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Affichage des articles du 2023

HAYDN – MOZART, Symphonies / Neville Marriner, Academy of St Martin in The Fields.

HAYDN – MOZART, Symphonies / Neville Marriner, Academy of St Martin in The Fields. L’admiration entre eux était réciproque, Haydn était l’ami et le soutien indéfectible de Mozart, Mozart admirait Haydn, lui écrivait et lui confiait ses avancées artistiques, le questionnait… Haydn a « calibré » la symphonie classique et a pourtant annoté au côtés des n° des titres évocateurs (« militaire », « la surprise », « le matin », « le midi », « le soir », « Oxford », « London », « le philosophe » …). Plus généralement les symphonies de Mozart sont regroupées par lieux, lieux où il séjournait et où il les a composé. Mozart a composé 41 symphonies, Haydn 104, classée A et B… Qu’importe. Les interprétations de ces œuvres, symphoniques donc, sont innombrables, diverses et variées. En vision, en expression, en approche de mise en valeur des pupitres, en tempos, parfois, en énergie aussi et bien entendu en effectif, rendant certaines « trop » romantiques, rendant d’autres « trop » baroques… J

DU JAZZ … Quel que soit l’étage…

  DU JAZZ … Quel que soit l’étage… Et c’est reparti pour une plongée bénéfique dans le rayon jazz. Il y aura de tout, avec quelques détours, quelques curiosités du style « ah, tiens ! il a fait ça ? ». Epoque, son, mode, style, ouverture, allez tout va y passer. --- SONNY ROLLINS « The Way I Feel » - Milestone 1976. Patrice Rushen – Keys, Billy Cobham – Drums, Alex Blake or Charles Mills – Bass, Bill Summers – Percussions, Lee Ritenour – Guitars, & Brass Section. Versatile Sonny Rollins, je commencerais par lui, l’aventure Rolling Stones « Tatoo You » m’ayant fait me replonger dans sa carrière. Nous voici en pleine période (1976) où le jazz sous la houlette de Miles a pris un tournant diaboliquement électrique. Chacun va donc partir vers ces contrées, abandonnant peu à peu le swing pour aborder avec hésitation ou carrément les rythmiques binaires portées par les instruments fétiches du rock (guitares électriques, basses électriques, batteries envahissantes, pianos élect

NOËL – HÄNDEL (Haendel).

 NOËL – HÄNDEL (Haendel). Cette année, au lieu de présenter ou sortir du carton l’un des éternels et vivifiants albums de Noël, où, en général il est de mise de chanter ces tubes que désormais tous fredonnent dans les allées des supermarchés, dans les ruelles des villes qui ont ces marchés de Noël, barbe à papa en mains et vin chaud (pour les grands) à foison, je barre classique. Répertoire américain, crooner mais pas seulement, tout le monde s’y est mis et s’y met encore. Maria Carey en profite pour réalimenter son compte bancaire, Frankie est incontournable ainsi que Tony… Bon, je me suis fait le plaisir du Ray Charles, top ! Mais je barre donc - redite - classique. ---- Allez, en ces temps de non paix sur la planète, un peu de spiritualité, ça fera, qui sait, du bien. J’ai jeté mon dévolu sur cette nouvelle version du célèbre et incontournable « Messie » de Georg Friedrich Händel enregistrée par les chœurs et l’orchestre English Concert sous la direction de John Nelson. L

LIBRE… FREE…

 LIBRE… FREE… ça fait rêver… que le simple mot de liberté, d’être libre… Free… sans faire la moindre publicité pour cet opérateur qui a su utiliser l’idée… bon eux, j’en parle pas, m’ont occasionné trop de déboires. Free jazz, jouer free, improvisation libre, musique libre… Vous le savez, j’aime ces engagements artistiques, ces moments où volontairement, ou non, l’on sort du « cadre », de la zone de confort au plus minimal… des usages pour en imaginer d’autres… au plus engagé. Free, supercherie ? Free, contribution historiquement relevée au patrimoine du jazz, donc free-jazz ? Improvisation libre – Libre improvisation, que sous-entend cette distinction ? Ce n’est pas ici que je vais me lancer, dommage, dans ce débat. Mais parfois, le jeu, l’esprit, la connotation, la teneur « free/libre » s’invite là où l’on ne peut l’imaginer, là où le terme bizarre parait de mise, là où finalement l’on invite le trublion free afin d’un peu de peps pour booster un titre par une idée ou pa

LET’S DANCE…

 LET’S DANCE…  Vision complémentaire de la compilation participative proposée par mes soins dans le blog : Blog | Les rubriques en vrac du rock La danse, la musique… Let’s Dance – Bowie, bien sûr… Dans l’histoire musique et danse, danse et musique sont majoritairement liés. On n’y pense pas toujours, mais on agit souvent de sorte que, en réflexe, comme ça, parce que là, c’est juste physique, irrésistible, hypnotique, collectif, convivial, bref… et même on se retrouve à danser, gigoter sur des trucs qu’on exécrerait presque mais qui pourtant (ah les mariages…). J’aime bien creuser un peu. Pourquoi réduite le mot danse au seul dance floor ? De tout temps danse et musique… les suites de Bach sont en fait souvent écrites à partir de rythmiques de danses populaires et l’organisation de celles-ci sera par la suite la première mouture de l’organisation des œuvres symphoniques en quatre puis finalement trois mouvements, le seul qui subsistait - devenu trop empreint de passéisme royal –

COMPIL’, PLAYLIST… etc…

 COMPIL’, PLAYLIST… etc… C’est en cogitant et organisant la dernière compil’ participative pour mes amis du blog : Blog | Les rubriques en vrac du rock , que me sont venues nombre de réflexions quant à l’exercice de la chose et les motivations qui incitent tel choix, tel titre issu d’un album au demeurant remarquable ou malheureusement peu digne d’un grand intérêt, à part le titre en question… Je rentre d’une semaine de vacances sur l’ile de Rhodes, le genre qui repose, fait du bien et permet de se ressourcer, sans hâte, sans visites au pas de charge… Des sites archéologiques – et j’aime être face à l’histoire – à couper le souffle, des paysages à perte de vue aux couleurs éblouissantes, des gens simples, avenants, naturels, souriants et détendus. Une voiture de loc’, tu chemines à travers l’île avec parfois un but, d’autres fois sans but, te laissant porter par le hasard. Il aura été chaque fois propice à la découverte. L’intérieur de l’île c’est à chaque minute l’envie de s’ar