(Quelques... ) Pérégrinations automnales...


(Quelques... ) Pérégrinations automnales...

TONY BENNETT, DIANA KRALL with the BILL CHAPMAN TRIO – « Love is here to stay » / Verve -Septembre 2018.
Tony Bennett, Diana Krall - vocals  / Bill Chapman – Piano / Peter Washington – bass / Kenny Washington – Drums.


92 ans... 

Youpi... !!!
Mon crooner préféré sort un énième album, encore en duo avec une diva, une de ces stars mises en avant par un jazz qu’on aura critiqué comme commercial, de salon ou d’ascenseur, je cite : la remarquable Diana Krall.

Après là encore, une échappée jazzistique de taille avec une certaine Lady Gaga et un album ainsi que quelques concerts au show aussi parfait que la musique, le délicieux et fringuant Tony, séducteur intemporel de ces dames, à la voix de velours côtelé me (nous) revient dans cette formule duo qu’il affectionne dans une facture moins broadway-ienne, plus intimiste, de club aux côtés de la belle Diana à la voix de satin qui aura laissé de côté son piano cette fois, chose rare qu'il convient de souligner.

Ils sont amoureux d’Ira et George Gershwin (enfin, de leur musique).
Et malgré le fait que depuis des décennies entières (pour Tony) et des décennies elles aussi entières désormais mais moins cumulables (pour Diana) ils chantent et connaissent par cœur, comme tout américain se doit de savoir le faire, ce répertoire presque séculaire : c’est avec tout leur cœur qu’ils sortent du songbook ces incontournables standards gershwiniens, tubes de la culture américaine.

Il aime les duos Tony, il aime partager sa voix et causer en musique sur ces thèmes immortels, sur ces douces mélopées.
Il aime pousser la voix de quelques accentuations swinguantes, la faire rebondir et resplendir de quelques éclats, s’attarder sur quelques vibratos sensibles, découper la mélodie en texte ou lui donner, comme son ami Frankie, une dimension suprême, un horizon qui éloigne le temps mélodique.
Du grand art...

Elle (Diana), a ce côté nonchalant, ce swing en souplesse de chewing-gum, ce phrasé forcément instrumental, ce sens érotico-classy-féminin de la mise en scène musicale, ce feeling à fleur de peau...
A eux deux (et depuis de nombreuses années) ils ne peuvent que nous faire passer un bon, voir excellent moment, de swing, de jazz, d’imagerie newyorkaise, de classe indémodable et quelque peu désuète, de musique tout simplement.

On est forcément déjà à guichets fermés.
On est forcément déjà dans les charts.
On est forcément déjà en première ligne médiatique.
Le dessus d’un panier jazz plein de mouvance – un peu comme finalement ces stars du classique (ou ces pubs aux musiques indissociables) qui rendent populaires ces thèmes mozartiens, debussystes, ravéliens, beethovéniens, ou autres, là où d’autres tentent d’installer autre chose, du répertoire inconnu, du contemporain...

Alors, au-delà de ces multiples considérations, cet album ?
Bien que trop court, donc là encore dans un timing qui rappelle celui de feu vinyle, à deux faces, il est simple et simplement délicieux.
Il suinte le swing dans chaque mesure, il installe cette irrésistible envie de claquer les doigts sur cet after beat si joliment évoqué, pas accentué, pas martelé ou insisté, non... évoqué, naturel, souple et aéré.

Certes, ce n’est qu’un album de stars du jazz de plus.
Certes, on pourrait le ranger dispensable ou sur l’étagère des redites du grand Tony.
Mais une fois qu’il s’installe dans notre vie alors, on ne peut que le remettre, que s’en délecter à nouveau, fredonner, siffloter, scater et participer à ces retrouvailles entre deux montagnes de swing.
Et puis, les duettistes ne se sont pas contentés du minimum, ils ont trouvé matière à l’originalité et ce dès un « s’wonderful » - it’s marvelous qui pourrait bien résumer ce petit florilège gershwinien.
Chaque standard est ici soigneusement arrangé, revisité et mis en valeur.

