WILLIAM SHELLER – « Les miroirs dans la boue »


 LA CHANSON QUI ÉVOQUE L’ENFANCE

WILLIAM SHELLER – « Les miroirs dans la boue » - Album « Univers » / 1987.
William Sheller : Chant/Claviers – Janick Top : Basse – Claude Salmieri : Batterie.
Sheller…


L’enfance…
J’ai failli me re-tourmenter avec « Nicolas », tellement poignant, mais ces miroirs dans la boue - chose tellement anti symbolique que de voir les flaques de pluie dans une boue détrempée stagnant autour d’un château en un XIXe siècle empreint d’un romantisme exacerbé – l’ont emporté.
Je mets cette chanson dans un cadre, comme une puissante image, comme le peut être un tableau chargé de symboles, de désuétude, de passé, de légendes romancées... de souvenirs fabulés.

William Sheller m’a toujours fasciné.
Il possède cette capacité d’allier les mots improbables et poétiques, anciens et délicats, recherchés et évocateurs, détournés pour un sens plus profond avec un art musical et une science de l’écriture là encore musicale de très haut voltige.
La culture, la connaissance, l’éducation… le savoir-faire.

Dans l’orage d’une forêt sans âges…
Aux abords du Poitou…

Une enfant sauvage qui portait un bijou…
Les yeux verts noyés de cheveux fous…
L’âge des vagabondages, pieds nus sur les cailloux… dans les rivières ou viennent boire les loups…
Elle a pris mon bagage…
Elle m’a suivi partout jusqu’à l’étage où j’avais mon verrou…

Dieu fait des images avec les nuages, la pluie fait des miroirs dans la boue…

Cette poésie, ce soin apporté aux mots, à leurs sens précis.
Poésie et musique font un tout chez lui, là ou d’autres feront primer la beauté du texte et s’accompagnent de peu de choses, lui choisit l’équité des deux parts et s’ingénie à n’en faire plus qu’une tant les mots trouvent leur résonance dans la musique, tant la musique a besoin de ses mots.

Elisabeth, notre formatrice chanson française au CFMI de Lyon, à l’époque où je passe trois grosses années de ma vie en week-ends et vacances de formation afin de passer et réussir le précieux sésame intitulé DUMI (diplôme universitaire de musicien intervenant, un diplôme qui justement est intimement lié avec l'enfance, l'école, l'idée d’insuffler par la musique, cette culture qui nous est chère, à l'école) arrive avec un stock indécent de partitions à mettre en place en répertoire, à travailler, orchestrer, harmoniser à plusieurs voix et bien entendu interpréter.
Parmi celles-ci (et pas des moindres : des chansons d'Higelin, Trenet, Renaud, Fugain, Brassens, Salvador…) s’est glissé cette chanson.
Un regard sur ces arpèges, cette façon dont ils emboitent le pas de la mélodie aux accentuations rythmiques précisant un texte qui d’emblée m’intrigue et, sans toucher le moins du monde le piano voici quel sera mon choix pour cette session de travail. 
Je pars m’isoler dans un studio de répétition, je m’accroche à cette partition, croyant m’en sortir avec mes ruses du chiffrage américain permettant de frauder, parfois… que nenni, il faut jouer le texte, comme en classique, car celui-ci ne supporte pas la déviance, l’adaptation malhabile, le mensonge musical.
Puis je réalise qu’en chantant en même temps que ces arpèges presque sévères voilà que le tout se met à couler de source, comme un bon vin, un nectar, dévoilant toute la saveur musicale de l’ouvrage.

De retour à la maison je me suis rué sur mon vinyle, planqué au fond d’un stock négligé de variétés françaises, peu écouté et désormais usé par la répétition d’écoutes inlassables.
J’y ai découvert ou plutôt redécouvert Sheller.

J’ai fait de nombreuses fois chanter cette chanson à des enfants, par la suite, dans le cadre de mes interventions en milieu scolaire – ils étaient d’abord indécis, interloqués par ce texte, cette enfant aux mœurs de sauvageonne, cet environnement poétique, puis ils l’adoptaient systématiquement avec bonheur et chantaient même « je t’ai cherchée partout » en cours de récré, à ma grande et satisfaisante surprise.

