REECOUTES – (Réhabilitations ?) – 3
REECOUTES – (Réhabilitations ?) – 3
Je poursuis mon petit bonhomme de chemin au travers d’un peu
tout ce que j’ai dû aimer, oublier, ou pire carrément, je me dis que je suis
vraiment passé « à côté »…
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PAUL MC CARTNEY « Mc Cartney II » - 1980.
J’en connais un qui va jubiler de trouver ici son idole.
Je vais être honnête, Macca avec ou sans les Wings j’ai loupé le coche et par
bribes j’essaie parfois de rattraper un temps qui aurait peut être effacé ce
passage biaisé.
J’ai dû en post Beatles dont là aussi je fus adolescent tardif écouter
nonchalamment un Wings mis par hasard entre mes oreilles peu aptes à
l’appréciation de la musique, du talent, du génie de Paul en un temps où le
jazz, le prog m’avaient certainement par trop aspiré.
Arrive ce « II », sorti je m’en souviens à l’entrée des eighties.
Je l’avais forcément écouté, du moins entendu et ce ratissage en genres
multiples n’avait pas dû me convaincre.
Nouvel essai, fort tardif j’en convient… et là… la vision change, l’entrée en
matière a muté.
Je n’ai jamais douté un seul instant du réel génie de McCartney, cet insatiable
curieux créateur, ce mélodiste inné en forme machine à tubes, qui en l’éclair
d’une simple ligne horizontale de quelques notes arrive à l’inscrire dans la
moindre mémoire et la charger, qui plus est d’une émotion directe, par sa voix,
par son intention, immédiate, sans maquillage technique, sans embellissements
de déco cache misère.
Je n’ai jamais douté…
Mais je suis passé longuement à travers les mailles de ce filet créatif énorme
et qui, à lui seul, comme pour tant d’autres artistes défricheurs remplirait
bien de nombreuses heures d’un temps à l’écoute passion devenu restreint par
d’inutiles urgences.
Le hasard m’a donc mis face à ce « II » et je me suis laissé faire au
point de l’écouter plusieurs fois jusqu’à me dire qu’il aura « fait ma
semaine ».
1980…
C’est son troisième album. Avec celui-ci Paul scelle la fin des Wings et il
entre en studio, enregistrant tout seul l’ensemble de l’album.
Presque une prouesse en soi, mais en 80 l’overdub, le multipiste, le
re-recording bref tous ces termes barbares sont désormais communs et ce n’est
pas un certain Steve Winwood habitué du fait qui dira le contraire.
Cet album semble complètement incohérent, il part en tous sens, s’aventure dans
tellement d’orientations musicales qu’il donnerait presque, soit le tournis,
soit l’indigestion, soit pour ma part l’intérêt, la curiosité et finalement
l’attachement.
Le décryptage de chaque titre serait à lui seul un véritable cours, une leçon
de choses, si j’enseignais encore… ce en axant culture bien entendu mais
également comme base d’un travail en M.A.O car ici c’est tellement précurseur,
tellement expérimental parfois, aventureux aussi, osé sans aucun doute.
Prenez ce « Summer’s Day Song » qui est à lui seul une sorte de
« Warsawa » à la Bowie (sonorités incluses), mais penchant pop song…
captivant.
« Frozen Jap », l’instrumental qui suit aux sonorités qui collent
parfaitement à l’intitulé est vraiment hors catégorie, le genre d’amusette qui
a dû faire son entrée en studio sur une simple idée et qui s’est vu
transgressée, décortiquée, puis prise avec passion pour un résultat
complètement décalé (si l’on se réfère à l’idée préconçue de la musique d’un
ex-beatles…).
Que dire de « Temporary Secretary » basé sur le module cher à un
certain Billy Cobham, permettant un titre electro tellement avant l’heure où ce
terme ait pu surgir…
« Bogey Music » parodie Elvis – mais c’est du sérieux… et là où Zappa
saoule vite dans le genre, Macca ravive l’intérêt, tout comme dans le
réminiscents bluesy/jam seventies « On the Way » tellement crédible
ou encore le rock’n’rollesque beatlesien « Nobody Knows » sorti du
chapeau du bon vieux temps qu’on a tous aimé.
