GABOR SZABO (08 Mars 1936/Budapest – 26 février 1982/Budapest).

 GABOR SZABO (08 Mars 1936/Budapest – 26 février 1982/Budapest).


Une pochette, une idée qu’elle génère et voilà, la curiosité, telle un jeu, s’éveille.
« Macho » et son gros plan sur moteur de bécane c’était une garantie vers un artiste, groupe – peu importe – rock, forcément inconnu, forcément, un tel nom.
Je dois avoir 16 ans quand je mets sur la platine cette pépite, en même temps que le « Abbey Road » des Beatles. Pourquoi je me souviens de ça ?
Parce que mon père m’a prêté son magnétophone à bandes Phillips, que j’ai acheté une bande Agfa, que je me rappelle qu’on peut, en choisissant la vitesse mettre un paquet d’albums dessus (en vitesse lente cela affecte quelque peu la qualité dit-on.
Quand je pense au mp3 aujourd’hui, ça me fait presque marrer.
Autrement dit, en allant ce jour là à la médiathèque je sais qu’il va me falloir négocier la possibilité d’emprunter au-delà des trois disques hebdomadaires – mais ils m’ont à la bonne, ce sera (et fut) aisé.
L’album des Beatles et le choc tellurique du son avec d’entrée « Come Together », puis cette enfilade de merveilles pour une face B absolument fascinante, je n’en parlerais pas ici.
Mais il a été le N°1 sur la bande et juste après j’ai enregistré ce « Macho » de ce guitariste Gabor Szabo.
Je découvrirais bien plus tard en écoutant le titre accolé au « Black Magic Woman » (Peter Green) revisité par Santana - le mémorable « Gypsy Queen », idéal pour les délires en mode jam session post Woodstock - que son compositeur est Mr Szabo.

Bon,
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais « Macho » avait décidé de s’immiscer dans ma vie.
Etais-ce par pure flemme de débobiner la bande pour passer à l’album suivant, après le chemin systématiquement magique procuré par « Abbey Road », ou encore parce que je trouvais dans cette musique une couleur, un axe, un charme indicible et à mes oreilles, inédit ?
Je n’ai pas vraiment la réponse.
Mais je sais par contre que c’est ainsi que j’ai fini par prendre le chemin d’un certain jazz d’abord binaire, forcément rock, un peu funk, parfois easy, smooth comme on dit aujourd’hui – Benson, obligatoirement – un jazz CTI et autres Al Jarreau avec des déviances cool calif’ à la Michael Franks.

Gabor Szabo a eu une existence artistique plutôt riche.
Lena Horne, Paul Desmond, Bob James, Ron Carter, Bobby Womack, Charles Lloyd.
Il commence la guitare à l’age de 14 ans, quitte la Hongrie en 1956, intègre la Berklee School et en 1958 joue au festival de jazz de Newport…
Il est le premier à avoir enregistré « Breezin ‘ » dans son album « High Contrast » en 1971.
Et c’est avec une profonde amertume qu’il constatera le succès de George Benson qui en a repris la substance et l’idée des arrangements. Une amertume qu’il exprimera ainsi que son ressentiment de n'être pas véritablement accepté dans le milieu du jazz américain.
Il va retourner dans son pays et y mourir de problèmes rénaux et hépatiques, à quarante-cinq ans.
Qui connait Gabor Szabo ?
Qui écoute sa musique ?
Qui l’aura tellement écouté qu’il aura pu être réellement influencé par son jeu pertinent, précis, rigoureux, subtil, mêlant jazz, détours hispanisants et traits d’usages de la musique hongroise, sans parler d’inserts rock et blues, voir funky.
Gabor Szabo est décédé en 1982.
Il a, au fil de sa prolixe discographie, exploré tout cela, revendiqué une certaine autonomie et été entouré de sacrées pointures lui permettant d’élever ses projets sans que la moindre comparaison avec ses pairs ne puisse être à son désavantage.

C’est le même hasard qui m’a poussé à voir si l’on pouvait trouver ça et là ses albums.
A ma grande surprise, il s’avère que oui et que même si « Macho » n’est pas spécialement représenté l’ensemble de sa production est aisément facile d’accès en streaming, YouTube et autre.