Le trio Chapman/Washington est la parfaite représentation de la notion d’accompagnement, toujours sobre, au service sans pour autant être plan-plan ou ancré dans le cliché, ce qui est l’écueil logique dans un tel contexte.
Tony et Diana peuvent alors surfer sur cette vague souple, sans anicroche qui s’enroule au gré d’un jeu de balais remarquable.

Délectable.
Mais je l'ai déjà dit...

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JOSE JAMES – « LEAN ON ME » - Blue Note 09-2018.
Pino Palladino – Bass / Kris Bowers – Keyboards / Brad Allen Williams – Guitars / Nate Smith – Drums.
Guest : Lalah Hataway –  vocals, Dave Mc Murray – Flute, Takuya Kiroda – Trumpet, Marcus Srickland – Tenor Sax, Lenny Castro – Congas.

Just The Two of Us - YouTube

Impossible de ne pas revenir sur la découverte de ce chanteur à la carrière multiforme (une discographie qui ratisse large et qualitatif...).
Son dernier album, un hommage à Bill Withers.
Bill Withers, LA voix de ces tubes glissés dans les albums des Crusaders (« Soul Shadows »), de Grover Washington (« Just a two of us »), des tubes comme s’il en pleuvait que l’on se régale à écouter, jouer...

« Use me », « Lean on me », « Ain’t no Sunshine », cette classe immortelle, ce sourire charmeur, cette voix immédiate, trempée dans le blues, aux accentuations nasales qui font groover, installant un feeling qui aimante, happe...

Bill Withers, le paquet de covers, de reprises, tiens Al Jarreau, à ses débuts, presque un clone.

Se lancer dans une aventure du genre n’est donc pas chose aisée, faire resurgir la musique d’une telle pointure en un album qui ici peut véritablement s’émanciper, justement, du principe du cover mais qui peut tout simplement reprendre son droit à la reprise, voilà bien qui demeure - j’imagine - pour un artiste, au-delà de son envie de rendre un hommage respectueux à ce qu’on estime ici comme influence majeure de carrière, un véritable challenge.
Alors pas de digressions, juste... le texte et son respect quasi initial avec une interprétation mais pas d’adaptation ce jusqu’à un son vintage qui ici avec les moyens techniques prend une saveur particulière.
Le blues finalement enveloppe l’album de son sillon, sa forme est omniprésente et reprend ses droits là où on l’aurait peut-être un peu oublié.

Withers était un grand chanteur de ce blues dont il tirait éternelle substance – José James réactive cela, ce langage, cette culture leurs sont communes.
Il insiste également sur la donnée soul et même churchy de l’affaire, ce feeling impliqué qui donne un corps à l’ensemble, de façon naturelle, sans édulcorant, avec simplicité et honnêteté.
Il suffira de « Hope she’ll be happier » pour saisir cette sensation.
Hope She'll Be Happier - YouTube
Le casting des musiciens respecte complètement cette direction et ils connaissent parfaitement leur sujet en se mettant au service de celui-ci, de façon remarquable, sans effets, sans frime, sans clichés de style mais avec réalisme.

J’ai toujours aimé Bill Withers et je joue nombre de ses « tubes », je l’aime maintenant à travers José James et c’est en tout cas ce qui compte ici.

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BRIAN ENO « MUSIC FOR INSTALLATIONS » - Mai 2018 – UMC.

Brian Eno - Kazakhstan (Audio) - YouTube

 « Si vous considérez la musique comme une forme mouvante et changeante, et la peinture comme une forme immobile, ce que j'essaie de faire, c'est de la musique immobile et des peintures qui bougent. J'essaie de trouver dans ces deux formes, l'espace entre le concept traditionnel de la musique et le concept traditionnel de la peinture ».


Brian Eno sort un nouveau music for...

Ces quelques mots présentent son concept et d’emblée, j’ai envie de comprendre, d’écouter le résultat d’une telle idée, pensée - j’adhère.

Eno et sa musique sont indissociables de ma vie, j’y reviens en permanence, comme une addiction et sa musique (avec des œuvres classique et quelques rares albums de jazz et quelques titres rock-pop) comme celle de son ami Harold Budd peut ici se répéter sans lassitude, j’y trouverais toujours un intérêt, une passion certaine.
J’ai épuisé et épuise encore ses nombreux albums et j’y puise quiétude, calme, sérénité, espace, intemporalité...