Enfant l’idée « d’enfant sauvage », via Truffaut (1969), m’avait laissé des traces.
Curieusement je retrouvais des ramifications imagées au souvenir épars de ce film.
Il est des chansons qui appellent l’enfance et me la rappellent.
Avec ces miroirs nombre de tiroirs envahis de souvenirs se sont ouverts, il est des déclics curieux, des flash presque incroyables.
L’utilisation romantique du cor, par exemple m’a directement replongé dans le Freischutz de Weber, au sein duquel, enfant de maîtrise j’avais participé, assistant aux répétitions d’orchestre et chœurs j’avais été fasciné par la beauté de cet instrument.
Weber, le plein romantisme, le cor, ici utilisé évoquant la chasse à courre, la forêt sauvage, sombre, touffue.
La basse de Janick Top (qui aurait pu en ces années-là, en France, interpréter mieux que lui cette partition ? …) est ici écrite tel un violoncelle afin d’un contre chant rimant habilement avec le chant musical de l’affaire. 
Le violoncelle, cet axe instrumental et sonore, là encore ancré profondément dans le romantisme.
Le violoncelle a bercé de romantisme mon enfance avec Rostropovitch, ce qui m'a curieusement rejoint bien plus tard, dans ma vie puisque j'enseigne, pour des enfants et des adolescents, dans un Conservatoire qui fut parrainé par le célèbre violoncelliste et qui porte son nom.

Ce romantisme mélangé dans cet « Univers », à la page d’écriture orchestrale affichée en pochette, à la tourmente de la révolution est installé en évocations multiples au cours de cette chanson.
L’orage est le tourment, Beethoven, Chopin, Mahler… aux orchestrations symphoniques contrastées savent parfaitement user de ce rapport.
Nous sommes en automne, l’on chasse… l’automne est lié à l’affres romantique.
La forêt et la nature sauvage de cette enfant font sortir de ce bois des loups et implicitement leurs légendaires réputation, tant intrigante, tant mystique, tant craintive, tant fascinante de rites ancestraux.
Le loup de Pierre, ce conte tant écouté par les enfants, le loup dont on menace encore l'enfant turbulent... il reste un mythe.
Je me rappelle Vigny, cette mort du loup, si rude et si poétique.
Ce cor, lointain… là encore…
L’organisation de la nature est ici attribuée à Dieu, l’autre temps donc.
Ce passé…
Sheller est un romantique actuel.
Et puis l’idée de la cage, de l’enfermement face à la liberté de cette enfant, d’emprisonner le souvenir fou. La folie, là encore, cette démesure créative et artistique de ces romantiques en quête d’une liberté nouvellement sociale, laissant s’exprimer le sentiment pur et profond.

Tant en texte qu’en musique Sheller se veut au plus juste. Il traduit ici en une imagerie tant musicale que textuelle ce voyage fantasmé dans ce temps qui semble le fasciner et dont il actualise et transpose les « clichés » culturels.

Alors, cette chanson opère comme une lettre découverte au fond d’une malle laissée à l’abandon dans le grenier d’un château.
Un voyageur de passage, jeune estudiantin fringuant et ambitieux, d’une noblesse élégante et nourri aux idées politiques nouvelles, vouvoyant par une éducation stricte et respectueuse toute personne  est tombé fou d’amour de cette enfant sauvage qui a rompu son écrin de bienséance sociale et éducative.
Ce souvenir prégnant se mêlant à ses aspirations, choquant ses préceptes, va le troubler et rester en regret, en idéal absolu dans sa vie.
Elle, cette "enfant" n’a pas besoin de lui… car sa liberté ne peut avoir le prix de la rigueur et pourtant il y aspire tant à cette liberté… et elle l'obsédera, se faisant souvenir et symbole.

Il enfermera dans une cage cette folie passagère pour la garder comme un secret à enfouir.
Le romantique est fou, il a tant de contraintes à bannir afin d’accéder à ses aspirations les plus profondes, les plus libertaires, avant d’exacerber ses sensations, ses sentiments, avant de laisser fondamentalement, son âme prendre le dessus face à cette étreinte sociale, éducative, religieuse et environnementale.
La fascination face à cette enfance libre de toute contrainte, de tout enfermement social et catholique s’exprime là sur une métrique musicale à la fois rigoureuse (ces double croches desquelles émerge la mélodie sans qu’elle ne puisse réellement s’en échapper) et libertaire (cette basse-violoncelle apte à se libérer du carcan de cette métrique tant de la rime, tant du débit musical).
Ce qu’ils firent là à l’étage, dans l’intimité recluse de ce lieu protégé par un verrou, havre de liberté clôt et paradoxalement fermé comme cette cage qui sera l’esprit du souvenir, nous ne feront que l’imaginer et peut être bien le fantasmer.
Cette lettre restera alors avec sa part de regrets, de mystères, de fugacité.
Elle n’est peut être pas datée.
Il est des souvenirs dans la vie qui peuvent marquer celle-ci à jamais, comme si le temps s’y était arrêté pour ne plus jamais avancer et que malgré le passage des années l’on semble posé là, à se regarder vieillir, sans jamais n’avoir, en ce souvenir mental, pu bouger réellement d’un pas.
« Les miroirs dans la boue » traverse l’enfance et en évoque l’insouciante fragilité, la sauvage liberté, la pureté aussi.
Augmentée de cette vision romantique complètement assumée cette chanson ne cesse de me fasciner et ne cessera certainement jamais de le faire, tout comme William Sheller.

