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Affichage des articles du mai, 2023

GENE SHAW, CHARLES EARLAND, SONNY FORTUNE, JIMMY McGRIFF

 GENE SHAW, CHARLES EARLAND, SONNY FORTUNE, JIMMY McGRIFF Avant d’attaquer la nouvelle rubrique (une interview surtout en période estivale ça s’organise…), allez, un petit tour de disquaires, de collectionneurs de raretés bien entendu souvent vinyliques, allez venez avec moi et fouillez comme au bon vieux temps dans le(s) bac(s) à disques. C’est parti ! --- GENE SHAW : « Carnival Sketches – composed and arranged by Richard Evans » - Argo 1964 Gene Shaw - trompette / Richard Evans, composer, arranger - basse / Marshall Thompson, Vernel Fournier – batteries / Kenny Soderblom – Flute, Bass Flute / Roland Faulkner – Guitares / Ed Higgings – piano / Charles Stepnay – Vibraphone / Benny Cooke – Congas, percussions. L’incroyable influence hispanisante sortie de Miles/Gil Evans en Sketches, mâtinée latin jazz, assouplie bossa voilà un album qui ravit les amateurs d’emblée dès la première suite d’accords et de clichés caractérisés qui en deux titres s’installe en toute souplesse féline

NOUVELLE RUBRIQUE "à eux la parole".

 NOUVELLE RUBRIQUE - "à eux la parole", prochainement sur le blog. La réalité musicale artistique en France semble et ressemble à une sorte de copié collé qui se perdure de décennies en décennies. La France n’est pas un pays de musique, on le sait et on ne cesse de vouloir, pourtant, y croire. Alors quand je dis cela, c’est un constat de surface, car cette surface c’est, de façon massive, le pouvoir resté médiatique des TF1 et Cie mais aussi de la musique façon culture étatisée.  Pourtant, il serait, par exemple malhonnête de tirer à gros boulets sur les émissions telles « The Voice » et autres réminiscences « Star Ac’ », sans parler des autres chaînes, même si TF1 semble tirer largement et budgétairement le monopole. Elles ont leur « utilité ». Reste à définir laquelle et bien cibler tant que comprendre celle-ci. On parle donc budget, business, pognon et industrie « de la musique » et effectivement (mais c’était pareil du temps des Carpentier et du pire des pires

ROTARY CONNECTION, THE IMPRESSIONS, CLARENCE WHEELER AND THE ENFORCERS

ROTARY CONNECTION, THE IMPRESSIONS, CLARENCE WHEELER AND THE ENFORCERS Dans une catégorie « don’t forget » un petit florilège d’une époque apparemment révolue mais qui a sorti son lot d’excellences. Il ne sert à rien d’en dire plus, juste écouter et se laisser surprendre. --- ROTARY CONNECTION « Hey, Love » - Geffen 1971 De gros moyens, des chœurs, un orchestre digne d’un écrin communément variét’ qu’on avait pour coutume d’utiliser dans les prods frenchys de ces années là et qui nous ont fait soit adorer soit bouder… Un groupe qui a eu son heure de gloire, des musiciennes et musiciens ayant fait carrière telle Minnie Riperton, Pete Cosey ou encore Phillip Upchurch, un groupe qui a également accompagné sur scène en tournée et enregistré avec les grands Muddy Waters (« Electric mud » décrié comme l’album de Muddy Waters les plus mésestimé de sa carrière…) ou Howlin’ Wolf sous l’égide de Chess (cf le film Cadillac Records). Ils ont même enregistré dans les films de Scorsese « 

NICK WATERHOUSE, JONATHAN JEREMIAH, ANN-MARGRET, JOE BONAMASSA...

 NICK WATERHOUSE, JONATHAN JEREMIAH, ANN-MARGRET, JOE BONAMASSA... Le « vintage », le son « oldies », la chaleur du vinyle, des vieux amplis, de l’orgue hammond, le vieux Shure, la K7… Flashback, effet de mode, nostalgie, redécouverte du « passé » … Je ne m’en plains pas, j’y retrouve forcément « des marques » et beaucoup se sont engouffrés dans la brèche, un revival jubilatoire. --- NICK WAREHOUSE « The Fooler » / Innovative Leisure 2023. Voilà un gars qui a fait une fixette type « arrêt sur image ». En gros un peu plus d’une décennie pré-sixties et sixties. Directement des noms surgissent, Orbison, Elvis, mais aussi Velvet, et pas que… Blues, rock’n’roll (« no commitment »), soul et rythm’n’blues (« the problem with a street »), doowop, pop désuète rhumbaïsante (hide and seek ») ;  le gars connait son sujet par cœur, jusqu’à l’identité vocale (et son mix toujours un tantinet saturé / « Late in The Garden »), dans le jeu, le grain et le choix des amplis de guitares comme