J’y vais donc au hasard anarchique.

« Breezin ‘ » par pure curiosité nous emmène vers « High Contrast », un album Verve (excusez du peu), sorti en 1971.
Le casting est remarquable.
L’album est produit par Tommy LiPuma et l’artiste est entouré de Mark Levine au piano, de Jim Keltner à la batterie (lui aussi devrait avoir de belles lettres de noblesse…) et à ses cotés Bobby Womack est aux guitares également.
C’est soigné, ça groove (« Just a little Communication ») comme ce terme qui n’était pas encore commun l’exprime aujourd’hui.
Les arrangements de cordes sont de sortie, le jeu studio n’est pas encore véritablement calibré et permet une souplesse et une certaine liberté qui ici peuvent s’apparenter au mot fraicheur.
Tout ce que j’ai décrit précédemment de son jeu est aisé à cibler au fil des plages.
« High Contrast » est peut être bien une excellente porte d’entrée, un album d’une grande richesse musicale à l’approche immédiate, aux arrangements soignés, à la prise de son incroyablement naturelle et pure.



« Dreams » paru en 1968 chez Skyrecords introduit avec « Galatea ’s Guitar » cette direction aux teintes hongroises qui sera immédiatement exprimée avec « the Fortune Teller », une sorte de pré ECM mode en quelque sorte.
Jim Keltner est déjà de la partie, épaulé par Louis Kabok à la contrebasse.
Il y a toujours un duettiste à la guitare chez Mr Szabo, ici c’est Jim Stewart.
Une pochette rappelant graphiquement le premier opus de Santana (un hasard ?) et là encore l’on est surpris (1968) par l’extrême soin apporté à la production sonore, hyper précise, détaillée, ciselée.
Les arrangements de chambre avec une section cordes minimaliste, apparaissant dès « Half the Day in The Night » sont d’une rare originalité, chantants, coloristes. Et les percussions en congas évitent l’axe envahissant pour se fondre dans les pièces d’assemblage rythmique.
De Falla (hypnotique « Fire Dance ») côtoie Mc Farland ou Donavan.
L’association guitare électrique et guitare acoustique s’emboite à merveille sur des mélanges rythmiques envoutants.
Superbe.



« Gypsy Queen » nous emmène maintenant vers « Spellbinder » et on rétrograde en 1966.
En écoutant cette version qui est donc l’originale, débarrassée de l’énergie fusionnelle électrique promue par Carlos Santana, on comprend immédiatement ce qui a séduit le jeune Chicano émergeant de Woodstock. Percussions et drumming sur basse obstinée permettent tout un éventail de liberté encadrée et de pousser ainsi la débauche au plus loin. Gabor se laisse d’ailleurs porter de façon similaire par cet envoutement quasi vaudou, irrésistible.
L’album est sorti chez Impulse, là encore on reste intrigué par les signatures sous de tels labels de légende il est très orienté latin music. Chico Hamilton est aux drums et Ron Carter à la contrebasse.
Ce trio se complète de deux percussionnistes (Willy Bobo et Victor Pantoja) et, dès « Spellbinder », une composition de Gabor Szabo, le ton est donné, ce même en jeu de standards (« Wichtcraft », « My Foolish Heart »), ce qui n’exclura pas quelques visions plus intimistes (« Autumn Leaves »).



« Mizrab » - CTI 1973.

