JUSTE POUR LE PLAISIR…
JUSTE POUR LE PLAISIR…
Il fallait le faire ! Et c’était…nécessaire.
J’écoute cet album enregistré dans le lieu du « retour aux sources »,
live, de surcroit, et je me dis que oui, ça existe encore, que c’est encore
possible et que ce n’est en tout cas en rien suranné…
On laissera de côté les polémiques des reliquats de fans de l’avant « Dark
Side » (ils doivent être encore plus vintage que la pochette) contre ceux
qui ont vu (comme moi certainement) ce tournant triangulaire comme étant l’un
des plus grand albums de l’histoire musicale et pas que rock.
La refonte d’un Floyd après les échappées solo de Waters qui a sa horde de
suiveurs, après l’envolée légitime de Gilmour parti caresser les cieux de la
reconnaissance tellement méritée en ayant rangé depuis longtemps dans le
placard le spectre de Syd dont il faillait tout de même qu’il fasse deuil,
après le décès de Rick Wright, le tisseur de la toile sonique du Floyd, le
faiseur de magies de l’ombre, le gentleman discret et si obnubilé par la seul
musique j’imagine que c’était pas gagné…
Alors Nick s’est offert un retour salvateur aux sources, afin de ne pas
oublier, afin de remettre le couvert sur ces échappées dites psychédéliques que
l’on imaginerait aujourd’hui passées.
Il s’est entouré d’une équipe de choc, nourrie forcément à ce son estampillé
désormais vintage.
Ces cascades soniques de guitare giclant de pédales d’effet rustiques mais
efficaces et tellement créatives, intuitives…
Ces acidités, se contrastant avec une infinie douceur, issues de ces vieux
orgues desquels de tirettes en tremolos, de leslies en chorus on sortait de
l’inédit, des sons d’un autre monde d’un univers en exploration perpétuelle.
Ces voix emmêlées en chœurs sur des textes au sens ésotérique empreints de
folie lunaire.
Cette batterie ouverte aux harmoniques amples et généreuses, loin de cet
étouffement studio ou de cet impact nerveux qui est devenu commun, ce jeu libre
et généré par la phrase plutôt que le beat…
Jamais une telle musique n’apparait si actuelle, si utile, si nécessaire qu’aujourd’hui
où la liberté est une valeur qui remonte comme essentielle, où par l’artistique
elle devrait encore avoir droit d’existence.
Cet album capté en pleine effervescence live n’est pas un retour vers le passé
pour nostalgiques en mal de vieux albums souvenirs, c’est juste une actualité
bénéfique, essentielle et indispensable à … la musique.
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DIANA KRALL « THIS DREAM OF YOU » - Verve 2020.
Tant à dire…
Quinzième album…
Il y en a eu tant et je les ai quasi tous adulés ? Pourquoi ?
L’explication est certainement en ce soir magique à Vienne où, épuisée, sortant
directement d’un avion arrivé en retard, la belle canadienne, en trio passait
en première partie de Tony Bennett.
Ils étaient épuisés, lui très attentif…
C’est peut être là que le dernier crooner s’est entiché de la voix de la belle,
de son jeu pianistique chargé de l’histoire jazz de cet instrument, sachant
allier en de subtils méandres tous les us du genre, tous les clichés des plus
grands et créant finalement ainsi un jeu attractif, addictif d’autant qu’il
s’associe à ce chant si cool, crooné elle aussi, si laid back et nonchalant,
sensuel et chargé d’un swing que peu savent encore faire ressentir.
Un album « de jeunesse » en trio mettant en valeur Nat King Cole.
Un album entouré de cordes tellement soyeuses qu’instantanément le terme
classieux s’est collé à cette vision du jazz ce même (et surtout) avec
« Besame Mucho » relifté.
Un album made in Brazil tentant de frôler la tenante du titre toutes catégories
Eliane – mais versant Franckie là encore auréolé de ces cordes tellement bien
arrangées, orchestrées.
Un album à la pochette d’un érotisme sensuel forcément accrocheur chargé de
blues roots de fond de bars de ruelles où la belle s’encanaillait.
Un album osant cette fois l’entrée de compositions et pas n’importe lesquelles
puisque sorties du cerveau créatif de son bouillonnant mari Elvis Costello et
là-dedans une première reprise vraiment hors de l’American Songbook – le
« Black Cow » de Joni Mitchell.
Quelques incartades popisantes plutôt soporifiques mais idéales un soir de
canapé détendu de fin de semaine.
