ÉGAREMENTS SONIQUES

Égarements soniques...



Facebook, vous savez, c’est ce moyen de communiquer « entre amis », de se sentir moins seul devant son PC/Mac quand une « alerte » indique qu’un fil d’actualité vous informe de tout, ou de rien...
Vous savez, c’est ce moyen de connaitre les humeurs, les affres, les joies, les déboires, les ennuis, les amours, les amitiés, les inimitiés... d’informer de ce que l’on fait en un petit message, pratique professionnellement, surement (et c’est vrai...)... de retrouver des potes de bahut perdus de vue(s) depuis... la nuit du Bac...
Facebook, ce fourre-tout utile ou dispensable, sympathique ou usant, énervant ou souriant, recèle parfois, entre deux blaguounettes, traits d’humeur ou d’esprit, des surprises qui font réfléchir, interpeller, réagir... qui irritent énervent et font (me font) réagir.

Voici cet été, au travers d’une ligne d’actualité surchargée de messages à suivre, pro-mode oblige, qu’un petit entrefilet, issu d’un blog attire mon attention.
« La sonorisation de concert, symbole du capitalisme galopant ou le grand mensonge musical de ces 60 dernières années », titre en première ligne d’une actu relayée par une de mes relations facebookiennes...

J’entre dans la lecture du pamphlet au vaste programme de dissertation et me voici là face à un tissu de vérités fausses ou faussées, d’affirmations non contextuelles, de méconnaissance d’un sujet dont détails et ramifications échappent mais pourtant présenté comme valeur de droit, profitant de ficelles digne d’un groupement politique de bord extrême (FN ou Front de gauche au choix) , lesdites ficelles étant le simple fait de tirer du contexte des évidences sans les relier à un sens réel, ce afin d’en faire d’autres conclusions, hâtives et démagogiques, il va de soi.

Derrière l’apologie du live à caractère « convivial », d’une schématisation du rock et de ses outils d’amplification, derrière une méconnaissance totale de l’évolution du son et de ses moyens de diffusion qu’ils soient technologiques ou encore architecturaux, l’auteur brosse un portrait se voulant politico-économico-culturel des méfaits de la sonorisation en des lieux gargantuesques, immenses et semble-t-il inadaptés à la « qualité » d’écoute que ses oreilles, certainement d’une formidable acuité (bien que chargées d’écoutes en casque oreillette-Iphonemp3, petits haut-parleurs Bluetooth au boulot ou encore « autoradio » sur fond de moteur diesel), seraient "en capacité" de devoir apprécier.

Sous ces affirmations à discuter (on y reviendra) et mettant en critique particulièrement acerbe et indirecte l’ensemble de la profession des ingénieurs du son, nous voici face un foutraque mélange de genres associant le béton Bouygues (Bercy), le bonheur social du live en club avec des amplifications disons « naturelles » (?), des raccourcis historiques d’un basique à faire frémir les ados boutonneux d’une classe de 6e lors de leur premier cours de musique au collège, lesdits raccourcis imbriquant opéra et au passage jazz dans un argumentaire se voulant à peu près chronologique...

Bref, j’ai pris l’écrit dans tous les sens, ai tenté d’y trouver quelque substance argumentaire crédible et n’ai trouvé qu’une crédibilité digne d’un FN en mal d’électorat, usant des ficelles habiles de la prise d’opinion sur sujets sensibles et tirés de leur contexte avec une corde non moins sensible permettant de faire réagir de façon basique et sans discernement contextuel les esprits aisés à manipuler.

S’il est effectif et vrai voire évident que le stade de France où l’on s’entasse pour aller « voir » et au mieux « écouter » AC/DC, n’est pas acoustiquement le lieu idéal en mode Hifi du salon de l'auditorium de la FNAC, il y a là déconsidération du public d’une part (dont l’auteur parle avec un profond mépris, le pointant responsable de ces dérives) et une totale méconnaissance contextuelle de l’affaire.
Sous couvert de l’évident business généré par ces giga-concerts, nombre de critères parallèles sont ici oubliés, négligés ou malencontreusement écorchés.
C'est un tantinet réducteur et simpliste... que d'oser un tel fatras d'affirmations.

Je vais donc tenter point par point, non de rétablir des vérités, je n'ai cette prétention, mais au moins "d'ouvrir" le propos vers les réalités quotidienne du musicien, de l'ingénieur du son, bref des professions que l'auteur méprise finalement, autant que le public...

