qui ont su s'adapter s'en sont sortis... les autres...
      Bref, faut faire avec
      bizs

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