« Darkroom » c’est un peu comme si les Kraftwerk avaient appris à
chanter ou du moins avaient gagné un peu d’ambitus en tessiture ou comme si
Steve Hillage avait enfin pu réunir Gong et sa soif intimement créative – juste
improbable que cela…
Et voilà que Paul prend sa gratte, simplement pour conclure l’album avec un
« One of these days », augmentant cette douce ballade pop de chœurs
et d’infimes modulations harmoniques dont il a le seul secret et voilà que
cette simple chanson va rester, refrain en tête afin de s’inscrire comme ça,
naturellement en nous…
Il avait commencé à la Talking Heads avec « Comin up » et nous achève
en beauté…
Ouais, me suis fait piéger et n’allez pas me dire qu’il me faut écouter untel
ou untel de Paul, je vais désormais je le sais, rattraper de façon – comme
j’aime – totalement anarchique mon « retard »…
Car, il n’est… jamais… trop… tard.
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MICHEL POLNAREFF « Coucou me revoilou » - 1978.
Bon on ne va pas s’étendre encore et encore sur l’exil de Polnareff, largement
exprimé ici, ce jusqu’à cette réédition où le célébrissime et génial
« Lettre à France » est ajouté (le titre était sorti avant l’album).
Après son premier album américain le redoutable « Fame à la Mode »,
celui-ci, en mode retour à certaines sources typiques de l’artiste, accouché,
dit-on très difficilement m’a fait certainement plier l’affaire polna…
« Une simple mélodie »… chez Polnareff, là aussi génie mélodiste, à
la voix enchanteresse m’a fait revenir à l’album au hasard de mes recherches
sur des jeunes musiciens – rien à voir apparemment – passés chez BS&T.
L’idée étant de découvrir si au sein de ce groupe mythique, leur
« langage » était déjà formellement déterminé et déterminant.
De là, je découvre que la basse mélodieuse et si reconnaissable ici n’est que
celle de… Jaco Pastorius…
Purée, Jimmy Page, Jaco Pastorius, parmi tant d’autres, Polna il savait choisir
et là, comme à chaque fois que Jaco entre en lice mélodique, la magie opère.
Donc Polnareff balance à tout va sur son exil forcé, il force le trait de
l’ironie (du sort), se parodie presque – « Le clochard des jumbos » -
faut s’extraire du texte et c’est en fait ce qui fait, avec ce retour à la
langue française, qu'il faut arriver à se discipliner pour prendre (aussi) la musique en
compte.
L’un des problèmes avec notre chère chanson française que cela… l’impossibilité
de franchir le texte pour aller vers la musique…
Bon c’est ainsi.
Cool ce « Paris sur Mer », swinguant pop sur chœurs en mode kitch et
propulsé par cette gratte en saturation proprette made in requin studio amerlo…
prod Michel Colombier (pour les voix) oblige…
Sublime comme toujours que cette introduction orchestrale de « j’ai
tellement de choses à dire » faisant ressurgir les fantômes magnifiés de
l’immense chanteur-pianiste-compositeur-auteur…
Sublime chanson s’il en est… d’ailleurs, toute en retenue pour cet intense
crescendo orchestral sublimant le piano, jouant de ces rubatos expressifs pour
cette mélodie grandiloquente et qui module en final…
Oui, sublime… qui suffirait presque à elle-même l’addiction à l’album.
Cet album avec ce titre
phare où le slap disco s’invite – juste et vraiment jubilatoire.
Je ne m’étendrais pas sur la « Lettre à France » qui au-delà du
succès hyper mérité qu’elle a suscité et suscite encore reste l’une de ses plus
belles chansons.
Mais...
Ce bonus referme la nouvelle version de l’album.
Tristounet et mélancolique…
Mon souvenir de « Coucou… » restait sur la touche fun, une autre
sortie… un autre espace qui s’ouvrait…
Entre mélancolie et optimisme je choisissais optimisme.
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TOMMY BOLIN « Teaser » - 1975.
Tommy Bolin, mort d’overdose à l’âge de 25 ans est surtout connu pour sa
participation à la mouture Mark IV de Deep Purple. Pour les amateurs de jazz
rock il est également connu pour sa remarquable participation sur les deux
titres phares de l’album « Spectrum » de Billy Cobham.
