EN FANFARE !...

En Fanfare !...

La porte d’entrée résonne à grands coups, il est "férié" ce jour et l’espoir d’une grasse matinée de novembre vient de s’estomper. Il est tout juste 8h30 du mat’...
Je traverse l’appartement en maugréant, ayant vite fait enfilé un jean qui trainait sur la chaise de la chambre... « Mais qui peut donc venir ainsi nous déranger un 11 Novembre ?... ».

Un grand gaillard autoritaire, direct et auréolé de cet accent typique du Nord Isère (entre le lyonnais et le grenoblois), chargé de « y » à tout va et d’autres interjections parfois incompréhensibles apparaît dans l’encadrement de la porte.
Il est impatient, son expression est un mélange de sympathie, d’énervement, de franchise et de patronat autoritaire.
Il sourit...

« Ah, vous êtes là !... » - il parait soulagé en exprimant ces termes.
Il n’a pas de temps à perdre en conjonctures et attaque : « Bon, je suis venu voir ce qu’un professeur de musique dont on nous dit qu’il sort du Conservatoire est capable de faire... On m’a dit que vous êtes batteur, c’est parfait, rendez-vous à 11h30, monument aux morts, l’harmonie joue comme chaque année mais notre batteur a déclaré forfait. Il me faut un gars d’urgence... je vous donne les partitions sur place, un professeur de musique ça doit bien savoir déchiffrer, non ?... Ah oui !... La tenue c’est chemise blanche et pantalon noir, vous avez ça bien sûr ! ».
Sur ce, il part, hâtif en redescendant l’escalier...
Et remonte d’un trait...
« Et puis, on jouera pour l’apéritif et le repas des anciens... Votre épouse est invitée, bien entendu, comme ça on fera connaissance ! ».
Et il ajoute, réalisant certainement mon regard interloqué : « On compte sur vous, hein ! »

Pour 11h30 ?...
Pantalon noir, chemise blanche...
On vient à peine d’emménager, entre cartons et sacs, valises, il va falloir chercher.

11h15.
La batterie Paul Beuscher  est installée, les cymbales sont usées par le temps, le son est carton-pâte et l’humidité n’arrange rien. Un pupitre pliable trône côté ride, je m’installe et avise que côté charley, il sera plus approprié... question d’habitudes.
L’harmonie municipale est au complet, le chef a oublié le tonitruant insert en ma vie privée et me présente avec éloges aux musiciens de l’institution associative du village...
« Va falloir assurer » - me dis-je...
Au passage, il me glisse que Jacques, l’ancien au regard soupçonneux est un pro du balluche retraité et que de temps à autres, thés dansants obliges il pourrait m’engager...

11h30...
La sono Bouyer crachote, le maire tapote le micro argenté, vintage bien au-delà de ce que terme veut dire aujourd’hui... Un petit larsen va apparaitre, je fonce vite fait régler (réflexe mécanique) le son...
Le potard des aigus avait dû être confondu avec celui du volume... il était à fond.
Le chef d’orchestre apprécie cette initiative.
Discours, signe du chef.
Tambours, sonneries, marches, protocole, Marseillaise.
Le nez dans le carton partoche, l’œil rivé sur la battue à la baguette militaire, l’écoute tendue des musiciens peu habitués à ce que les roulements de caisse soient aussi puissants, la tension du public...
L’affaire est entendue, « l’autorité » sourit.

Les affaires sont pliées et un bataillon de fourmis organisé et providentiel plie tout l’imposant dispositif et l’embarque sur la scène exiguë de la « salle des fêtes ».
Les tables sont dressées, nappes en papier blanches, table d’honneur avec élus et présidents d’association d’anciens combattants mais aussi de l’harmonie.
La brume s’est levée, il est midi largement dépassé et j’ai oublié que je rêvais d’une grasse mat’ en amoureux.
Mon épouse me regarde, elle a été happée par les épouses du staff associatif, ça fait connaissance, ça discutaille.
Le vin chaud est servi, les verres arrivent sur scène.
Jacques se tourne vers moi : « Tu joues du jazz ? All of me, tu connais ? »...
Il a pris la direction du comité restreint issu de l’harmonie et chargé d’animer l’apéro... le repas... l’après-midi... bref, la journée... si j’en crois le paquet de cartons posés à mes pieds sous l’intitulé « batterie ».
Sans attendre ma réponse il attaque le thème, j’embraye.
Mon chabada le fait se tourner – il est ravi... on va s’entendre.
Il improvise vraiment swing, au ténor, à l’alto, à la clarinette. L’ancien a du métier...
Les partitions avancent, l’apéro fait hausser les voix, on se détend, on applaudit, on rit, on fait connaissance plus ample, on se raconte la vie du village, on parle d’untel, d’une telle...