Il y a quelque temps souvent invitée par Tony Bennett pour ses duos desquels
elle est toujours sortie comme la gagnante du swing les deux forcément amis se
sont offert un détour chez Gershwin, elle y a laissé amicalement son piano car
Tony a son trio et celui-ci est aux petits oignons avec le boss (Tony adore
cuisiner et le montre régulièrement, confiné, depuis son appart en vues
instagram où il adule… son gentil toutou). Un de ces albums à mettre en haut de
la pile.
Et tant d’autres…
Alors celui-ci…
Les fans l’attendaient.
Les éternels grincheux ne jurant que par le jazz en mode intello en méandres
compliqués auront suivi l’actualité dans leur jazz machin favori, lu et plié
l’affaire dans la catégorie qu’ils estiment commerciale.
A chacun ses (bons ou mauvais) choix.
Un brin de phrase… « But Beautiful »…
L’un de mes standards favoris de ce great american songbook …
Elle commence fort et l’album va défiler ainsi.
Un album qu’elle aura dû terminer seule dit la presse puisqu’il aura été
entaché lors de sa réalisation de la mort de Tony LiPuma, son producteur, ami
et certainement mentor si ce n’est « parrain ».
Elle est merveilleusement entourée comme à l’accoutumée, ses acolytes sont là,
avec quelques invités, on ne change pas les équipes qui gagnent et on reste
fidèle à celles-ci.
Finalement ces standards que l’on sait connaitre révèlent encore des surprises
sous son chant et ses doigts pianistiques…
Des surprises par sa façon éternellement personnelle et souvent originale tout
en restant easy de transposer un standard, de l’interpréter en le "bossaisant",
parfois, en changeant son tempo, en modifiant sensiblement son axe initial, en
l’épurant à l’extrême … du grand art.
Des surprises car elle va toujours chercher dans cet immense réservoir
patrimonial le petit song oublié, caché au fond des pages et recueils et elle
va lui redorer le blason en le remettant au premier plan.
Des surprises enfin car comme avec ce titre de Dylan qui est aussi l’intitulé
de l’album elle va toujours chercher « ailleurs » et arrive
finalement à amener tranquillement l’auditeur vers ce chemin parallèle qu’elle
sait prendre lorsque l’autoroute eut été trop simple, trop balisée ce, malgré
une relecture systématiquement et volontairement originale de chaque standard.
« This dream of you » va forcément s’installer
chez moi de façon pérenne, en toute quiétude, sans heurts, mais solidement.
Un nouveau Diana Krall est devenu un événement cela devient en fait logique,
normal et évident.
Le jazz a depuis longtemps sa nouvelle star et elle confirme tranquillement ce
statut, sans en rajouter d’ailleurs.
Et puis pour accompagner cet automne qui forcément sera pluvieux tant la nature
a besoin d’eau, on se délectera trempés mais pas autant que dans sa version
originale de ce « Singing in The Rain », autre prétexte à faire la
moue qu’auront ces jazzeux au front plissé par l’abus de réflexion intellectuelle
qui, chaussant leurs lunettes afin de s’assurer qu’ils ont bien lu (et non
écouté) que la dame mettait ses bottes en caoutchouc, se détourneront (et tant
pis pour eux), de ce délicieux cadeau de rentrée automnale de la grande dame.
Diana qui, pour une fois laisse la pluie envahir la pochette en place d’un
portrait soigné…
Signe d’une nouvelle direction ? ...
Les quelques notes piano conclusives de l’album suivent en tout cas ce
parapluie qui, vu d’en haut, ne semble pas si pressé d’éviter l’averse… juste
rentrer chez soi et retrouver le cocon familier et familial.
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MICHEL BENITA « Looking at Sounds » - ECM 2020.
Michel Benita Contrebasse – Philippe Garcia Batterie – Jozef Dumoulin Claviers
– Matthieu Michel Bugle.
Franco/Belge/Suisse.
Voilà pour le casting. Ça a son importance ? Peut-être, sûrement, ou pas.
On va voir au fil de l’écoute.
« Looking at Sounds » est un album forcément marqué du sceau sonore
ECM, c’est ce que j’aime et ça c’est inévitable.
Le label continue son imposante production, sa mise en avant de ces si nombreux
créateurs auxquels Eicher offre son savoir-faire, sa générosité, son
référencement aussi.
La scène estampillée jazz et plutôt musique improvisée a là son point de
rencontre.
La famille y est de plus en plus grande et les générations s’y retrouvent, s’y
rencontrent, s’y côtoient, expérimentant, se fusionnant, des projets plein la
tête, des idées plein les instruments.