Sheller, il y a bien longtemps, fut en résidence pour un projet annuel au Conservatoire de Bourgoin Jallieu.
Il fut un autre temps où des établissements d’enseignement artistique savaient se donner les moyens de l’exceptionnel. J’ai pu observer et assister à l’évolution de ce projet, de l’extérieur.
Certains de mes élèves, adolescents et même enfants, de cette époque y ont participé de l’intérieur et il leur en reste encore des traces et des souvenirs.
Avoir eu la chance de travailler et d’apprendre avec un tel artiste ne peut rester anecdotique.
Comme le croiser.




Commentaires

  1. Whouahh, cette chanson, et tes mots. Je connaissais pas mal de chansons de lui avant d'acheter mon premier vinyle "Univers" en 87 et que cet artiste devienne irréversible. J'aimais bien ces vies "décalées" fragiles, un peu comme Souchon ds les textes.. "Basketball" est magnifique aussi. J'avais aussi une vie d'enfance un poil en retrait, je trainais la savate pour m'immiscer comme il fallait s'immiscer.je voulais pas qu'on m'embête non plus. ça me parle aussi beaucoup Sheller. Cette chanson là est une de ses plus belles.

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    1. Hello, ça va être marathon pour réponse, mais le jeu je vais tenter de m'y tenir...
      Ton retour complète merveilleusement cette chronique
      Merci.

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  2. Superbe chronique et merci car tu viens d'associer une chanson que j'adore avec son titre que je n'avais pas enregistré en mémoire. J'adore dans ses constructions cette idée que la sensualité n'est plus très loin, cette capacité qu'il a de s'approprier des thèmes de nos vies avec des mots simples et si justes. "... je ne pense pas avoir besoin de vous... " Pfffff

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    1. Re, à vous deux, avec Charlu, complément de ressenti formidable.
      merci

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  3. Ce son de basse étouffé, ce piano pas simplet du tout, cette délicatesse, ça me rappelle un peu Christophe, que j'adore. Voire le Balavoine glam qui a beaucoup écouté Christophe ("Les Oiseaux"). Sheller j'aime bien de loin, sans avoir pris le temps de creuser, mais ça donne sacrément envie d'y plonger des morceaux comme ça !

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    1. Effectivement, la prod pourtant n'est pas forcément à "gros budget", on sent le truc artisanal, un peu comme Christophe d'ailleurs.
      Mais la gestion orchestrale remporte le tout et le casting zicos est toujours de haute volée, normal.
      THX

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  4. Alors Sheller c'est ❤
    J'ai une préférence pour "Nicolas ", puisque tu le mentionnes , que j'aime bien jouer au piano mais c'est sa mélancolie qui me parle dans la plupart de ses morceaux...Je l'ai découvert avec "Sheller en solitaire " que je connais presque par coeur...
    Grande chance que d'avoir pu le côtoyer. .Jolie chronique également 😉

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    1. Merci.
      Sheller en solitaire a remis le piano-chant et ce principe d'accompagnement "solitaire" justement, en avant de la scène.
      Les pianistes de piano bar également chanteurs, métier que je pratique encore et ce depuis des lustres, ont largement bénéficié de la popularité de cet album.
      Un Homme Heureux reste une chanson, par exemple, incontournable de répertoire du genre.
      Et puis en solitaire proposait une incroyable performance, bien au delà de l'habitude et du déjà entendu, par la qualité pianistique, le mode challenger avec des parties sous le chant d'une belle complexité comme justement ces miroirs qui sous cet aspect épuré prenaient une dimension incroyable.
      Les recueils de Sheller piano chant, par la suite sont un résumé de cet album avec sa vision très structurée de l'écriture musicale.
      Juste croiser ce gars fut un bonheur, alors les élèves qui ont bossé avec lui je ne t'en parle même pas, ça a créé des vocations, pour sûr.
      à +

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  5. Très beau texte. L'enfan sauvage de Truffaut a marqué des générations d'enfants, et continuera à le faire.
    Joli morceau, l'intro, on dirait que Coldplay l'a pompée sur Clocks.

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    1. Merci.
      Chez Sheller, pour l’époque tu as Wagner, Mahler, Chopin bien sûr et d'autres romantiques comme Schubert (quand il écrit pour quatuor à cordes) et puis les Beatles sont partout et le piano de Supertramp se glisse dès que c'est possible...
      Une sorte de kaléidoscope qui pourtant s'efface devant sa créativité et son immense personnalité tant musicale que textuelle.
      à +

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  6. Réponses
    1. Complètement et c'est cette fascination qui me l'a fait adopter, une fascination qui ne me quitte toujours pas face à cette chanson.
      merci

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  7. William Sheller, je connais très mal même si je reconnais son immense à talent. Une occasion de découvrir réellement.