C’est d’ailleurs cette participation qui l’a fait auditionner puis entrer
immédiatement chez Purple afin de remplacer Richie Blackmore, lui qui ne
connaissait en fait, que « Smoke on the Water » …
Il était parti pour une sacrée carrière et était déjà un musicien doublé d’un
guitariste reconnu de la profession.
L’album « Teaser » a été enregistré pendant la période pourpre, au
sortir des sessions de « Come Taste the Band » (excellent album s’il
en est, changeant le pourpre en une nouvelle machine à tubes et Tommy devenant
très vite ami avec Hughes et Coverdale).
D’ailleurs Glenn Hughes (non crédité pour des raisons contractuelles) chante
ici sur un titre, le formidable « Dreamer » auquel il apporte une
énergie communicative en fin de parcours.
« Teaser » est un album tant attachant que remarquable à bien des
égards.
Tommy chante l’ensemble des titres et est accompagné pour l’histoire d’un
groupe initialement prévu pour partir en tournées, mais l’affaire Purple a
contrecarré quelque peu les plans initiaux de Tommy et de la production.
Son jeu de guitare est particulièrement reconnaissable et ceux qui l’ont
découvert chez Purple sauront immédiatement de quoi je parle (le titre « Teaser »
en atteste aisément).
Il joue également ici quelques synthétiseurs et pianos.
Entre un rock pas encore FM et penchant vers le hard et un jazz rock pas
vraiment jazz et vraiment rock, voilà bien ce qui aurait pu, grâce à un tel
artiste permettre au jazz-rock de muter vers un espace intermédiaire – il aura
fallu attendre un Satriani ou un Vai pour remplir cette brèche qui s’ouvrait
aisément avec cette génération rompue à tout jouer.
Bobby Berge à la batterie était donc initialement le batteur promu pour ce
groupe.
Stanley Sheldon le complétait à la basse (il était en tournée avec Peter
Frampton lors des enregsitrements).
Jan Hammer était de la partie aux claviers.
C’eut été un sacré groupe…
Les sessions furent apparemment chaotiques en raison des emplois du temps des
musiciens mais également des disponibilités du leader.
On y gagne en diversité à l’écoute.
Côté batterie on est servis, entre l’immense Narada Michael Walden (qui sur le
titre « People, people » est remplacé à l’arrache par Jan Hammer, car
il était coincé dans les bouchons à l’heure de la session d’enregistrement…),
Jeff Porcaro futur Toto, ainsi que Prairie Prince qui aimait se prêter au jeu
de sessions en dehors de sa place titulaire chez The Tubes.
Il y a même Phil Collins qui vient jouer quelques percussions dans
« Savannah Woman ».
De quoi satisfaire les amateurs de drumming.
Jan Hammer est ici un pilier maitre d’ouvrage et tombe de merveilleux solis
(« Marching Powder ») – lui aussi fait partie de ces claviéristes mis
à l’écart du fait, certainement de sa non-appartenance à un style en
particulier et à ses multiples participations toutes catégories.
On notera la présence de David Sanborn qui vient émailler de sa sonorité acide
et pointue quelques titres.
Il y a aussi David Foster aux claviers sur les trois premiers titres, de quoi
là encore varier le plaisir d’interprétations d’écoutes.
« Teaser » semble à la lecture de ce casting luxueux partir vers des
contrées diversement techniques et « for musicians »…
Pourtant cet album est un bien bon joyau rock de la meilleure espèce
(« Wild Dogs » avec justement Prairie Prince), Tommy n’a pas été
engagé chez Purple pour rien est l’ensemble de son jeu comme de ses
compositions en atteste.
« Lotus » conclut l’ensemble (Rob Fransen au piano) sur une touche
qui ne sera pas étrangère aux amateurs de Deep Purple, mais là n’est pas
l’essentiel.
L’essentiel est que cet artiste a, en quelques albums et une carrière
décidément bien trop courte, réussi à marquer de son empreinte son passage dans
la sphère musique.
Un passage éclair, une comète…
Et, en parallèle des albums où en tant que participant, il a marqué les esprits
qu’ils soient d’amateurs de rock comme de jazz-rock, il a eu, à son actif et
sous son nom, quelques bien belles échappées rock qu’il est bon de se (re)mettre
avec le son, il va de soi.
