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Affichage des articles du mai, 2022

ALAN WHITE (14/06-1949 – 26/05-2022)

 ALAN WHITE (14/06-1949 – 26/05-2022) Mai… Alan White, dont le nom est peut-être obscur pour certains se doit d’avoir quelques lignes ici. Juste un hommage, quelques rappels et la reconnexion pour ma part entre son nom, son jeu musical qui y est associé et un groupe qui aura été (et reste) l’un de mes axes fétiches. Un groupe de prog, n’en déplaise aux éternels détracteurs du genre aux œillères peu capables de discernement. Mais je leur laisse là le débat – on peut le relancer dans n’importe quelle étiquette où le musical n’est pas forcément le premier axe. Malheureusement. Côté prog et batterie (un instrument que j’ai largement pratiqué avec en ligne de mire référentielle des batteurs entre le prog, le jazz rock puis bien entendu le jazz), je pense directement Bill Bruford. Bill – dont il faut lire l’auto-bio afin de réaliser le pourquoi de cette musique, de ce mouvement, et sa vérité – c’est pour moi et reste, LE batteur du rock prog… Même quand celui-ci s’émancipera pour

VANGELIS – 29 Mars 1943/Agria (Grèce) | 17 Mai 2022/Paris.

  VANGELIS – 29 Mars 1943/Agria (Grèce) | 17 Mai 2022/Paris. Le temps passe et son lot d’artistes qui ont parcouru la vie s’éteint. Il y en a sur lesquels l’on passe, car l’on aura que peu (ou pas) suivi leurs carrières. Il y en a pour lesquels l’on aura une pensée respectueuse, un « tiens … pff dis donc » ou autre… Il y en a pour lesquels l’on est pris par l’émotion, les souvenirs liés à leur art, avec lesquels l’on s’est liés, attachés à eux d’une façon ou d’une autre à un moment de nos vies. Vangelis Papathanassiou est, pour ma part, de ces derniers.   Ça a commencé tout gosse, chez mon oncle. Je l’ai déjà raconté, j’y passais mes samedis après midi ou mes dimanches matin pour les voir (mon oncle et ma tante) et m’installer pour écouter de précieux disques. De ceux qu’il m’était impossible de mettre à la maison, temple du classique et de la culture chanson rive gauche en mode coco. Et puis, il y avait la magie mélo-maniaque de mon oncle, cette obsession du son Hifi, de l

CARLA BLEY – Saison 6 / Conclusive ?

CARLA BLEY – Saison 6 / Conclusive ? Conclure… Sans clôture réelle car on en attend toujours encore plus, un peu, d’avantage… J’ai passé nombre d’albums et périphériques en revue, parcouru la musique évolutive de la dame. J’en aurai forcément oublié, tant sa discographie, donc son œuvre, est impressionnante de pluralité, de qualité et d’exigence. De créativité, d’innovation réelle et authentique, empreinte d’un temps contemporain, assimilée à ce terme de jazz avec lequel elle s’est d’emblée posée sur les premières marches d’une certaine avant-garde. Un art de l’écriture, de la cohérence, du détail musical. Un sens parfait du trait musical parfait, du contour précis et de la ligne directrice d’évidence avec des partitions tout sauf… évidentes du côté de l’exécutant. Un sens du développement, de la prise en compte de la personnalité des solistes. Un sens esthétique du timbre et de l’arrangement de ceux-ci, personnifiés, identifiés, par son écriture. Le souci de la forme et de