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Affichage des articles du mai, 2024

DU JAZZ par ETAGES.

DU JAZZ par ETAGES. Allez, on visite. --- RDC. JOHNNY GRIFFIN QUARTET « The Kerry Dancers and other swinging Folk » - Riverside 1962. Johnny Griffin / Tenor Saxophone, Barry Harris / Piano, Ron Carter / Bass, Ben Riley / Drums. L’idée est et reste tant unique qu’originale, à savoir installer en jazz à tendance bop des chants traditionnels britanniques. Face à un tel « sujet » il y a plusieurs heurts à franchir et au-delà de l’idée, du projet, il fallait véritablement transgresser sans dénaturer l’affaire de ces titres populaires, reposant forcément sur des rapports harmoniques communs, si ce n’est évidents et simples. Le côté tonal majeur ou mineur mélodique restant la réalité de toutes ces mélodies. L’accord usuel de 7 e mineure, systématique du blues, n’intervenant qu’en cadence ; à priori. Mais ils sont astucieux ces quatre-là et arrivent à gruger le sujet en usant des 7 e Majeures, sixtes et donc 13 e , bref, toute la panoplie finit par s’inviter et la 9 e , forcémen

DAVID SANBORN (Tampa 30 Juillet 1945 – Tarrytown 12 Mai 2024).

  DAVID SANBORN (Tampa 30 Juillet 1945 – Tarrytown 12 Mai 2024). Et voilà, la nouvelle s’est répandue comme une trainée de notes de blues, David Sanborn est décédé ce week-end. Il m’est impossible de ne pas lui rendre hommage ici, cet artiste que le seul mot de saxophoniste ne peut suffire à résumer, cet immense musicien a comme nombre d’autres, mais avec une attention toute particulière me concernant, énormément rempli ma vie musicale. Il reste en ce qui me concerne réellement emblématique non seulement de l’instrument (principalement le saxophone alto, mais il est arrivé de le croiser au soprano), mais également de ce qu’un musicien digne de ce nom se doit d’être en mesure d’installer en exemple. David Sanborn était un artiste aussi à l’aise dans le jazz le plus exigeant, le plus aventureux   que dans n’importe quel contexte populaire où il était largement sollicité, ratissant tous les styles sans la moindre vergogne, sans exception, sans élitisme primaire, sans honte ni pudeur

REECOUTES – (Réhabilitations ?) – 3

REECOUTES – (Réhabilitations ?) – 3 Je poursuis mon petit bonhomme de chemin au travers d’un peu tout ce que j’ai dû aimer, oublier, ou pire carrément, je me dis que je suis vraiment passé « à côté »… --- PAUL MC CARTNEY « Mc Cartney II » - 1980. J’en connais un qui va jubiler de trouver ici son idole. Je vais être honnête, Macca avec ou sans les Wings j’ai loupé le coche et par bribes j’essaie parfois de rattraper un temps qui aurait peut être effacé ce passage biaisé. J’ai dû en post Beatles dont là aussi je fus adolescent tardif écouter nonchalamment un Wings mis par hasard entre mes oreilles peu aptes à l’appréciation de la musique, du talent, du génie de Paul en un temps où le jazz, le prog m’avaient certainement par trop aspiré. Arrive ce « II », sorti je m’en souviens à l’entrée des eighties. Je l’avais forcément écouté, du moins entendu et ce ratissage en genres multiples n’avait pas dû me convaincre. Nouvel essai, fort tardif j’en convient… et là… la vision change