Jack DeJohnette, Billy Cobham, Bob James, Ron Carter, Charles Israels, Ralph McDonald, Hubert Laws, Marvin Stamm…
Rien qu’à la lecture de ces noms, pointures incontournables du jazz, jazz rock, fusion, ajoutant à cela le prestige de C.T.I, l’envie de s’arrêter là et savourer est instantanée.
Et dès « Mizrab », le titre éponyme de l’album c’est immanquable – sur cette basse qui agit en caractère obstiné (rappelant les avancées davisiennes de cette même époque), chacun va déployer une inventivité créative.
Cobham enveloppe le tout de son jeu volubile et viril, jusqu’au solo, un de ceux du grand batteur qui eussent pu figurer dans son catalogue de références – juste impressionnant de clarté, d’aisance, de qualité sans parler de cette incommensurable technique.
Szabo et James fraternisent. Ce dernier est aussi l’arrangeur et le chef d’un orchestre coloriste usant des poncifs classiques que James connait bien, habitué lui-même à détourner les grands tubes du genre pour les transformer en jazz.
Gabor Szabo signe les deux premières compositions et la seconde « Thirteen » confirme sa qualité de compositeur.
Sans parler du guitariste qui ici, exclusif et soliste prouve, sans déballage technique inutile qu’il est à classer dans la cour des grands.
Les pointures se mettent à son service et le rendu est admirable de cohésion et d’écoute.
« It’s going to take sometime » de Carole King somptueusement arrangé garde son caractère fondamentalement pop et ainsi son attrait initial.
Arranger dans de tels contextes une œuvre classique fait toujours craindre le pire – ici le second concerto de Chostakovitch sert d’argument mélodique pour ouvrir le jeu improvisé vers ces contrées européennes de l’Est, chères, il est vrai, au guitariste.
L’album se conclut par « Summer Breeze » de Seals and Crofts, doucereux et enrobé là encore des subtilités orchestrales écrites par Bob James.
« Mizrab », un album particulièrement abouti, mur et où l’artiste est en complète possession de son univers et de son langage.



« Nightfight », à nouveau chez Verve/Mercury, sorti en 1976, débute par Concorde, un titre mettant en exergue notre supersonique national.
Le packaging orchestral est dense, soyeux, riche… très B.O pour série TV ou film kitch de zone parallèle. Ritchie Rome et Bunny Sigler (organiste des sessions) se partagent les arrangements et sont également les principaux compositeurs.
L’arrangement chez Gabor Szabo est finalement part importante de son axe artistique – ne pas se « contenter » d’une simple section, mais enrichir…
Pour ce faire il faut les moyens de labels – Gabor Szabor a pu en disposer à cette époque et semblait donc être particulièrement bien positionnée pour une reconnaissance dépassant l’estime d’un milieu (qui paradoxalement semblait le bouder – mais il ne faut jamais oublier que le milieu professionnel de la musique aux States est très sectaire, encadré et exclusif – donc l’’entrée en lice d’un européen…).
Ici, moins de pointures, juste des sidemen de studio, pointus, efficaces et sobres.
Gabor Szabo chante un peu, soloïse dans un langage qui nous est désormais familier et devenu coutumier – ce qui ne dénature pas la qualité de ses solos.
Le funky « Baby Rattle Snake » entre syncope et riffs de rdv soulève le tout vers des sphères assez nouvelles pour l’artiste, réveillant en lui des velléités plus actuelles en ces seventies bien avancées.
« Theme for Gabor » est une balade à mettre le soir en mode cosy.
« Keep smiling » va caresser les contrées rock teintées de funk à la Brecker Bros, avec une pointe pimentée de chœurs soap, bien typiques de ces années-là.
Dans « Every Minute Counts » l’idée d’une fraicheur, qui est finalement un trait général de la production de l’artiste, malgré une orchestration ample et riche en effets reprend son droit.
« Smooth Sailin » voudrait bien pencher vers le rythm’n’blues, la Philly Soul plutôt classieuse façon Barry White, mais nous n’y sommes pas encore… tiens… un synthé s’invite en lead…
La traversée de cet album s’est faite d’un trait, sans heurts - mais non sans plaisir.