Je n’analyse pas ou peu sa musique, je la prends et elle m’imprègne, immédiatement et ce, sans aucune mise en condition spécifique.
Elle produit justement ce à quoi elle se veut être destinée : elle s’insère dans l’ambiance de la vie.
« Discreet Music » est l’une de ses pièces maitresses et initiatrices de ce concept ambient, composée dans des conditions particulières ou du moins conçue...
Une longue plage immobile où les sons en boucles se superposent, s’agencent, créant ainsi une interactivité inédite, un développement aléatoire s’installant dans une durée qui pourrait être infinie et qui procure un bien être hors du commun, quasi thérapeutique...
Cet album et surtout cette pièce, il quitte rarement mon espace de vie, il la ponctue, installant dans la maison un calme évident, un espace-temps peu quantifiable et une délicatesse sonore magique.
Dans ce havre paisible un optimisme réel s’installe, rien de dark – juste la lumière et le plaisir du son comme élément de la vie.
Eno c’est aussi pour ma vie son « Before and after science », un album de chevet avec « Julie with » ou encore « Spider and I »... mythique.
Je pense avoir épuisé les petites trouvailles de ses « music for films »...

Music for...
Je ne vais pas vous faire le listing de mes addictions Eno.
Ce nouvel album est entré directement dans ma vie dès que je l’ai découvert.
C’est un cadeau, une gâterie, un véritable objet artistique, une somme considérable de tout ce que j’aime chez le défricheur, le penseur en idées sonores, le producteur, l’aventurier, le raisonnable et raisonné artiste...
Le format numérique ne limite plus le temps à la donnée de « face », certaines pièces franchissent allègrement la demi-heure, mais je me suis surpris à les mettre en boucle et alors elles ont pris leur fonction souhaitée – s’installer dans la vie, comme un élément du quotidien auquel l’on s’habitue, sans pour autant le négliger.
Il a réussi à réaliser par le son et le non développement apparent de ses plages musicales à réellement créer la musique immobile et je gage que les toiles d’expos pour lesquelles cela fut conçu sont encore imprégnées de cette densité sonore.
Je n’ai toujours pas décroché de cette plongée dans un espace son absolument captivant, que l’on s’y installe avec une attention précise ou que l’on laisse un détachement que l’on imagine être se faire.
Car une fois positionnée comme une œuvre picturale sur votre mur, cette musique prend irrémédiablement sa place en vous.

C’est donc captivant que tout cela et citer un titre, un exemple ne sert finalement pas à grand-chose même si j’ai eu un coup de cœur pour « i dormienti » (quasi 40mn) et ses voix de synthèse qui m’ont accroché l’esprit, comme un rappel de ces films de SF aux univers futuristes réalistes (tel « bladerunner ») mêlant humains et robots humanoïdes à l’intelligence artificielle les faisant se comporter comme alter egos essentiels du quotidien.

C’est peut-être la pièce sur laquelle je me suis arrêté maintes fois et je sais qu’avec « Discreet music » elle rentre désormais dans mes usages de la vie.

I Dormienti - YouTube

« Atmospheric lightness »... étire le temps...

Atmospheric Lightness - YouTube

Mais citer et prendre chacun des vingt titres en explications m’apparait comme hasardeux.

« Music for Installations » existe en objet rare (et onéreux) mais aussi en streaming forcément de qualité – il a logiquement tout prévu.
Il suffit de l’installer dans votre vie et d’un coup, une atmosphère de quiétude futuriste (ou sommes-nous déjà dans ce qu’on croit être un futur ?) envahit, sans s’imposer, votre espace... ce à pleine puissance (il inonde carrément le lieu) ou en toute discrétion (il repose l’atmosphère).

Un album incroyable, une véritable expérience à vivre.












Commentaires

  1. Krall Bennett. Dès que je l'ai vu passer. Tu as raison, cela pourrait être jugé vain mais c'est sans prétention, ils sont dans "leur zone de confort" (c'est à la mode) mais moi je prends ça comme du plaisir pur. Les chansons sont superbes, il n'y aura jamais d'interdit à les réinterpréter. Je prépare en coulisse mes sentiments sur quelques albums de Charles Mingus et la Tétralogie de Wagner, je cite ces deux là car il me demande de l'écoute avant d'être capable de m'emballer. Alors Bennett Krall, quel intermède reposant, énergisant. "Fascinating Rhythm" J’exagérai à peine en pensant au duo Ella & Louis? Bon, OK, j'exagère un peu.