On passe à table.
Je suis « admis ».
Jacques remonte sur scène, me fait signe de le rejoindre et nous voilà partis pour une série de pasos, valses et autres tangos... les tables ont été poussées, les couples se lèvent, dansent heureux.
Le tubiste s’époumone en basse quinte car je lui mène le tempo dur, les saxs d’appoint tapent du pied afin de gérer leurs éternels contre temps d’écriture, la clarinette de Jacques va offrir un vibrant « petite fleur »...
Plus besoin de partoche, j’ai laissé tomber le stock du classeur depuis une bonne heure déjà...
Et tous ces cuivres, bois... c’est plutôt grisant (à moins que ce ne soit le Côtes du Rhônes...).

---

J’aime la fanfare, les cuivres, quand ça pétarade...
J’aime l’écriture des bois, cette « douceur » expressive comme un prolongement vocal.
J’aime cet esprit « corporatif » si prégnant qui caractérise ces musiciens.
J’aime cette tradition patrimoniale « de chez nous » qui a institué en villages, la batterie fanfare, l’harmonie, comme socles tant éducatifs que culturels ou sociaux.
C’est en nous, c’est là, présent au fond de nous...
Ces hymnes, ces moments de ferveur, ces éclats cuivrés, sont inscrits dans notre culture – on tenterait de les rejeter parfois à grands coups de guitares saturées, de synthétiseurs calibrés, mais pourtant dès qu’ils apparaissent, au détour d’une écoute, d’une nouveauté, d’un coin de rue – en défilé, comme en statique – on est attiré, on s’inscrit avec.
Je vais m’amuser un peu et, de façon totalement anarchique et non exhaustive, chercher où se cache la fanfare, l’harmonie municipale dans plein d’états...

-------------------------------------------------------------------------- !

A tous seigneurs, tous honneurs...

Elle est bel et bien cachée là, en plein milieu des délires enfantins d’un Sergent Poivre paré de son orchestre des cœurs solitaires...
Il fallait bien être capables d’imaginer un truc pareil, de l’écrire (Ah, George s’ils ne t’avaient eu...) et d’avoir un peu de ce nouvel outillage (le « multipistes ») pour « l’insérer »...
Elle est donc là, flamboyante, contrapuntique à souhait, usant de poncifs cuivrés afin de forcer le trait...
Accords parfaits descendants, "claironnades" tonitruantes, moelleux éloignement de bout de défilé, d’horizon de rue pendant que la foule jubile...
Elle sert d’imagerie, d’histoire, d’argument, de prétexte alternatif...
Elle est là glissée en pleine hargne de chants et guitares vibrantes de Lennon-Mc Cartney habités, impliqués, comme à l’accoutumée.

Ces Beatles et leur George de producteur-orchestrateur étaient des génies, les Mozart de notre musique populaire (Mozart l’était lui aussi populaire, il est même certainement l’un des premiers rockeurs de l’histoire...)...
Des mecs curieux, capables de tout pour « imager » leur musique et leurs chansons - capables de faire sortir du chapeau une fanfare coincée entre la rue et le cirque de l’enfance et qui plus est d’une remarquable écriture « de genre »... presque un modèle...
Mais les Beatles sont des modèles, alors...


...

Il faut s’amuser un peu.

L’ouverture de l’album "First Circle" du guitariste Pat Metheny est l’une des assimilations de fanfare les plus destroy qui soient.
Pat et Lyle ont sorti la grande artillerie synthétique et leurs comparses s’en donnent à cœur joie percussive.
Tous les clichés sont là, jusqu’à la « fausseté » volontaire due en défilé à la « distance », mais pas que... fatigue, chaleur, bruit ambiant de la foule, pas cadencé, et énergie ça influe pas mal sur la justesse...