"L’amplificateur amplifié..." pour jouer... plus fort et qui "dénature" donc le son initial de l’ampli du musicien...
J’ai cru rire, puis non, ce genre de constat ainsi écrit n’est vraiment pas de cet ordre...
Comment peut-on penser et écrire chose pareille ? Pire affirmer de telles inepties !
L’auteur se positionne donc sur scène... et imagine (fantasme) sur une situation vue « du musicien » dont, musicien moi-même j’aimerais un jour être heureux bénéficiaire...
Autrement dit jouer de temps à autre sur une scène avec en face de moi plus de cinq cent spectateurs...
D’une part cet à priori n’est strictement pas révélateur d’une réalité, mais bel et bien d’une approximation auditive... ce vécu là, il est rare...
Ayant eu souvent l’occasion de jouer sur des scènes aux salles en capacité d’accueil d’un public d’environ cinq cent personnes, ce, bardé de mes claviers pré amplifiés afin d’avoir mon propre retour sur scène (il parle des retours de façon totalement inexacte et catastrophique...), il faut juste que ce monsieur sache que je fais une double égalisation afin d’un "confort" me permettant d’avoir le son de mes instruments (désolé mais des claviers électriques ou électroniques n’ont pas de rendu acoustique, il faut donc les amplifier, de fait).
Le but de cette « double égalisation » est le suivant et s’avère d’une logique simple...
D’une part j’égalise le son de mon retour ce afin d’avoir, selon le matériau de l’espace scénique (tentures, plancher, carrelage, praticable, lino, dalle plastique, moquette, etc...), une clarté qui me satisfasse et me permette de jouer avec, je réitère le mot : "confort".
D’autre part, j’envoie sur une tranche stéréo, ou par sorties individuelles des instruments - selon les moyens techniques mis à disposition par le lieu d’accueil - l’ensemble de mes claviers et laisse le soin à l’ingénieur du son de réaliser le mix/balance qui lui semble approprié.
Tout cela se fait après concertation préalable entre le groupe, chaque musicien et ses critères de rendu sonore, voire le manager/producteur habitué à « l’image sonore » de la formation (cette fois le rapport humain entre le rendu est d'un ordre capital, il s'appelle : la confiance...).
Cela peut et doit être décliné pour chaque instrumentiste et cette dérivation du son via un boitier type DI (ne faisant que booster le signal car la régie est loin parfois de la scène, afin de permettre à l’ingénieur du son un recul sur la masse sonore à clarifier), ou via un micro de repiquage placé devant l’ampli ( hyper prisé des guitaristes, car plus « chaud » et permettant un regain de grain du son initial de l’ampli – ce qui est loin d’être le discours de notre auteur).

Puis,
Notre brillant et expérimenté donneur de leçons vient alors caricaturer le sacro-saint retour...
Une vraie fausse caricature car il n’a absolument pas conscience de l’importance de l’outil, que l’on soit en formation classique, jazz et bien entendu rock ou assimilé.
Le résumé de l’outil serait simplissime : « s’entendre »...
Non s’entendre car (parce que, à cause de...), comme il le prétend le batteur ou le guitariste (schéma on ne se peut plus réducteur) jouent « fort » (un cas qu'il connait apparemment bien, mais désolé on a aussi le choix des zicos avec lesquels on joue...) - le retour permettrait alors au pôvre chanteur (ou à la chanteuse) de s’entendre chanter parmi un vacarme égoïste significatif d’une forme de machisme égocentrique – mais le retour permet de "s’entendre" parmi et avec les autres, ce phénomène de l’éloignement sur un espace scénique étant tout à fait naturel...
Monsieur, en musique classique et ce à partir des ensembles de musique symphonique, on n’a pas inventé le chef d’orchestre pour rien... car, voyez-vous, entendez-vous, plus exactement, entre le roulis du timbalier accentuant les cuivres pour un effet beethovenien et les premiers violons, il est une distance qu’acoustiquement les uns, armés de mailloches ayant pour but un crescendo vers un fortissimo, ne peuvent gérer autrement que par le rapport visuel, leurs instruments masquant leurs sens auditifs globaux, de fait, et le chef permettant un contrôle de la cohésion du son global...
Le premier ingénieur du son, en quelque sorte...
Certes, dans l’orchestre symphonique on ne met pas de retour, au mieux on tente d’organiser une disposition en cercle afin d’une passerelle du son qui, théoriquement accordé sur le principe des harmoniques naturelles doit « circuler » avec une relative aisance.

Je me souviens cet ami altiste (vous savez, ce « gros violon », intermédiaire entre le violoncelle – cello – et le violon, qui joue, de fait en clé d’ut troisième ligne) qui une fois à la retraite et bénéficiant, de fait, de places pour aller écouter les concerts du symphonique dont il fut titulaire redécouvrait, car face à l’ensemble, les pièces qu’il avait pourtant joué des centaines de fois...
« Ah s’il avait eu en l’oreillette un retour lui permettant une audition d’ensemble » - me suis-je pensé, parfois...

Alors schématiser et réduire le retour comme le truc uniquement inventé pour les courses joggées de Mick Jagger caricaturé implicitement ici en multimilliardaire scéniquement excité (car on aura bien compris que derrière le pamphlet rebello-rockophobe, la critique des parvenus du genre est là aussi en argument mal connecté) - ici en effet, le parcours du performer est jalonné de ces indispensables outils certainement réglés en mode « side » + « voix » (pour la vulgarisation « side » permet un son dans les retours qui est à l’identique de celui de la façade et est usité en général en repiquage de fond et côtés, les retours, eux, permettant un réglage individuel par musicien). Ceci lui permet de ne pas (effectivement et là c’est enfin une vérité logique) perdre de l’ouïe, le groupe des pierres précieuses qui, même si elles roulent, ne doivent pas s’égarer dans le schuffle de ses mouvements.
C’est donc là encore, mal connaitre le contexte... en le synthétisant sur l'exemple le plus parlant, certes, mais le moins courant, en faussant donc le sens réel du besoin en retour.