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    1. Tu n'exagères pas.
      Il y a filiation, et pas n'importe laquelle.
      Oui, c'est des moments d'écoute de plaisir simple et pur.
      THX

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  2. Ce que j'aime dans mes promenades chez les copains des Blog; c'est l'influence qu'ils ont. José James c'est ta chronique d'Octobre qui en est à l'origine. Ici je m’apprêtais à dire tout le bien et que quand même pas trop de risque dans ses reprises. Soudain!! "Hope She'll Be Happier" que j'ai du entendre mais pas écouter. Aujourd'hui c'est ma première rencontre avec ce titre émouvant, du coup j'ai d'abord écouté José James puis Bill Whiters, surtout sa version du public à "Carnegie" résultat? Je fonds!!!

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    1. le hasard m'a mis dans les oreilles cet artiste et j'avoue que je l'écoute, depuis, très souvent...
      cette voix et ce feeling... surement

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  3. Eno, je découvre Discreet et j'ai écouté sur Spotify le premier titre de 2018 "Kazakhstan". Mon commentaire sera coupé en deux. Ici je vais te copier GOOGLE qui a traduit un commentaire d'abonné à AMG à propos de DISCREET autant pour la pertinence du propos que de la qualité bluffante des traductions:
    https://www.allmusic.com/album/discreet-music-mw0000196896/user-reviews
    "Au début, il est facile de se laisser séduire par les tendances pastorales et le calme général du titre, et les premières impressions ont la vie dure. Cela reste un beau paysage sonore rappelant un ruisseau immobile, le soleil se levant doucement sur une prairie verdoyante, un pâturage de tranquillité bienfaisante. Après plus de quelques écoutes, les subtilités commencent à se révéler. Le système d’exploitation utilisé, qui ne représente ni plus ni moins que de courtes phrases mélodiques saisies de manière quelque peu aléatoire au moyen d’une bande analogique et de leurs répétitions ultérieures et de leurs éventuelles désintégrations, constitue le véritable élan derrière l’enregistrement. C'est le processus en cours lui-même qui constitue le joyau, le diamant à l'état brut, par opposition au résultat final, car il n'en existe pas vraiment de preuve. C'est comme si cette "pièce" La musique n’est que cela, et pourrait durer éternellement, à mesure que la dynamique du va-et-vient des divers motifs commence à se déconstruire à mesure que le signal décroît et se déforme et que certaines fréquences deviennent de plus en plus dominantes au cours de la procédure. Hypnotique, tranquille et toujours passionnant pendant tout ce temps, c’est un accident aux proportions magnifiques qui continue de présenter de nouveaux mystères à chaque écoute."

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    1. magnifique propos.
      tout y est dit, ou presque et enfin, bref, cette musique à de nombreux degrés d’appréhension reste énigmatique et captivante...
      je ne sais ni peux m'en passer ou lasser...
      étrange.

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  4. Comme toi, Charlu de temps en temps présente ces albums, ces musiques à l'étiquette probablement initiée par Eno: "Ambient" Parfois avec instruments plus acoustiques. Titres la plupart du temps instrumentaux qui se retrouvent aussi à "animer" des images (Eno et sa musique immobile?) Mon sentiment est davantage partagé, apaisant mais angoissant. Pas si paradoxal que ça en fait. Comme une drogue qui te donne la sensation que le temps s'est arrêté, compressé plutôt, pour en fait te rendre compte qu'il s'en est tout de même passé du temps mais avec cette musique tu restes souvent coincé au temps présent. Du coup j'évite, et quand je l'écoute c'est encore la même sensation, apaisant comme résigné. C'est un point de vue personnel qui frise le divan sûrement. Mais comme une dent qui fait mal, j'y reviens parfois. Tiens Amusant par contre, pas du tout ce sentiment avec Philip Glass? Bon, merci pour toutes ces "sorties"