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EDDIE JOBSON « Theme of Secrets » - 1985.
Est-il utile de présenter Eddie Jobson ?
Probable.
Son parcours a croisé Roxy Music, Zappa et il fut l’un des piliers fondateurs
si ce n’est le véritable directeur artistique du groupe UK qui sonna le glas du
style prog, alors que ils avaient tout pour réanimer le genre et ce n’est pas
Asia qui a pu faire grand-chose après eux…
Violoniste et claviériste, sans réelle distinction d’appréhension disons
technique, voilà bien un artiste que j’ai beaucoup apprécié, en son temps.
En son temps ?...
Aujourd’hui ressort cet album solo – peu se sont réellement intéressés à une
potentielle carrière solo d’Eddie Jobson – sorti en 1985, enregistré entre 84
et 85 afin de faire la promotion du tout nouvel ordinateur musical Synclavier,
sorte d’apothéose de le la synthèse FM faite machine/ordinateur.
Eddie raconte qu’il était aux Caraïbes deux mois avant l’arrivée du système et
qu’il lisait le manuel d’exploitation afin d’être opérationnel pour créer cet
album destiné à être quelque part la « vitrine » de la nouvelle
machine révolutionnaire.
Cet album a été produit par Peter Baumann, de Tangerine Dream, un autre habitué
de l’électronique faite musique.
J’en connaissais des extraits et en particulier le titre éponyme sorti sur une
compilation du label Private Music dédiée à la new age music émergente.
Le voici en intégralité et il symbolise pour moi, quelque part, la
représentation créative préfigurant l’entrée démocratique du home studio et
l’accès à tout à chacun à l’enregistrement chez soi, laissant libre court à la
création sans « regard » extérieur, sans pression de label, sans
réelle destinée « commerciale ».
Le home studio avec des logiciels comme Cubase chez Atari et l’arrivée du
M.I.D.I pilotant les claviers FM, les rythm box et autres outils asservis, a
véritablement révolutionné tant que démocratisé la production musicale.
Il l’a rendue indépendante et a permis une forme de libération de l’expression.
J’ai moi-même enseigné ces systèmes d’exploitation dans le cadre pédagogique
pour des étudiants futurs professeurs et musiciens intervenants et même si
l’évolution de tout cela a été fulgurante, rendant le M.I.D.I de complexe à
obsolète en quelques années, j’ai pu apprécier de très, mais vraiment très près
le formidable pouvoir créatif qu’offrait ces machines.
Créatif donc… mais tout le monde ne l’est pas et bien souvent le défaut était de
laisser la machine faire sans avoir de projet envers elle – alors comme pour
n’importe quelle mise en forme musicale je pouvais me retrouver face à du vide
sidéral ou du génie musical.
L’outil reste l’outil et cela était ma direction initiale d’enseignant que de
faire prendre conscience de cela et ici nous étions face à de formidables
outils… aussi si (et seulement si) la musique projetée avait de la substance,
avec de tels environnements (paraissant aujourd’hui complètement désuets),
l’espace pouvait vraiment s’ouvrir à chacun.
Eddie Jobson s’est donc emparé des notices du Synclavier (je me souviens des
heures passées à les lire ces notices, à en être traumatisé…) et a
intellectuellement monté son projet musical avec et pour les capacités de cet
engin révolutionnaire (qui deviendra incontournable de la future production
musicale).
Il a crée une musique électronique (et je me bats encore là avec ce terme
galvaudé l’électro qui semblerait mettre cet axiome créatif sur une frange
réduite et réductrice du temps) dont la froideur synthétique est la force, dont
la dimension spatiale dépasse l’idée jusqu’alors donnée par l’image de
« musique de groupe », avec son « placement » dans
l’espace, ce même chez les Schulze, Tangerine et autres Jarre.
Le son de synthèse FM, symbolisé par le DX7, pour ceux qui auraient besoin d’un
référent est ici le cœur de l’écriture quasi symphonique, et en tout cas
tonale-ment classique que le maestro propose avec brio
(« Lakemist »).
Il use aussi du principe de ping-pong ou de « balles
rebondissantes », un principe que j’ai également rencontré « de
l’intérieur » ayant il y a bien longtemps participé à une mise en
acoustique retranscrite d’une œuvre électroacoustique, basée sur ce procédé
d’effet.