Le retour est "dispensable" (cet été en duo nous avons fait nombre de prestations en club sans retour), mais d’un confort indispensable et ce pas obligatoirement sur des scènes immenses car même en club avec le bruit convivial des buveurs de bières (argument de chaleur humaine que ne négligera pas notre incroyable écrivain rebelle), et justement, surtout en club avec ce bruit convivial des buveurs de bières qui arrive souvent à couvrir le son « naturel » de l’espace scénique.
Donc en ce cas, eux profitent de la bière et de la musique mais les musiciens, sans retour ne s’entendent pas jouer puisque qu'ils sont couverts par les fêtards qui, en fait, sous prétexte de convivialité n’en ont strictement rien à foutre des musicos qui suent sur scène – ambiance conviviale oblige, on est tous potes, donc trinquons ensemble, gueulons ensemble, "beaufons" ensemble...
piètre image rock'n'rollesque s'il en est, mais à chacun ce qu'il croit être sa "culture".
C'est aussi ça la liberté d'être et de s'exprimer.
Donc sans retour, à la sortie, les fêtards sont heureux, les zicos épuisés et peu contents d’eux puisque incapables d’un réel recul quant à leur prestation, et justement l'écoute de ce qu'ils ont désiré exprimer... et ce, même avec le mieux réglé des amplis, puisque là encore, notre spécialiste argumente en ce sens...

Vous l’aurez compris à ce stade de la lecture de ce tissu de conneries se voulant au premier degré véridiques et lues/prises comme telles par nombre d’anti sonorisation, de fans du bouchon de protection, de critiques incendiaires estimant que "les musiques actuelles rendent sourd" (gamin une autre blague traînait sur le sujet...); mes collègues classique se sont rués avec délectation sur le sujet. Trop heureux de constater, qu'en plus il émanait d'un blog estampillé rock et chargé, qui plus est de rébellion, certains l'ont même pris et acté en pages facebook, au pied de la lettre, eux qui, dans des salles de concert truffées d’abondants rideaux de velours, piquent des crises en disant qu’ils ne s’entendent pas, allant jusqu’à se serrer tels des moutons sous l’arbre lors de l’orage afin de tenter capter le son du voisin...
Magnifique !...

Alors, dans ces situations là ubuesques, puisque citation de l'auteur oblige, un régisseur bienveillant arrive avec « oh horreur », un "micro" overhead, impliquant automatiquement repiquage en façade (le son effectivement calfeutré dans les merveilleuses tentures ne dépassant pas le premier rang - et je parle de salles de concert, Monsieur le spécialiste... étudiées de façon architecturales par des spécialistes, eux... en principe).
Puis l’aisance d’un simple et unique retour en bain de pied qui n'attendait que ça pour sortir de sa coulisse permettra, malgré les grimaces outrées des protagonistes, qu’ils « s’entendent »... et donc puissent  imaginer jouer  "ensemble"...
Ce minima de rendu musical vaudra à lui seul que l’ingé son s’accroupisse, en urgence ou avec nonchalance, laissant au passage entrevoir son caleçon multicolore Freegun, puis branche via un boitier multipaire, le XLR salvateur, relié à la table de mix 01V, soulagée de servir à autre chose qu’au décorum...

Donc si j’ai réagi c’est pour tenter d’expliquer à ce donneur de leçons politico-économico-culturelles briseur d’ingénieurs du son, que les choses ne sont pas aussi simples qu’il veut les laisser entendre et ce, même dans les contextes qu’il argumente comme étant la « vérité vraie »...

Au passage, on notera sa vision on ne se peut plus basique du chanteur d’opéra... qui envoie « du bois », cet argument renvoyant Robert Plant ou Aretha Franklin dans la cour de l’école...
Le chanteur d’opéra Monsieur n’envoie pas du bois... c'est une technique qu'on lui a enseigné pour des raisons acoustiques impérieuses de répertoire qui l'oblige à chanter comme ce que vous considérez comme tel.
D’ailleurs sa technique a évolué avec les esthétiques, lesdites esthétiques étant justement tributaires du son, de sa production, de son amplification acoustique, et également des lieux qui étaient destinés à accueillir la musique.
Aujourd’hui on crée une philharmonie à Paris, pendant du modèle berlinois, précurseur...
Elle est truffée de micros et de sonorisation mais aussi de panneaux phoniques et autres avancées acoustiques techniques pour un rendu équilibré et réaliste... qui permettra qu'on soit premier rang ou en perchoir d'entendre la même chose...
Tiens donc... le son deviendra donc un argument de démocratie ? de politique socio-libérale ? Sacré Hollande et sa Pellerine, même là tu me surprends... bon on me rétorquera que les plans avaient été faits du temps de Sarko, probable... les politicards ont besoin de temps à autre de se croire (et/ou de nous faire croire qu'ils sont...) "cultivés" et pour ce faire usent du médiatique "élitiste pour se faire mousser...
Ficelles, ficelles...