Je ne sais comment peu germer un truc pareil dans la tête d’un artiste et qui plus est d’un guitariste (chers collègues de la six cordes n’y voyez là aucun ombrage – je vous aime), mais en tout cas l’effet produit est réussi : humour, nostalgie, agacement, interrogation, acquiescement... on aura de quoi se mettre des qualificatifs.
Il a peut-être fait partie de la fanfare du collège le guitariste aux flirts multiples (jazz, bossa, free jazz, électronique bien avant l’emballage électro...) et à la grosse caisse certainement, car ici elle est légion(naire) et Coluchéenne en cette marche qui va "vers l'avant" (aucun rapport ni orthographe  avec le calendrier ceci dit mais en tout cas bien vu le titre).
Peut-être que, lui aussi, comme Polnareff le raconte dans ses polnareflexions, aura roulé dans le public avec l’imposant engin en protubérance ventrale.
La honte !...
Cette « fanfare » déjantée qui se cherche "en avant !" pour « trouver » son thème (et son rythme d’ailleurs), tout en s’accordant est vraiment toutes catégories confondues, un truc barré « à part »...
A (dé)consommer à l’apéro du 11 Novembre...
Car ceci dit, si la fanfare du village joue comme ça en ce jour de commémoration je crois que ses maigres subventions ne seront pas reconduites l’an prochain et cette fois ce ne sera pas pour l’éternel argument de crise budgétaire...


...

L’acte de grandiloquence a souvent été l’estampille de nos généraux du rock progressif, ces messieurs aux armes surdéveloppées – qu’elles soient techniques ou logistiques, d’usage ou de forme – je cite les redoutés et peu classables Emerson Lake and Palmer.

Plus simple est ce sceau qui marque à la cire ce symbole de la démesure et de la décadence d’un rock étoffé, plein d’appétits tant d’égo que de gourmandise, trois lettres : E.L.P.

Nombre de fans du célèbre trio auront découvert - et ce jusqu’à l’imprimer de façon indélébile dans leurs mémoires adolescentes encore fraiches – en hymnes fédérateurs, les mélodies du compositeur « classique » américain Aaron Copland.
Sa « Fanfare for the Common Man » à l’entrée en matière majestueusement percussive et au thème solennel aura été pour le trio récupérateur de gigantisme classique, une opération de choix lors d’un opus suicidaire et symbolique d’un éparpillement de personnalités.
Un opus intitulé « Works ».

L’extension en mode schuffle, rappelant sans détours le célèbre « One of these days » du Floyd par sa basse rebondissante, va proposer une alternative à cette fanfare américaine, gigantesque et chargée de symbolisme, de ferveur, de foi.
Elle sera prétexte à une « pseudo improvisation » mixant synthétiquement rock, boogie et jazz, le trio ayant un besoin de titres argumentaires pour ses shows spectaculaires en arènes publiques.
Dire que ça marche est commun, comme l’homme à laquelle cette fanfare est dédiée...
L’homme qui justement semble incapable de rester insensible, toutes époques confondues, à cette débauche claironnante sensée attiser les esprits patriotiques en cette tournure de forme qu’il est classique et courant d’appeler hymne.

Les américains n’ont jamais fait dans la demi-mesure...
E.L.P n’a jamais plaisanté avec le sens de l’ampleur, de l’emphase, du théâtral...
Ils auront mis à l’oreille de générations de fans un Aaron Copland présent sur nombre de leurs albums au gré de compositions les plus emblématiques.
Des pédagos sans le savoir, ni vouloir...
Mais qui aura eu la curiosité d'aller vraiment écouter - parmi ces fans aveuglés de lumière prog - les versions originales du compositeur ?...

Aaron Copland - Fanfare For The Common Man - YouTube

Emerson Lake and Palmer - Works: Vol 1 - Fanfare for the Common Man - full version - YouTube

...

Mahler...

Nombre de découvertes du compositeur seront passées par son Adagietto de la cinquième, cette passerelle ciné culturelle due à « Mort à Venise ».
Sortir un tel moment expressif de son contexte fut idée magistrale et permit d’éclairer le plus grand des derniers romantiques d’un autre éclat.