« T’as écouté l’album de Benita, qui vient de sortir ? »
m’annonce l’autre jour au téléphone mon ami Jean Marc, comme moi, grand curieux
de ce qui peut sortir.
Repéré depuis sa sortie dans la liste des nouveautés de mon streaming favori,
je savais bien qu’il finirait par sortir de sa cage virtuelle pour s’épancher
sur la chaine stéréo.
Textures sonores…
Voilà finalement au-delà d’une ouverture improvisée forcément de très haute
volée créative et de quelques standards qui n’en sont que peu, ce qui m’est
apparu comme principale sensation.
Jozef Dumoulin est véritablement un magicien du son, usant de pédales diverses
et variées il va flirter avec l’univers sonore des guitaristes insufflant ainsi
à ses claviers des orientations sonores inédites ou en tout cas inhabituelles
et surtout très personnelles et forcément créatives.
Le choix d’un bugliste en la personne de Matthieu Michel s’avère des plus
judicieux pour contribuer à homogénéiser ces textures sonores. La sonorité
chaude et souple tant que moelleuse du bugle s’imbrique dans cette toile
sonore, s’en émancipe sans réellement prendre le dessus leader, juste en parfaite
combinaison. Quelques thèmes, forcément, émergent mais ils sont tellement
fusionnels avec les claviers (principalement le Fender Rhodes) que cela fait
une dualité – complémentarité qui renforcera la sensation initiale de ce souci
fusionnel du son.
Il n’est pas ici question d’album de leader, de soliste et Michel Benita met
simplement son talent, son savoir faire et sa créativité au service de ce
projet en sideman plus qu’en improvisateur forcené (ce même quand il s’offre
une superbe plage solo afin de conclure - « Never Never Land »), en
musicien plus qu’en démonstrateur instrumentiste. Il est juste à tous les
égards, tant instrumentalement qu’en pertinence de rôle.
Tant de batteurs de talent sur cette terre créatrice et la découverte de
Philippe Garcia en ajoute un à la longue liste. L’un de ces batteurs qui
s’inscrivent dans la lignée du label peu friand de ces obsédés de la
démonstration technique (là encore) outrancière, de ces accros compulsifs au
tempo du clic…
Souplesse, communion avec le porteur du projet, là aussi « chantant »
et attentif à chaque sonorité issue du jeu, voilà encore la satisfaction de
savoir que cette orientation existe encore, qu’elle est école et qu’elle sait
s’inscrire dans des projets musicaux qui ne sont aujourd’hui certes, plus si
novateurs ou expérimentaux que cela, mais qui désormais sont inscrits en ligne
esthétique, identitaire et incontournable.
ECM en est l’un des meilleurs dépositaires et certainement l’un des initiateurs
voici bien longtemps alors que le sens du mot jazz commençait à s’affranchir de
sa culture américaine pour prendre racines en une Europe en besoin elle aussi
de liberté musicale.
Un disque d’automne où cocooning va rimer avec beauté de ces paysages empreints
de sentiments nostalgiques ou mélancoliques. Peu d’éclats, la lumière s’est
tamisée et une douce pluie vient s’immiscer par touches de fender autour de
cette douceur cuivrée et sur l’espace de cette profondeur dispensée par cette
basse ample et généreuse respirant avec cette batterie toute en phrases susurrées.
Mon ECM de cette rentrée scolaire ?
Il y a de fortes chances…
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MOZART « Betulia Liberata » - Aparté 2020.
Les Talents Lyriques / Christophe Rousset.
On n’en a jamais terminé avec Mozart et c’est ce qui est, finalement, tant
incroyable que remarquable…
On pense le connaitre, mais finalement on résume souvent son œuvre si gigantesque
qu’on pourrait s’en contenter pour une vie à quelques opéras grandioses, à ces
symphonies ultimes qui sont passées dans les mémoires, à ces quelques concertos
pianistiques si beaux, à quelques « fantaisies » de musique nocturne et
autres variations désormais installées confortablement dans les playlist de
musiques pour endormir sereinement bébé pendant que son mobile irise le plafond
de la chambre.
Les jeunes pianistes se brisent les doigts sur ses œuvres de jeunesse, seules
véritablement abordables en études et rares sont les œuvres de musique de
chambre qui ont dépassé le stade populaire, restant l’apanage de mélomanes, d’amateurs
du genre et de profs en quête de répertoire tant classique que différent des us
et coutumes.
Qui connait véritablement ses œuvres de jeunesse, ses premières symphonies, les
multiples commandes pour lesquelles il s’est exécuté et qui ont forgé son
inimitable style, génie créatif et puissance populaire ?