L’Orféo de Monteverdi mêlait directement sur scène musiciens et chanteurs en un seul idiome...
puis on aura relégué l’orchestre en fosse... et inventé des techniques vocales usant du corps comme vecteur résonnant afin... d’amplifier la voix, celle-ci ne pouvant rivaliser en nuances avec l’orchestre qui au fil de l’évolution s’était amplifié à la fois en effectif et en lutherie, pour s’enrichir en couleurs, possibilités, us d’écriture...
Les « baroqueux » sont revenus à un chant naturel sans effort ou du moins sans la technique commencée à la période classique puis supra-exacerbée en post romantisme à la Puccini (merveilleux d’ailleurs, « Nessun Dorma »...) – cette démarche logique et historique aura redonné un sens à cette musique galvaudée par habitudes éducatives et qui grâce à eux aura retrouvé sa « clarté » naturelle.
Alors on l’aura compris, Monsieur est un rockeur et peu ou prou ignare d’un entrefilet de patrimoine classique... la simple image du chanteur d’opéra n’ayant pas besoin d’amplification car « envoyant du bois »  suffira elle-même à corroborer ce sentiment...

Pourtant si l’on met Robert, Aretha ou encore Freddie sans micro, croyez bien qu’eux aussi ils en envoient... du bois...
La seule différence (et notable) est qu’ils utilisent le micro, non comme un outil servant uniquement à l’amplification, mais bel et bien comme un outil leur permettant de créer avec leur voix... leur "propre voix" étant le terme le plus approprié en ce cas de figure car, justement c’est bien là aussi l’intérêt rapport à la technique classique masquant la personnalité, ici le chanteur retrouve ou trouve, selon, SA voix...
Et oui, le micro, anciennement parlophone indispensable pour la voix unique de Sinatra voulant crooner et nuancer face à l’armée des cuivres d’un big band (pourtant moelleux : H.James –T.Dorsey) s’est finalement révélé outil permettant des nuances extrêmes tout en gardant la voix « naturelle » - personnelle, de l’interprète... on est loin de l'image présentée ici du chanteur époumoné tentant de se faire entendre face à la masse sonique d'un groupe... vraiment du n'importe quoi caricatural !...

Un peu comme le doucement/fort – pianoforte, devenu le piano a remplacé le clavecin, car permettant de jouer dans tous les registres de nuances ce, sans avoir à modifier le son (autrement dit ajouter des jeux de cordes démultipliées juste pour les nuances fortes), voilà bien le micro et son rapport intime avec la voix...

Approximatif le gaillard ? plutôt... et là encore je ne développe pas, car le sujet en lui-même vaut largement un article (plusieurs) complet...

Puis encore...
J’ai aussi aimé l’image schématique et raccourcie du batteur...
Autrement dit, il est la cause de tous les méfaits, puis en stade on le sur-amplifie et on dénature sa grosse caisse, bref, on n’est donc pas loin avec nos deux exemples de l’éternel quolibet « on est cinq, un groupe de trois musiciens avec un batteur et une chanteuse... » ou de la grosse caisse de Coluche.
Réducteur, lamentable et surtout pathétique.
En sortira-t-on un jour, sûr qu'avec de tels blindages d'a priori, c'est pas gagné.

Mais derrière tout cela le message,lui, est puissant, puisqu’il s’agit finalement, en bon rebelle de cuir et clous de s’attaquer à « l’industrie du disque », mais pas que, puisque les promoteurs des lieux types stade, etc, en auront aussi pour leur grade(ins),..
On aura alors compris que l’argument prioritaire de cet article foutoir est celui du rebelle rockeur basique, chevauchant sa Harley à 100 000 €, confondant Johnny et Motorhead, imagerie oblige, votant FN ou encore Front de Gauche et tirant à gros boulets sur les anciens rockers devenus riches par tubes, obligés par cause de succès de jouer dans des lieux leur permettant d’accueillir leurs nombreux fans.
Tellement prévisible...

En vrac... car de toute façon cet article est un vrac de conneries.

Jouer devant une salle de 100 000 personnes ne serait pas « fatiguant », tiens donc...
Ayant eu la chance de faire quelques grosses scènes je peux garantir que c’est tout le contraire, mais bon ça n’engage que moi et ma vie on s’en fout, là présentement.
Par contre je peux vous affirmer que tel n’est pas le cas.
Le public est une énergie fédératrice et le partage de cette énergie influe énormément sur le physique, plus le public en veut, plus il est nombreux, plus « on donne », donc plus on se crève...
Ce n’est pas pour rien que les concerts en tournées sont échelonnés avec des délais entre les jours...
Bon, c'est sur qu'un public non participatif ça crève aussi, voire pire, mais les fans d'AC/DC ne sont pas du genre à rester le cul vissé sur une chaise... donc, pas de souci de ce côté.