Alors, on découvrit la cinquième dans son effet intégral et là, dès le premier mouvement, son introduction martiale, exposée mélodiquement et rythmiquement en trompette directement inscrite en mode « fanfare ».
L’orchestre en renfort imposant tant en intervention qu’en effectif pose d’emblée l’auditeur face à ce souhait formulé par Mahler , cette vision de la création symphonique telle qu’un univers, un monde...
Alors l’adagietto reprendra sa juste place dans cet univers architectural de la pensée musicale et cette fanfare aura eu l’effet majeur d’ouvrir solennellement le propos complexe et chargé de dimensions du compositeur.
Alors « Mort à Venise » se sera estompé et l’essentiel aura repris ses droits...
L’essentiel...


...

Les jazzmen s’y mettent...

Et oui, d’une part s’ils jouent des cuivres et autres anches il sera quasi certain que lors d’études, d’une jeunesse sur les bancs d’une école qu’elle soit de collège, de fac ou de conservatoire ces improvisateurs férus de la pentatonique aient été confrontés à la commémoration, au défilé, à la marche uniformisée...
En écriture comme en inspiration cet aspect est là en bien des albums...
On ne l’écoute pas forcément, préférant à ces moments décalés ou jugés ringards voire incongrus les « vrais » moments jazz de l’album...
Cependant s’ils sont là c’est bien par volonté des protagonistes, sinon pourquoi se donner tant de mal à composer de pareil « clichés » ?
Et si j’ose dire cela c’est parce que un thème jazz n’excédant pas 32 mesures avec souvent une forme AABA et destiné à l’improvisation n’est pas le même critère d’écriture qu’une pièce à l’orchestration classique, impliquant un écrit de tous les étages et ce jusqu’en développement intrinsèque.

Tiens, par exemple, cette petite « Tarentella » du trompettiste Chuck Mangione en Gadd marching drums... live de surcroît... qui ouvre un concert en Hollywood Bowl aux multiples invités.
On la passerait vite pour se délecter de Corea, plus loin...
Allez, on va s’arrêter un instant dessus, on va suivre du regard ces pompom girls sexy aux déhanché fantasmant, on va se laisser éblouir par le clinquant des cuivres astiqués pour le défilé et admirer ces lascars impeccables en uniforme, marchant en cadence ternaire... mais non ! On est là sur scène en préouverture d’un concert de jazz mythique...
Belle façon d’entrer en la matière, Mr Mangione l’italiano trompettiste.


Chick Corea justement...
Armé d’un énorme tambour de fanfare et grimé en bravadeur hispanisant, l’homme a changé de tenue...
On l’avait trouvé ridicule en toréador et l’album espagnol avait pourtant conquis les foules...
En ces années de post Return to Forever, l’homme est prolixe et ses sources d’inspirations chargées de vieux continent et de latinisantes inflexions vont lors d’un « Tap Step » s'amouracher implicitement de la fanfaronnade...
Gadd est forcément là, martial et en quelques déliriums moogés le grand Chick va transformer l’essai en magistrale improvisation. 


Et les frangins cuivrés dans tout ça ?
Eux aussi n'auront pas négligé la chose... un petit esprit baroque pour lancer l'affaire, un Randy qui se croit en plein brandebourgeois, un Michael qui a rejoint les rangs de l'harmonie, la caisse est en roulis et même Marcus s'y croit... quelques mesures de cliché et...


Straphangin' - The Brecker Brothers

Mais passons aux choses "sérieuses" ou du moins destinées délibérément au "genre".
Quand il est apparu en blouse blanche de toubib-interne (é) barré du bocal et hyper oxydé chez Abercrombie, l'ami Lester échappé du laboratoire de l'Art Ensemble m'avait de suite attiré, genre aimanté...
ECM plus free, plus déjante, ça ne pouvait que me plaire.
Puis un beau jour le voilà qui arrive avec son Brass Fantasy. récup' de tubes standards tant pop que r'n'bleus ou funk en mode fanfare sur gros tube/hélicon, avec l'envie de bouger en place de défiler au pas cadencé.
Leur premier album je l'ai usé jusqu'au fond de sillons - il a été magique tant en concept qu'en écriture cuivrée...
Et puis les barrés de la foire ont avancé, creusé leur chemin...
Le funk était toujours là, sorte de tracé sur la carte urbaine.
Il faut tout écouter d'eux et cet infime exemple est juste là... en exemple exemplaire.