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    1. je comprends tout à fait ton sentiment, mais c'est pour moi ce qui justement m'attire dans cette autre dimension - cette façon justement de laisser le temps ailleurs comme si l'on franchissait un autre espace...
      et même si notre temps est passé j'arrive à ne pas prendre cela en considération, car c'est cette plongée dans un autre espace temps qui me séduit, sans angoisse d'ailleurs juste avec quiétude.
      mais là pour le coup à chacun ses sensations et son ressenti de la chose...

      l'autre soir, on a essayé, en musique ambient et ou d'attente de passer ces plages en pause sur nos sets electro.
      il y a un mec qui n'avait même pas remarqué qu'il y avait une ambiance sonore... tant cela imprégnait la pièce sans s'imposer. curieux..
      merci de tous ces comms.
      à bientôt.
      amicalement

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  5. Génial de passer du crooner à la soul pour venir se laisser couler sur l'atmosphérique Eno. Je suis à la bourre pour ce Music for, j'arrête de le voir en promontoire, mais il est effectivement un peu cher. Je vais accélérer l'écoute streaming.. un grand besoin de hauteur stratosphérique.

    Et je connais José James. écouté son album de reprises y'a qq semaines. ça peut être casse gueule de reprendre de tels standards, mais là, sa façon de tout embarquer m'a embarqué. "Just two of us" un bout de temps que j'avais pas écouté cette chanson, l'original.. bref c'est la classe.. tout comme Bennett d'ailleurs, et puis tiens, tout comme Eno.
    J'en profite pour lire les comm avec Dev, j'aime beaucoup tous ces mecs là, Budd, Glass, les bibliothèques étaient bien fournies en "musiques nouvelles" ou "contemporaines", j'en ai bouffé des opus à planer, moderne plus ou moins, Eno ça toujours était celui qui monte plus haut encore, carrément en géostationnaire, on ne fait pas que monter, on tourne aussi. J'ai réécouté y'a peu les Klaus Schulze 70's.. j'ai bien dû me laisser ambiancer aussi avec lui.

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    1. Merci de ce retour,
      J'ai commencé à réécouter des vieux Schulze justement, mon préféré restant Mirage...
      Mais il en a fait un paquet ça reste toujours tripant comme voyage musical...
      et puis et streaming j'ai replongé dans Ash ra (temple) - des souvenirs quoi (on parlera violettes une autre fois, mais j'aime bien les violettes, jolies couleurs...)
      Eno, je ne peux m'en passer et m'en lasser, donc...
      et José james franchement écoute l'ensemble de ce qu'il a produit c'est juste monstrueux...
      Bizs

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    2. Ah oui "Mirage".. c'est vrai que sa discographie est colossale et s'est même accélérée au fil du temps. Mes souvenirs bibli (que je me suis reprocuré y'a qq années) c'est "Moondawn" avec le bruit des vagues au débuts, puis les claviers qui prennent le relais. Des plages qui font 1 face, comme Jarre à l'époque ou Mike Oldfield.. j'adorais ça. Et puis "Timewind" avec ces créatures à petit cul, sans pied, que j'aimais dessiner en cours.
      Sinon, les violettes ont pris le pouvoir dans mon jardin depuis qq années. Pas difficile pour elles, y'a qu'à laisser faire.. le seul soucis, c'est qu'elles jalousent les pervenches qui ont aussi tendance à bouffer du terrain.. mais comme elles sont violettes aussi, moi je laisse faire ;D

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    3. https://www.youtube.com/watch?v=oBQoL8ydXYo
      https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=MrcD-akX1ss
      juste pour les violettes...

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  6. Les balades chez toi sont toujours intéressantes et /ou pleines de surprises! Là un nouvel Eno que je ne connais pas ! Je me suis écouté le Ambient for airports cette semaine d'ailleurs, un de ceux que je connais le mieux...
    J'ai un album de Tony Bennett d'il y a quelques années, il y avait Amy Winehouse dessus...C'est un genre que j'aime bien et c'est plutôt de saison, comme Sinatra, j'aime bien écouter ça avant Noël...quoique depuis quelques jours c'est exclusivement du classique ( ce qui ne m'est jamais arrivé...)...
    Quant à Jose James je ne connais pas pas, j'irai écouter...
    J'en profite pour te demander quels albums tu me conseillerais avec de la clarinette en jazz ou classique?
    A bientôt 😉

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