    Autre chose. Comme dis aussi en commentaire chez El Norton où tu parlais de ton fils musicien et de son groupe électro-dub. Il se trouve que j'ai un CD 5 titre titre "UlaanBaatar" de Dôei sorti en 2005, période à laquelle j'avais vu ce groupe électro-dub sur scène dans une SMAC (La Tannerie Bourg en Bresse). Ce Dôei, est-ce le même groupe ??? Si oui, la coïncidence est marrante...et cool de voir si c'est les mêmes qu’il tourne encore. La scène électro-dub était très vivace à l’époque et déplaçait les foules, notamment avec mes voisins lyonnais High Tone ou Kaly Live Dud....et Zenzile, Improvisators Dub...et le label lyonnais Jarring Effects.
    A +

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    1. Sheller, tu vas t'y plonger, alors, c'est cool.
      C'est plein de surprises et il faut l’appréhender parfois au delà de la production, qui je l'admet sur certains titres a vieilli.
      Mais la qualité orchestrale modifie la donne, alors...

      Pour Doeï il s'agit bien d'eux et cet album j'en ai non seulement encore quelques uns mais j'en possède aussi les prémixs et quelques extensions car on a beaucoup échangé avec le groupe à cette époque.
      Mon fils (le claviériste) a beaucoup investi de temps dans ce projet et ils ont vraiment bien tourné.
      Le groupe existe et joue encore de temps à autre, mais l'autre vie professionnelle les a rattrapé, familiale aussi, donc des concerts plus confidentiels même s'ils restent actifs sur Grenoble (SMAC chaufferie qui est leur fief).
      C'est par lui que j'ai investi mon jeu et mes développements musicaux vers l'électro sans bien entendu aller aussi loin car c'est aussi générationnel.
      Un de mes meilleurs amis fait du dub step, c'est énorme mais je ne me sens pas plus concerné que cela par cette mouvance même si je m'intéresse, logiquement, à la question.

      Je connais bien les groupes que tu cites... leurs potes...
      à +

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  8. je ne suis pas un fan de Sheller mais vais aller écouter. Première participation demain pour ma part

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    1. Personnellement je ne suis pas fan de grand chose, tellement il y a de musiques à écouter, découvrir et aimer.
      Bon je dis ça mais Miles... Trane... et l'ensemble des stars du prog... sans être fan c'est du quotidien pour moi.
      En classique je suis fan de Rameau et Haendel, te dire... et de l'école de Vienne, mais aussi Debussy et Ravel.
      Sheller, j'aime beaucoup car il m'interpelle d'intelligence, de savoir faire et de talent, comme j'ai tenté de l'expliquer ici.
      Le son est daté... alors je me rattrape sur sa qualité musicale d'auteur/compositeur/interprète et j'isole ses chansons.
      Merci du passage.
      à+

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  9. C'est vrai, que si j'avais pas pensé à mon enfance, la chanson Nicolas aurait pu être choisie, parce que le texte m'a toujours touchée. Par conre, Sheller, j'ai un souci sur la longueur. Prise une à une, j'aime beaucoup ses chansons, mais quand j'en écoute 1h, j'ai l'overdose et je ne sais pas pourquoi. Ce qui fait que je l'écoute très peu. Par contre , un homme heureux, celle-là, je la trouve magnifique en toute occasion.
    En souvenir d'enfance, c'est vrai que le Carnet à spirale aurait pu se poser là. Je l'aimais bien. J'aimais bien l'expression "à l'encre sympathique" avec celle "gomme arabique". J'ignorais ce que c'était mais ça me faisait rêver. Et puis, il me faisait peser physiquement à Tintin...

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    1. Sheller sur la longueur est équivalent pour moi.
      Je préfère m'arrêter sur une chanson, l'écouter en boucle, la décortiquer et l'analyser car c'est un monstre d'écriture à tous niveaux, comme je l'ai dit dans le comm' précédent.
      L'enfance, finalement est très présente chez lui - le carnet à spirales a été une chanson que j'ai là aussi faite chanter à des enfants...
      Nicolas je n'ai jamais osé le faire, mais aujourd'hui je suis sûr que je le ferais - le métier et l'expérience permettent des pédagogies plus directes.
      Encore les mots donc qui nous interpellent...
      Un homme heureux ça reste pour moi une lumière apparue dans le paysage de la chanson à sa sortie. Elle a renouvellé notre métier et donné une valeur musicale profonde.
      Suite à cette redécouverte attentive de l'artiste j'avais acheté tu devrais chanter, sa compil.
      Là aussi sur la longueur, mais par bouts et par chansons, quel univers, justement...
      THX

      Tintin... super cliché, j'adore.

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