« Belsta River », sorti en 1978 est un album que j’ai chroniqué il y a bien longtemps.
Je me rappelle avoir retrouvé la bande Agfa et le précieux magnéto Phillips, réécouté Gabor et décidé de partir en quête de « Macho », au lieu de cela, c’est « Belsta River », seul album en bacs que j’ai trouvé.
J’ai usé « 24 Carats » et ses rythmiques tant qu’harmoniques hispanisantes jusqu’à en oublier Chick Corea, j’ai mis sur l’étagère de mes standards favoris ce « Django » de John Lewis.
« First Tune in the Morning » débutant la face B de mon vinyle a certainement été l’un des titres matinaux que j’ai souvent écouté, porté par ce petit groove délicat, sautillant et rafraichissant.
« Stormy »… aéré, délicat sur son beat bossa…
Ici point d’orchestrations environnementales, juste le groupe, des européens de l’Est pas franchement connus mais remarquables.
Wlodek Gulgowski par exemple dans ce titre conclusif au Rhodes, juste essentiel, pas de surcharge. La rythmique Sundell, Pohjola, Massama… du velours. Et l’alter ego guitaristique de Janne Shaffer, juste l’indispensable complicité.
Est-ce parce que je connais cet album de fond en comble qu’il est l’un de mes préférés ? Je ne sais…
Mais en tout cas, avec celui-ci le nom de Gabor Szabo n’a jamais disparu de mon esprit, ni sa musique, forcément.



Alors, qu’en reste-t-il de « Macho » ?
S’ouvrant par la « Rhapsodie Hongroise » de Franz Liszt, arrangée funky par Bob James il tient d’emblée les multiples promesses qui m’avaient fait l’aimer et ne savoir m’en lasser.
Il est sorti en 1975 chez C.T.I.
Bob James est le maitre d’œuvre, Louis Johnson et Harvey Mason épaulés de Idris Muhammad et Ralph Mc Donald installent les tapis rythmiques, Eric Gale vient prêter son talent et sa sonorité si caractéristique à l’habitude duettiste guitaristique du leader, John Bohanon est au trombone, John Faddis à la trompette, Tom Scott aux saxes… sacrée section.
« Time » composé par le leader, sublime climat sur le Fender de Bob James.
Harvey Mason met son savoir faire, issu des Headhunters, à profit.
La grande classe… pour ce titre en contrastes tant rythmiques qu’harmoniques.
« Transylvania Boogie » est une composition de Bob James, bien typée funky et ancrée dans ce son mi seventies. Les clavinets fusent et rebondissent, le riff de soutien est imparable et le cadre n’arrivera à se rompre qu’avec quelques points d’appuis. Tom Scott pose un solo de sax trafiqué wahwah quasi d’anthologie.
« Ziggidy Zag », composé par Harvey Mason est immédiatement accrocheur. Souplesse du jeu, écriture de la section de cuivres, clavinet wah en machinerie funky puis cet axe pada, pada… permettant l’espace improvisé. Irrésistible et quel solo, Mr Szabo ! … Sans parler de celui de Mr James…
« Macho » … autre composition de Gabor Szabo serait un quasi pastiche du « Spain » de Chick Corea…
Le style hispanisant fait rage dans ces seventies – la faute à Miles, forcément.
« Poetry Man » conclut l’album, une composition de Phoebe Snow, mi balade, mi groovy, histoire de terminer en toute quiétude.
Je réécoute cet album et instantanément le plaisir revient, le charme réopère, l’envie de piocher dans la production discographique de Gabor Szabo s’impose…
Il y en a bien d’autres des albums de l’artiste que ceux balayés ici.
Chacun remplit largement sa promesse, l’artiste était tant talentueux que prolixe, sachant merveilleusement systématiquement s’entourer et ce de façon non anecdotique, en mettant au profit le meilleur des meilleurs pour sa musique.
Il serait temps de lui rendre ses lettres de noblesse et une juste place dans la sphère bien remplie où quelques-uns devront se serrer un peu pour le laisser s’installer, dignement et respectueusement.

Un artiste à (re) découvrir sans la moindre hésitation.







 

 

 

Commentaires

  1. Tu me replonges en 2013, année de fréquentation du forum "Papillons Noirs" et de mon ami Kaserio qui à Noël s'était lancé dans une série de Kdo dont "Spellbinder". Ton papier est bienvenu pour illustrer les quelques albums de M. Szabo. Donc de suite j'alterne MACHO et SPELLBINDER.
    Autre plongée, mais dans les années 70. Le lecteur enregistreur de bande dont on variait la vitesse pour remplir de musique la bande. Nous passions les potes et moi des heures d'enregistrements pour des "surboum" avec le papier qui donnait le titre et sa position ... le fameux compteur qu'il valait mieux pas remettre à zéro n'importe où.