Pour les amateurs des groupes et participations au sein desquel(les) l’artiste
a mis son talent à profit on remet immédiatement sa pâte en évidence et
celle-ci, sous cet adage solitaire prend une dimension plus qu’intéressante.
L’album devrait se classer parmi (à mon sens, au regard non seulement du côté
pionnier de l’usage du Synclavier, mais également de la beauté créative qu’il
engendre) les albums essentiels de la musique dite électronique.
Nous sommes face à un univers digne d’un voyage dans un futur que n’auraient
certainement pas négligé des réalisateurs S.F en mal de BO novatrice.
Comme des nouvelles de ce genre, les titres font leur histoire et nous emmènent
pour un voyage intemporel inédit et, qui plus est, le reste, malgré les
décennies passées à triturer les machines – décennies capables de reléguer ces
sonorités au placard…
Mais parfois, on entre dans la vieille maison, le vieux « home »
studio d’enregistrement séculaire est là, alors on appuie sur le bouton power,
ça grésille, ça crépite, un petit point rouge indique que le jus passe bel et
bien… on l’ouvre ce placard, on sort d’une vieille boite à archives une énorme
disquette, on l’enclenche dans la fente de ce truc intitulé
« computer ».
Alors l’écran verdâtre s’allume et il suffit d’appuyer sur espace et l’espace,
justement, s’ouvre à nous…
Comme ici…
Essentiellement essentiel.
…
à suivre…
Ah ah Pax, cet album. Je l'ai boudé pas mal d'années. Le son sûrement. Tellement différent du McCartney I 1970, le chef d’œuvre. Y'a des trucs « sérieux » comme « One of this day », « Waterfalls » « On the way ».. puis des gaudrioles comme le secrétaire, « Nobody knows » « Frozen jap ».. »Bogey... bref, c'est pas le disque que je conseillerais à mes neveux. Ceci dit, le contexte, l'histoire, toutes les décennies piles le Paul se sépare d'un groupe et fait un disque solo. Puis finalement « Check my machine » …. comme quoi il aime s'amuser, expérimenter.. délirer ?? car qd même la basse ici n'est pas dégueux.
RépondreSupprimerDu coup je te lis et j'écoute « Lovely Linda »:)
Quant à Poldo... j'ai mis cet album sur la platine y'a qq jours..ça vieillit mal. « Cigare à moteur »...un peu comme « Je te montrera où m'habites » sur « Toi et Moi ». Même « Une femme » est une belle chanson Polnaresque.. « pour chauffer mon... » un jour ça va remonter chez Rousseau. Moi je l'écoute encore qq fois, une simple mélodie. Mais le Clochard des jumbos, bof. Gamin j'avais été interpelé par le tube « Paris sur Mer ».. joyeux comme un Trenet. Puis j'avais adoré cette histoire lamentable. Le funk américain superbe de « Coucou... » et l'explosion « Lettre à France »... bref, meci Pax de parler de qq disques que j'écoute tout seul dans mes moments nostalgiques perdus ..
Biz
Hello Vincent,
Supprimerje savais bien que tu passerais commenter un petit Macca...
je ne suis pas aussi spécialiste du bonhomme que toi, mais j'ai à rattraper sur l'artiste avec pas mal de retard...
Polnareff effectivement côté vieillot son et même contextuel parfois, ça prend à l'idée.
Parfois, je l'écoute, idem, un peu nostalgique... un autre temps...
mais coté nostalgique mon high level français reste Sheller...
merci du passage.
à bientôt
hello,
RépondreSupprimermerci pour ce retour et ces choix justifiés.
te reste à découvrir eddie jobson et tu ne seras forcément pas déçu car ça vaut son pesant...
les fins en fade out, gros débat d'il y a bien longtemps lancé avec notre prof d'analyse musicale... un autre temps et un évident conflit générationnel si je me souviens bien.
pas grave, ce prof, au delà de ses convictions était un excellent moteur à découvertes et réflexions.
bolin, je vais vraiment en découvrir le peu d'autres...
là je suis sur quelques hommages, ça risque de prendre un peu de temps d'autant que la musique m'a rattrapé pour le long week end, donc allez zou, je file au piano.
à +