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Affichage des articles du octobre, 2020

CONS… IN FINE…

 CONS… IN FINE… Allez, c’est reparti mon quiqui, retour case départ at home. Mais bon, faut aller bosser tout de même. Le casse-tête des dérogations est la nouvelle préoccupation, les chiffres sont certainement et effectivement alarmants et la prudence redevient de mise. Redevient ? Ah oui, cet été, c’est vrai, notre parallèle covid s’était mis(e) en confinement, certainement, lui(elle) aussi s’octroyant une pause vacances méritée et le(la) voilà qui, avec la rentrée, le boulot quoi… revient. Sursaut de responsabilisme compulsif, la politique a « réfléchi »… Ici elle s’offusque en stigmatisant les jeunes, devenus fêtards irresponsables. Bon des crétins y’en a partout et des irresponsables aussi et de tous âges et toutes catégories, alors… Mais il faut bien montrer du doigt et en même temps surtout aller interviewer en sélectionnant les accros du bistrot, les rebelles, qui de tout’, s’éclatent en comité at home après couvre-feu, emmenant avec eux le duvet permettant de rester

ENCORE MERCI...

  KATHIA BUNIATISHVILI « LABYRINTH » - Sony Classical 2020. Après H.Grimaud, voici venu le nouveau K.Buniatishvili. Les femmes pianistes sont à l’honneur et tiennent le haut du podium. Là encore, j’attends toujours avec impatience chaque nouvel opus de la formidable georgienne, une artiste, musicienne, pianiste et femme d’opinion pour laquelle j’ai, depuis que je l’ai découverte avec « Motherland », une admiration assez proche du « fan », sans bornes. La critique négative sera aisée, le concept de cette nouvelle parution fera se réjouir ceux qui d’emblée aiment à trouver la brèche permettant d’ouvrir le flot d’opinions nauséeuses face à l’artiste aux prises de positions tranchées, aux looks de diva top model, au jeu incisif et puissant… aux choix d’interprétation personnels… Pourtant ici, comme le laisse entendre ce titre évocateur de l’album, Khatia brouille les pistes… ses pistes. Pas de compositeur mis en exergue, pas de ligne stylistique, pas de direction tracée ou balisée

MERCI…

  MERCI… HELENE GRIMAUD « The Messenger » - DG 2020. Mozart en cadenza beethoveniennes, Silvestrov en rappel mozartiens se côtoient en introversion au sein de ce nouvel opus d’Hélène Grimaud. Hélène Grimaud est une artiste dont j’attends chaque nouveauté. Une carrière de virtuose sous les projecteurs qui a évolué avec la maturité vers des projets toujours captivants, reflets de ses pensées, d’une certaine philosophie de la vie qu’elle veut faire transparaitre dans la musique au travers d’œuvres qu’elle aura souhait et don de réviser, d’interpréter désormais de façon tant authentique que déviante. Pandémie, prise de conscience de vulnérabilité, introversion, besoin de redonner au Temps une véritable valeur, à la note qui concrétise la musique un sens caché… « Nous nous voyons confrontés actuellement à une pandémie sans précédent. Dans ce contexte que peut signifier la musique pour les gens ? Quelle pertinence a-t-elle face à la peur, la maladie et la détresse omniprésente ?