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    1. Ajout après quelques moments d'écoute, je cherchai un mot pour mon sentiment, pas de gêne mais quelque chose d'indéfinissable et soudain sur "Gypsy Queen" m'est venu le mot "timide" et "délicat" à cette période cela devait être pénalisant, là ou Santana habitait chaudement parfois même agressivement ses compositions. Ici pas d'esbrouffe. A un moment je pensais à OREGON mais même, OREGON dégageait davantage de la sérénité. Donc "délicatement timide"

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    2. Hello,
      Deux remarques face à ton comm'.
      1/ j'avais oublié le compteur... avec son petit bouton de remise à zéro. ça y est j'ai l'image complète... ;)
      2/ la version Santana est celle que tout à chacun qui a écouté le Black Magic Woman a dans l'oreille. tellement usée et connue... et puis tu découvres celle de G. Szabo et là, direction jam identique avec concept différent. je la préfère, sans hésitation, même si j'ai toujours bcp aimé les glissandos bordélique de Santana dans ses versions live en particulier de ce qui lui est devenu un incontournable.
      à +

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  2. Hi Pax. Je connais Gabor mais impossible dans le train de faire le tri dans ma tète. Pourtant ... alors je vais sur Spoti et y'a pas ce "Macho" là. Vérif sur discogs.. c'est spoti les idiots. (Surement le label "Salvation" qui fait bloc ??) Ceci dit j'ai exploré tout le reste avec les pochettes comme guides.. "1969", "Spellbinder" "More Sorcery".. et hop, je tombe sur "Dreams"..j'ai dû tomber sur la réédition 2005 en bibliothèque, la pochette est dans mes souvenirs. Merci pour ce voyage et les explications en sus. La biz

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    1. Hi,
      Oui, un voyage... c'est le mot.
      Avec quelques années de rab' il aurait probablement, de retour en Hongrie, signé chez ECM car il commençait sérieusement à s'en approcher...
      j'ai toujours gardé cet artiste dans un coin de mon esprit, inoubliable...
      biz

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  3. Difficile de rebondir sur Szabo, nom dont j'entends parler pour la première fois ici. Après écoute de quelques morceaux, on est effectivement face à un musicien fabuleux, pas dans l'esbrouffe mais totalement au service de la musique.
    Je vais tâcher de creuser le sillon avec tes indications.

    Et encore merci pour ta compil' Soul Party, vraiment très belle.

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    Réponses
    1. Bonjour Audrey,
      merci pour ton retour qui résume bien l'affaire.
      ici c'est la musique donc c'est essentiel.
      et un formidable musicien qui se met à son service :)
      de quoi creuser effectivement car ça fait toujours du bien d'écouter "d'autres" artistes, parallèles et malheureusement négligés...
      (en classique y plein de résurgences de ce type, des inconnus tout aussi géniaux que le "stars"... on n'est jamais au bout donc)
      pour la compil' merci du retour.
      je me suis bien éclaté à la réaliser, j'ai beaucoup joué de musique r'n'blues, soul, funk et autre sans parler du gospel que j'ai accompagné de nombreuses fois. c'est une musique, mais bien plus d'ailleurs, qui me parle, immédiatement... et dès qu'on me propose un "plan" pour en jouer j'arrive illico car c'est une émotion tant qu'une énergie (selon les titres) instantanée.

      à +

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    2. Ah oui. Et le truc sur les K7... Oui, moi aussi j'ai eu des Face que je préférais qui m'obligeaient à écouter l'autre pour ne pas avoir à rembobiner. Il m'est arrivé de finir par la préférer à l'autre...
      De même que l'exploitation des bouts de K7, quand un album na faisait pas 45mn... Combien de fois-ai-je regretté de n'avoir enregistré que des bouts d'albums parce qu'ils ne m'avaient pas emballée au début...
      Un monde de souvenirs sans doute perdu pour les autres et nouvelles générations...

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    3. tout à fait, je connais bien ce dilemme de remplir le restant de K7... et au sortir... juste 2 titres et frustration...
      toute une époque.
      ;)

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