Les « anciennes salles » étaient adaptées...
Hmm, à part le théâtre d’Epidaure, fabuleux diffuseur du son et l’abbaye du Thoronet (à côté de chez moi) extraordinaire en ce sens, il suffira de monter en mode concert classique (acoustique donc) sur nombre de scènes, de lieux de concert soit disant du genre "d'époque" décrits par monsieur, pour se rendre compte du contraire...
Planchers qui grincent, résonance ingérable ou encore son tellement mat qu’on se doit « d’appuyer »pour rendre l’œuvre, le lexique des inconvénients de ces anciennes salles semble-t-il adaptées est en forme de bottin au minima ardéchois... et, heureusement que certaines sont équipées d’une sonorisation appropriée gérée par un régisseur compétent, sinon...

Alors oui, en puriste, comme cet été au festival classique de Ramatuelle, on peut - dans un théâtre de plein air, parce que le mistral a fait une pause, parce que la PM interdit la circulation sur l’avenue en contrebas et parce que l’acoustique du lieu a été particulièrement étudiée – écouter entièrement acoustique le duo Capuçon / Braley, positionné en conséquence pour bien s’entendre, mais très voisins, immensité du lieu oblige et surtout ... duo... donc contexte éminemment plus aisé.
Alors oui, en puriste on grincera lorsque au même festival l’année précédente, l’ingénieur du son va « monter » le son des flûtes jouant pianissimo dans une symphonie de Schumann, en place d’une sonorisation de repiquage, sans gestion de pupitres... oui, là, l’ingénieur du son est une quiche... ou un inculte, au choix... pourtant le matos pour restituer était incroyable, de qualité...

L’ingénieur du son va donc en prendre pour son grade, en comm’s comme en article... du moins en background...
Jamais cité, mais toujours fautif de participer à cette débâcle le voici au cœur de la critique, responsable de la démesure, acceptant tacitement la destruction auditive en dénaturant le son des instruments, des amplis ré-amplifiés, des voix, etc... bref un vrai saccage !
Le métier n'est pas épargné, là...

Ce gars a dû avoir des démêlés avec un ingé son le seul soir où il a joué sur une scène où il ne gérait pas (ou ne croyait pas gérer) le merveilleux réglage de son Fender à lampes (et bijouté à plus de 1000€).
Il était "ailleurs" que dans son petit club désormais plus du tout enfumé puant la sueur des beuveries au houblon et l’haleine fétide des fumeurs ayant été s’en griller une sur le trottoir...
Paumé car disposant d’un espace équivalent à 2 m2 en place des minuscules 50 cm à partager avec la cymbale ride juste sous son manche de gratte, il avait mis une plombe à trouver la sortie DI de son ampli astiqué la veille et à chaque retour de soirée... ("Ah c'est ça la prise derrière l'ampli!" avait-t-il pensé en lui même).
Un mec était alors arrivé lui proposant un câble pour récupérer le son de son ampli – lui était habitué à envoyer la patate afin de couvrir le batteur (encore lui) situé à 3 cm de lui, et ne se rendait pas compte qu’en face, dans le club, du fait de ce manque de véritable recul du son d’ensemble, il couvrait tout le monde depuis des lustres, influant sur ce phénomène d’escalade sonique, expliquant au passage les cernes apparues sous les yeux de la chanteuse au fil des années de bataille avec cette montée en puissance machiste..
L’ingé lui avait alors exprimé que se baisser pour ne pas couvrir la façade - puisque c’était là son boulot que de gérer le son du groupe - était un « comportement » semblant respectueux face à la musique...
Mais notre expérimenté musicien trop heureux et fier de ses habitudes, us et coutumes de fracasseur d’oreilles du public - puisque ampli ras du sol il ne l’avait pas dans la tronche (le public par contre...) - ne l’avait pas « entendu » de cette oreille là et avait envoyé péter l’ingé son, dépité, ayant juste tenté de « faire son boulot »...
Classique... trop classique...
Fréquence comportementale...

Bon des ingés son c’est somme des garagistes, comme des bouchers, comme des plombiers, comme des musicos, comme tout métier en fait...
Y’a les bons, les corrects et les mauvais...
Le problème c’est qu’il suffit d’un mauvais pour griller 50 même 100 bons... mais c'est valable dans tous les corps de métier ça...

Festival jazz de Vienne... ah le bon exemple en comm’...
Quand le son « est très bon » c’est souvent parce que l’ingé est CELUI DU GROUPE, de l’artiste...
Sinon, il est bon, ou encore correct...
Normal on passe trois groupes en une soirée, les balances à l’arrache, la fiche tech genre le petit Robert par artiste, etc, etc...