Next - Lester Bowie Brass Fantasy

Justement, le suivant sera ce Dirty Dozen Brass Band, que j'ai choisi en vacances chez notre funk master, Mr Macéo Parker pour l'expression bordélique d'un mercy mercy mercy, ce thème que Joe Zawinul composa pour un boulet de canon... et ici pas fait du hasard : altiste.
Caisse claire/cymbale et grosse se groovent au Tuba qui se prend pour un Marcus à embouchure.
Macéo est carrément jubilatoire poussé par les "Whou" de jouissance de cet ensemble bien crade, bien up, bien fun...
Ça, dans la rue et c'est toute la foule qui part en dansant... un véritable acte populaire !...
Un feu d'artifice !...

Mercy, Mercy, Mercy - Maceo Parker

....

Zut, je n'ai pas parlé des bois...
Ce sera pour la prochaine fois...

...

La nuit est tombée, le bruit des verres, des couverts que l'on ramasse, des tables que l'on plie, des chaises que l'on traîne pour l’empilage a remplacé les pasos et les dernières valses.
La chemise n'est plus vraiment tout à fait blanche, le pantalon repassé en urgence est froissé, le brouhaha de musique, de discussions, de monde s'est dissipé progressivement.
" On s'en boit un dernier ?" - Jacques et le chef ont posé la veste, desserré la cravate.
La fatigue est là mais tous sont heureux...
Cette fin de journée appartient aux musiciens et à leurs épouses.
Une amitié est née, un respect s'est installé, une vision de la fanfare que je n'ai jamais eu jusqu'alors (empreint familialement de parisianisme éducatif gaucho-culturel anti militariste) m'est apparue.
Enfin, de la fanfare...
Non, plus exactement de l'harmonie...
Les adieux seront longs et amicaux et le rendez vous de la prochaine est déjà pris.
Sur le parking on s'affaire à ranger les instruments dans les voitures...
Demain ne sera pas "férié"...
On remettra la grasse mat' à plus tard...










Commentaires

  1. J'ai lu ça comme un rêve mais ça n'en était sans doute pas un!!
    Un beau billet comme d'habitude avec beaucoup de choses à découvrir...
    Je possède un disque de big band reprenant des "hymnes" techno anglais que j'essayerai de t'envoyer à l'occasion, ou j'en parlerai...
    Et j'en profite pour te remercier grandement pour Carla Bley (car je ne suis pas sûre que mon mail de remerciements soit bien parti...)..je n'ai écouté que 2 albums pour le moment et j'ai beaucoup aimé, pas du tout "ardu" comme je m' attendais...:)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. re,
      merci de ton passage.
      écouter, lire, commenter ces temps n'est pas simple, j'ai commencé à écrire autre chose, mais là encore je suis dans une forme d'expectative.
      le sujet des bois est sous le coude, donc on va refaire surface ainsi hors temps si je puis dire.
      C Bley, moi aussi j'ai réécouté, les redécouvertes sont toujours pleines de bonnes (rarement mauvaises) surprises.
      ton album B Band m’intéresse au plus haut point tu imagines.

      je voulais passer te commenter l'album de K Vile mais pas trop eu l'envie de zic pendant quelques jours.
      je l'ai donc mal écouté et mon approche aura été peu objective, donc je vais m'en refaire un bon tour d'écoute et qui, sait, je serais à même de l'appércier réellement.

      aujourd'hui (ce matin exactement) replay arte e daho.
      bien fait mais ras le bol de ces journalistes chroniqueurs aux réflexions intellos à 2 balles.
      le pompom du genre, daho avec cet album sait désormais bien structurer ses chansons...
      ah bon ? et si justement l'art (dixit Eno) était de chercher à déstructurer ce mode pré établi.

      enfin cela n'est plus guère important au regard de ce monde de plus en plus déviant.
      alors, je ré écoute finalement la musique, impossible certainement de faire autrement. de faire trop de pause en ce sens.
      j'en joue encore et encore plus, là aussi, s'en passer m'est impossible.
      comment peut on imaginer vivre sans elle ? et pire l'éradiquer de la planète ...
      je ne vois même pas cela possible.

      allez, bonne fin de dimanche et à bientôt.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

« A EUX LA PAROLE » - ELOISE MINAZZO : « En Boucle ».

FELICIA ATKINSON.

REDECOUVERTES, REDECOUVRIR… (Syndrome de l'île déserte ?)