« Betulia Liberata » est un oratorio et certainement son seul
véritable oratorio.
Mozart a bien entendu composé quelques œuvres en commandes religieuses, mais
cette forme oratorio semble être la seule de l’imposant catalogue.
Mozart l’a composé à l’âge de quinze ans et le livret écrit par Métastase était
jugé comme médiocre.
Il aura pourtant accepté d’écrire la musique malgré nombre réticences.
Une occasion ai-je lu pour le jeune compositeur de se faire connaitre en tant
que tel.
L’oratorio n’a certainement pas été joué de son temps – il devait être réalisé
à Padoue en 1772 mais nulle trace actant son exécution n’existe.
On croit toujours donc, connaitre Mozart…
Puis voilà qu’arrive une œuvre obscure, une interprétation inédite, un éclairage
sur une anecdote…
Il n’a vécu que trente maigres années et cela me fascinera toujours que de
savoir qu’il reste le compositeur le plus prolifique tant que populaire de l’histoire
de la musique (même si certains avoisinent en catalogue son imposante œuvre ils
vécurent souvent plus longtemps – exception faite de Schubert).
La découverte de cet oratorio composé à la moitié de ce que
sera sa vie, alors qu’il est encore un jeune dit-on aujourd’hui adolescent (un
jeune homme disait-on certainement) est particulièrement intéressante, si ce n’est
captivante.
Le jeune Mozart semble entre deux mondes.
L’on y décèle et entend clairement nombre de réminiscences d’école, comme si la
fioriture en dentelles du baroque avait peine à savoir se retirer.
L’on y entend clairement et tout simplement Mozart et ce dès l’ouverture…
Toute sa personnalité, toute sa pâte, son identité sont pleinement affichées de
même que ses « choix » orchestraux, sa présentation musicale du
propos mis en scène par la musique, par l’évidence de sa musique.
Chez Mozart, le chant est primordial, prédominant et même le récitatif est
chargé de l’axe mélodique qui est comme la direction systématique.
Ici chaque air a déjà la « dimension » mozartienne. Immédiatement il accroche,
immédiatement il prend sa place comme par magie sur l’échiquier des nombreux
autres airs qui sont dans nos mémoires. Les solistes servent admirablement cette
évidence mélodique.
Les chœurs comme toujours chez Mozart n’ont pas grand travail… mais chacune de
leurs interventions est un moment d’équilibre, comme une halte, une étape à
franchir pour avancer plus encore. Ils n’en sont que plus beaux.
L’orchestre semble parfaitement restituer le contexte de l’époque souhaité tant
par son effectif et la qualité de son rôle de soutien tant que de partenaire
complément du chant.
Quinze ans…
Comme toujours cela laisse rêveur, comme toujours il est possible de diverger en
extrapolant sur la simple idée que ce génie aimé des dieux avait peu en commun
avec l’idée d’humain…
Un extraterrestre venu ici tenter de nous montrer la voie ?
Qui sait…
Pourtant, lui n’a pas échappé à la maladie qui comme ce virus n’aura eu aucune
pitié de lui… jusqu’à tenter de le jeter dans l’oubli.
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Parfois blogger… pourquoi faire ?
C’est bien l’une de ces questions qui me viennent à l’esprit une fois ces
lignes terminées et ce à chaque article, chronique…
La blogosphère s’étiole me semble-t-il…
La curieuse sensation qu’elle tourne en rond autour de nous-mêmes, lue par nous-mêmes
qui s’observent, s’associent ou se critiquent, s’ignorent aussi, se méprisent
parfois.
Comme si l’univers blog s’adressait aux bloggeurs, une sorte de conglomérat
microscopique s’affichant indépendant et l’étant certainement.
Cela sert-il encore à réellement… quelque chose ?
Qui cela intéresse t’il … réellement ?
Un regain logique face à l’immobilisme du confinement aurait
dû/pu fait croire à un « revirement » et la vie a repris son chemin.
Enfin, que la petite goutte de ces articles apporte à ceux qui, par hasard ou
suiveurs, les lisent... de belles découvertes.
A (peut-être) très vite, bientôt ou…
Whouuaaahhhh .. quelle fraîcheur, absolument intemporel. Quel son aussi, ça aurait pu être ampoulé, ankylosé, clichés.. ce live est fantastique, la pèche, plein de vitalité... sur le papier, je me suis un poil inquiété, et à l'écoute c'est total excitant. Et le truc d'encore plus fantastique c'est le choix des morceaux.. on est en plein dans le jus, plus bouillon .. même obscured by clouds (qui passe là en ce moment) est superbe. On se demande même si la présence de Gilmour n'aurait pas alourdi la chose. Merde et si les deux autres ne manquaient pas plus que ça :o Ah.. vraiment je vais passer un samedi de ouf, à gros volume, luciférique......