Je me souviens John Lewis... le MJQ.
Milt et ses comparses attaquent, John n’a pas encore joué... mais il a les mains sur le piano... il est "inspiré"...
Panique en régie, « comment ? ‘tain ! » etc... l’ingé pousse le potard – John attaque ou du moins enfonce les touches... piano énormissime en sono, hurlements du public...
Oh ! on se calme... c’était pas... évident...
Par contre le jour où Lockwood en Uzeb cie se pointe de cuir vêtu, faisant un bond digne de Townsend dans ses moments torrides, tirant la première note sur l’archet afin d’un effet tant visuel que sonore et que... l’ingé avait oublié de dé-muter la piste, là... entre fou rire et surtout ce qu’il a dû se prendre en fin de concert... c’est sûr...
Mais bon l’ingé son est lui aussi un être humain, avec des subjectivités, des choix, des erreurs aussi...
Mais ceci dit il est certain que vous pouvez être le meilleur guitariste du monde si en face l’ingé son n’est pas en capacité de le rendre, vaut mieux faire comme l’auteur de ce torchon argumentaire, soit rester dans sa piaule à régler son ampli, soit aller retrouver ses potes au fond du club dont j’ai déjà cité les modes environnementaux et sociaux.

« C’est le système »...
D’entasser les gens (réductrice image et peu respectueuse d’un public de fans) dans un espace bétonné...
Zappa disait qu’en France les lieux pour accueillir le rock étaient les pires du monde...
mais il trouvait que le public français était des plus chaleureux...
Depuis, ça a évolué, les lieux, même gigantesques (Floyd à Gerland la plus grande claque sonore de ma vie – mais tellement anticipé, préparé, calibré...) peuvent se prêter à la musique (même à l’opéra  : Turandot au Stade de France... rien d’une hérésie, juste et effectivement pour rejoindre un autre comm’ : DU SPECTACLE !)...

Pas de convivialité ? si le mec est associable ou préfère ses soirées entre potes, c’est son problème...
mais justement ces immenses ferveurs envers un/une artiste, n’est-ce pas là enthousiasmant, mieux que regarder le concert en DVD dans son salon entre potes et avec Madame qui demande, attendant de pouvoir mettre son replay des feux de l'amour, si, le steak, Robert, c’est « à point ou saignant ? »...
Alors oui, sûr, le bétonné n’est pas idéal, j’entends largement cet argument mais je rétorque que le salon non plus, la bagnole n’en parlons pas, et bref, si pour s’écouter un bon gros Metallica (changeons d’AC/DC...) faut un espace confiné, high tech ou mieux, stérilisé, l’homme n’a donc vraiment rien capté au rock’n’roll, ni même au studio, qui est somme toute, la source de la pépite qui nous fait aller, finalement, au concert...

Le concert !...
Alors que mettrons nous derrière ce mot magique, récupéré par le mot , l'autre expression : "live"...
On aime, on préfère, on joue, on se rend à ... du, (le) ... LIVE... de la musique récupérée par nos institutions en mal de terminologie française sous le terme de musique "VIVANTE" - le vaste programme que voilà...
Si l’auteur semble réduire le concert à grande dimension (restons en à ce terme généraliste et vague)... à un caractère purement financier et bénéficiaire pour « les artistes », j’aimerais juste qu’il aille demander aux protagonistes si leur cachet est si grandiose qu’il le prétend une fois l’énorme staff allant de la prod en passant par management, son et tellement de paramètres que je ne vais me permettre d’étendre ici ont été "équilibrés".
Alors sûr on ne pleurera pas, il leur en reste tout de même un tantinet... un salaire, quoi... rien d'anormal, ils jouent, ils bossent et en plus ils nous font "du bien"...
On les jalousera ? Peut être le cas ici finalement...
Mais bon la loterie, ou mieux : le génie, le talent ?...
Tellement de critères que notre argumentateur chevronné n’a peut-être pas...

Alors, que notre malentendant aille, avec ou sans bouchons, et sans, finalement, de solutions (car au faîte de son inutile et désolant discours, il ne fait qu’énumérer de vrais/faux faits...) se détruire les oreilles, bien obligé de se contraindre à affronter la masse humaine qu’il exècre pour admirer ses Scorpions favoris, le voilà bien à côté de la plaque qu'elle soit de béton ou d’autre matériau...
Son argumentaire - qu’il puise dans le politique anar écervelé de base, qu’il tente le professionnalisme sur des bases directement sorties de la lecture de la notice de casto, qu’il ose la culture en oubliant que la culture se construit et se fait par ouverture d’esprit ce qui est loin d’être son cas, ou encore qu’il soit quelque part et dans le fond presque sensé mais impossible à être crédible en l’état de ses affirmations simplistes – ne tient pas.
Pire, il insulte des années (ses fameuses 60) de travail, de professionnalisme, de compétence et de réalisme face à une évolution musicale qui, toute commerciale qu’elle soit (et tous genres confondus, de Hélène Grimaud à Michael Jackson, en passant par Diana Krall) ne cesse de se pencher, justement sur le souci de qualité du son, de professionnalisme du rendu , de sa clarté, de sa restitution et ce, en les lieux les plus divers, adaptés ou adaptables, adaptés "mais pas tant que ça" ou encore "faits pour" mais ne rendant absolument pas les objectifs prédéfinis...

Aujourd’hui Keith Jarrett, un maniaque du propos musical au langage incontournable et génial, artiste intègre ne jure et ne joue que sur Steinway, celui-ci repiqué en sonorisation grande échelle en festivals estivaux, certainement par son ingé son – image ECM oblige et ultra exigence de l’artiste en sus.
La haute critique de cet éminent spécialiste du contextuel sonore ira-t-elle jusqu’à vilipender cet artiste de par le simple fait qu’il soit effectivement une sorte de star, de "diva" du piano jazz, ne se produisant qu’en lieux autres que clubs (quoique puisque Blue Note et autres enregistrements plus « intimistes »), sur piano réservé et choisi et osant la sonorisation du précieux Steinway, ainsi en trio que celle de Gary Peacock et sa contrebasse repiquée en cellule sans parler du jeu à la fois fracassant ou subtil de JacK DeJohnette, l’anti batteur de ce qu’il croit être un batteur... ???

Il est temps de réviser sa copie et de cesser la démagogie populiste de base à coup d’arguments de base...
Nos politiques ne savent faire que cela et dans les pires cas, ça marche, chaque jour suffit à s'en rendre compte – mais de là à lire un mec sur blog à connotation culturelle se vautrer dans la même direction, j’en crois pas mes oreilles !... (et ce sans bouchons).





Commentaires

  1. Je ne sais pas si c'était le but mais j'ai trouvé ton papier très drôle à lire...! Je comprends que quand on possède quelques connaissances dans un domaine et qu'on lit des choses à priori aberrantes ça doit vite énerver... j'espère que tu lui as répondu!!! :)

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    1. Sur que finalement il vaut mieux en rire...
      le problème avec ce genre de "papier", largement diffusé par le biais de réseaux sociaux c'est qu'ils dénigrent, méprisent, voire bousillent des professions en leur donnant un éclairage que celles ci sont loin d'avoir.
      Et qui plus est, ici, avec le petit encadrement rouge montrant arbitrairement un spectateur de "fond de gradin" en intitulant "vous êtes ici, vous êtes un con", pour sûr c'est de la provoc' gratos mais en plus c'est vraiment le genre de ficelles basiques qui feront réagir au tout premier degré les défenseurs de l'argument de la "protection auditive"...
      les mots forts et puisant ne doivent être confondus...
      la musique forte fait mal, la musique puissante non, etc, etc...
      bref, bien sur que je lui ai répondu, tu parles !...
      cet entrefilet est paru sur facebook en début d'été...

      mais tu sais, parfois les réponses sont longues à venir...
      alors, j'ai publié mon avis ici, tentant honnêtement de remettre certaines affirmations détournées à leurs places et ce en m'amusant un peu, au passage, car après tout il y a finalement des choses bien plus graves ces temps ci...
      et pour conclure, non je ne m'énerve plus après l'incompétence ou la connerie...
      c'est mauvais pour la santé, alors, je me préserve, je tente parfois de comprendre, de rétablir, de chercher le pourquoi, mais tu sais, en général, en face (comme moi d’ailleurs et ce, certainement) on reste campé sur ses positions, celles ci se valant certainement bien, après tout, selon l'angle qu'on veut aborder...

      bref, merci d'être passée et si en plus tu t'es amusée, alors, tant mieux...

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  2. Allez dans une salle et une rencontre fantastique, autant pour voir apparaitre les musicos dans le noir, que d'observer tout ce travail en pleine lumière, même si toutes les balances et réglages ont été fait bien avant que la salle ouvre ses portes. Je suis admiratif à chaque fois de l'engrenage, quand tous s'affairent, quand ça grouille et que le coup de chaud arrive. N'étant pas musicien, n'imaginant même pas me trouver sur une scène pour un accord ou un chant éventuels (même ma présence lors d'une exposition de peinture me fout mal à l'aise :D), je me dit, qu'à aimer tant la musique et les prouesses live, je me serais bien vu dans l'ombre à bosser pour un guitariste, un organisme ou autre, un rève d'enfant que de gérer le son au service d'un cerveau artistique. Faire partie du truc quoi.
    Il n'y a que les concert plein air que je ne connais pas..surement un apriori, stade etc etc. J'aime beaucoup les salles confinées, la proximité pour certaines musiques, et j'aime aussi les grandes messes comme Macca ou REM à Bercy. Et le son Neil Young dans une grande salle..ouarrfff, à se foutre à genou.
    Quant au débat, les gens veulent s'approprier des idées pour démontrer une existence pleine de vide artistique. Outre passer l'expérience des professionnels est de la pure provoc.
    Tiens..ce soir je suis au Palais des sports..avec Thiefaine :D