RépondreSupprimeren effet, une sacrée (re)plongée dans le jus de l'avant meedle.
Supprimerjamais ça n'est apparu autant actuel comme essentiel.
merci
De retour de chez Charlu, forcément. "BIKE" juste fait le pont inattendu entre Syd & Jam... adieu les chapelles et courants musicaux, bonjour la ligne musicale british. ça m'a paru tellement évident que du coup j'ai changé l'idée de mon commentaire. Au casque, à Menton aujourd'hui sous une météo qui colle si bien. Je rêverai d'enceintes énormes sur la terrasse pour répondre aux éclairs. Quel cadeau, poussé par Charlu et toi, je n'avais pas une forte intention de m'y pencher, mais votre enthousiasme et votre promesse de bonnes surprises... Donc moins nostalgique que présence. à suivre, j'ai aussi la Diana à lire...
RépondreSupprimeroui, quelle météo... et si t'es à menton ...
SupprimerBon Mason sera certainement l'un des albums qui fera chronique dans les jours à venir.
Logique et tout à fait légitime.
Un régal.
diana aussi d'ailleurs avec ce nouvel opus, tu seras pas déçu.
à +
Voilà, pas l'intention au départ(surtout avec la pochette qui affiche un jeune Nick psyché en mode Pompéï).. puis Pax a poussé. Hier encore, sur la chaine en audio, à fond.. hâte de voir le DVD. Et oui, ce qui me botte encore plus c'est le côté hyper british, plus que les originaux. L'enchainement "If" "Atom"..... la version "Childhood's end" à tomber bref monstrueux. D'ailleurs, la présence pas négligeable d'"Obscured by clouds" est assez étonnante. Peu aiment ce disque, moi j'l'adore ;D
SupprimerLes premiers Floyd ont une valeur sous estimée.
SupprimerPourtant ils sont vraiment représentatifs d'un mouvement musical avec bcp de liberté et des modes de jeu très ouverts qui permettaient exploration et extrapolation.
Le Careful with that axe live Ummagumma est un exemple de ce qui m'a fait accrocher Floyd à l'adolescence...
ce cri, cette ambiance sournoise ce jaillissement...
puis Pompei... justement.
allez, à +
Les premiers Floyd avec le recul, on y revient plus que les autres finalement. Et pourtant les autres j'en suis accroc aussi. Tiens, pourquoi ces morceaux là n'ont pas été le drapeau des leaders sur scène ?? Je suis aussi fan du prisme et du mur, mais pas en doses prescrites... juste un peu perso..j'ai découvert le Floyd avec Money. Moi je vais vais direct en bibliothèque pour louer. Et je ramène "Ummaguma".. je comprends rien, je regarde les crédits, ce sont les mêmes.. Il aura fallu qq années pour revenir définitivement sur ce péplum musical.. Même "More" est un opus que j'écoute souvent.
SupprimerJuste.. le DVD vendu avec est magnifique.
Biz
l'après barrett, dur à assumer ?
Supprimerle psyché qui n'est porteur après dark side ?
vas t'en savoir, mais c'est sûr que ce mode de jeu revient alors les précurseurs reprennent du galon c'est une forme de logique en boucle systématique en art...
ton comm' était en spams... donc réponse tardive.
désolé.
à +
hello chris,
RépondreSupprimerenfin 5 mn pour te répondre.
pourquoi blogger est vraiment chez moi une question récurrente ...
je trouve qu'effectivement ça tourne sur soi, mais n'étant pas un lecteur assidu voir même en mode de plus en plus désintéressé, chose assez paradoxale tu l'admettras, en fait, j'écris quand ça prend temps ou envie et puis hop, petit bouton publier... et voilà...
la rentrée musicale est effectivement peu simple, il faut s'adapter car par exemple la pratique collective d'orchestres genre 25 ou 32 participants ça devient vite casse tête... mais on fait avec, pas le choix...
alors on bosse en mode pupitre le détail et au sortir la qualité musicale sera meilleure.
Le tout est de ne pas de poser la question du au sortir sera quand...
côté prestas cela dépend des groupes...
et des lieux en fait d'après ce que j'ai pu constater, ceux qui ont su s'adapter s'en sont sortis... les autres...
Bref, faut faire avec
bizs