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    1. Je me disais bien que tu allais passer par là...
      Ta première partie de comm' est tellement juste - tu parles de coup de chaud, j'ai la même admiration quand je joue dans un restaurant et que ce moment arrive...
      je compare et trouve cela tout aussi magique - le mec tout sourire qui vient te poser sur table un plat à la fois raffiné et gustatif et tellement artistiquement présenté -et dès que tu franchis la porte de la cuisine c'est bienvenue dans un "autre univers", la coulisse, la médaille et son revers, l'envers du décor - magique en effet !...
      j'aime à approcher cela, comme l'autre fois où un viticulteur de mes relations nous a fait visiter l'espace de travail, expliqué comment on fait le rosé, le rouge, le blanc, goûter les étapes, bref, quand tu est un béotien, c'est toujours fascinant que d'entrer dans un univers que tu adores, mais de "l'extérieur"...

      au studio d'enregistrement, lieu fascinant s'il en est, les zicos ont des comportements divers, certains s'en grillent une lorsqu'ils ont fini, balances, prises de son etc et d'autres, curieux comme je l'ai tj été restent en cabine, écoutent, observent et se renseignent...
      à chacun son trip...
      c'est comme ça que j'ai appris, par la curiosité et le besoin de... comprendre car être acteur à mon sens c'était aussi savoir ce qu'on allait faire de ton boulot, de ce que tu venais de produire et en comprendre les mécanismes, non pour mettre le grain de sel, car, une fois cela fait j'aime à dire que ce n'est plus vraiment mon problème, la responsabilité d'un prod s'auréole d'une vision que tu n'as pas, toi, simple maillon d'une chaîne complexe et tu n'apparais qu'à une étape alors...
      mais cette fascination t'amène forcément à...

      aujourd'hui les professionnels sont capable de te rendre un stade plus que bon acoustiquement parlant, c'est méconnaître que de croire le contraire et c'est mépriser le travail de toutes ces années afin d'offir la musique au plus large public (ce public large ne devant être déconsidéré, bien au contraire...).
      alors oui, les petites salles (mais ayant vu Daho en espace restreint vers chez moi, en ayant emmené des élèves assister aux balances, je peux te dire que l'argumentaire de notre merveilleux connaisseur ne tient pas, car les ingés, justement ont galéré en raison de l'espace exigu, convivial et serré du lieu...
      et je peux te citer nombre d'exemples de ce genre...
      curieusement, le fait d'emmener des élèves aux balances fait sortir des faits qui détruisent les a priori du genre issus de ce débat faussé..

      alors le vide artistique, est probablement derrière tout ça, mais en tout cas, avant de lancer des polémiques pour le fun du buzz et d'insulter public et professionnels il faut s'attendre à des réactions...
      la mienne en est une, mais si tu prends 5mn à lire les comm's qui ont germé de ce fatras alors là, tu te dis... brrr, l'animal, il s'est fait mal...

      bizs à toi et bon concert
      ah oui, j'ai écouté Belin hier, j'y reviendrais, particulièrement intéressant...

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    2. Je comprends et je ne demande qu'à essayer le stade, il faudrait que je franchisse le cap. Ceci dit le Palais des Sport est une salle énorme, l'acoustique est à tomber. Hier soir, j'avais autant d'yeux pour les zicos et les technicos que pour le Thief .. Alice Boté, son guitariste gaucher m'a foutu par terre, ainsi que son batteur. Quel son, quel claque..et j'ai peut être l'affreux défaut de vouloir me la prendre à chaque live..la claque sonore. Et s'en fut une, décorre, lumière, les mecs derrière qui envoie toute l'énergie à celui qui tient le devant de la scène. Qu'est ce que je suis admiratif de tout ce taf, cette équipe rodée au millimètre, et Thief ressemble à une véritable entreprise sans faille.
      Comme tu dis, la frustration titille ceux qui ne font pas.. le vide ne pouvoir créer. Je garde fermement ma ligne de conduite, ne me répandre que sur ce qui fait juter le positif, de quel droit j'irai dénigrer un artiste, une balance, un acoustique vu que de ma vie je n'ai jamais mis un pieds sur scène.
      Bref Pax, je suis un piètre utilisateur de Facebook, aussi j'ai essayé d'aller voir la discussion ..j'ai pas trouvé.. mais j'ai vu tes vidéos, ton implication, et je devrais venir plus souvent.
      Biz

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    3. Hello,
      J'attendais bel et bien un retour de tes oreilles en Palais des Sports, justement c'est bel et bien de ce lieu dont il s'agit dans l'article... et en parallèle des stades et autres plein air, mais Bercy est en priorité pointé.
      Sans donc polémiquer d'avantage, voici bien un retour réel et vécu qui m'incite à estimer que ma réaction n'est en rien démesurée.
      Et puis, Thiefaine... c'est pas non plus un public Madonna, AC/DC ou Scorpions on est d'accord que l'artiste n'aura pas forcément choisi ce lieu pour uniquement le remplissage et le pognon, car (on avait eu un débat de ce genre anciennement avec Til) si bercy c'est autres moyens de show, de présentation de projet à un public, bref, j'ose l'imaginer...
      Enfin, bon...
      pff....
      allez bon w end et content de ton retour t'as bien dû t'éclater !

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