2022 - MEILLEURS VOEUX (!)

Lectrices et lecteurs, ami(e)s, visiteuses et visiteurs de passage, curieuses et curieux, mélomanes de tous bords...
Je vous souhaite à toutes et à toutes une bonne année à venir.

Il est sûr qu'en ces temps qu'on nous plombe médiatiquement d'incertains, de telles traditions de vœux semblent désuètes, voire inappropriées, has been ou obsolètes...
mais il est toujours permis d'y croire encore un peu et de toutes façons d'exprimer ainsi son amitié, son respect et même virtuellement de les partager.

Que fera le blog en 2022 ?
Je pense qu'il va tranquillement continuer son bonhomme de chemin.
Au gré des envies, d'une écoute, d'un focus sur une ou un artiste, de réactions mues par le temps et l'actualité, je vais écrire, comme jusqu'à présent.

La retraite se profile à l'horizon et un gros recul professionnel s'est installé depuis quelque temps déjà. Recul qui s'accentue avec cette perspective.
Réalisme et contexte obligent, tout en restant volontairement optimiste il faut bien constater que nos professions éducatives et culturelles - comme la musique - mutent à toute allure.
Les passéistes et rétrogrades s'en plaignent et s'en offusquent, les actifs s'engouffrent souvent sans réelle réflexion dans une brèche plus que largement ouverte, les pragmatiques et réalistes tentent de s'adapter en raccourcissant de plus en plus l'idée "d'avenir"...

La Covid a eu bon dos et a bien servi nombre de positionnements et en cache misère elle a bien justifié un paquet d'aberrations, de comportements, de décisions latentes en attente d'un bouton déclencheur.
La culture (et en ce qui nous concerne, la musique) fait partie des premières cibles - dites non essentielles - atteintes de plein tir par nos "dirigeants", bonne occas' oblige.
Pourtant elle aura résisté, tenu bon et même, l'année qui a passé aura fait encore plus parler d'elle (normal, vu les débats) et en même temps incité à d'avantage d'attentions sur le créatif, réanimé celui ci - en berne administrativo-française pour notre part - se déviant parfois et enfin, de l'institution tentaculaire.
Exister autrement... il fallait bien que ces détenteurs du pouvoir étatique en lâchent (ou agressent, harcellent, stigmatisent, appauvrissent, méprisent...) certains pour qu'ils réalisent que le "faire autrement" est non seulement possible, mais réellement salutaire.

Le blog.
Il a sa fréquence en dents de scie.
Il a des échanges en commentaires et hors son espace, fructueux et toujours intéressants en dialogues, débats ou simples témoignages.
Peu, certes... confidentiels parfois, mais jamais anodins.
Il a un correct taux de statistiques de "clics", donnée semblant approximative quant à l'idée même qu'on aura été plus loin que l'ouvrir, mais il faut s'en satisfaire car derrière l'idée du lecteur potentiel j'ai au moins la preuve que la porte s'est ouverte.
Il m'arrive donc parfois de les consulter ces stats... parfois... 

La série Carla Bley n'est pas encore achevée... quelques chapitres restent à réaliser - son œuvre est tellement impressionnante et captivante qu'il m'est impossible de lâcher l'affaire.
Les nouveautés piochées au cours de streamings curieux resteront chroniquées là, de façon immédiate, ou retardée... quelle importance ?
Juste le constat de cette année : j'ai d'avantage écouté de nouveautés rapport aux années (et un nombre d'années...) précédentes.
Et j'espère continuer dans cette direction.
J'en conclus que, soit je me suis pris à un jeu incitatif de la curiosité par le streaming, soit (et je veux y croire) l'axe créatif a enfin pris sa vitesse de croisière en cette 21eme année de ce XXIe siècle.
Ouf...
Et les barrières esthétiques ne sont plus vraiment aussi claires et distinctes. 
On parle et pense musique(s) et s'inscrire dans tel ou tel mouvement, telle ou telle esthétique ou "chapelle" n'a plus vraiment lieu d'être - ça se dessine de plus en plus avec évidence que cela et c'est là encore une donne qu'il va falloir inscrire dans nos habitudes vieillottes de référencement auditif.
Savoir prendre le truc tel qu'il est sans chercher compulsivement le catalogage régimenté.

Bien sûr j'écoute (et écouterais) toujours des "vieux trucs" et leurs chroniques parfois iront de pair.
On s'refait pas. Mais le passéisme nostalgique n'est plus vraiment là, ça c'est un vecteur intéressant.

Il y aura donc toujours ici de tout si tant est qu'on arrive encore à cataloguer par genre, style, mouvement ou autre. 
J'avoue ne pas parler de rap ou d'une certaine electro - mais qui sait, je ne suis pas à l'abri d'un coup de cœur (mais parler d'un espace musical dont on n'a pas trop la réalité culturelle n'est pas mon truc, par respect... il y a nombre de "spécialistes" ou  de fans pour ce faire). 

J'en finirais avec un petit mot sur cette scène live qu'on ne cesse de pointer du doigt comme victime.
A raison, n'en doutons pas, mais qu'il faut prendre avec un recul là encore.
Encore une fois elle aura survécu, se sera parfois (et surtout) réinventée face au contexte - les "grands concerts" ne sont pas que la norme de la réalité artistique (sortir du tf1nisme, du télématinisme qui ne ciblent que ces axes), la musique vit partout et autrement. Heureusement.
Certains ont morflé, d'autres ont tiré d'autres épingles du jeu - est-ce si nouveau ?...
Hmm, pas si sûr.

Allez, que l'émotion reste intacte dès les premières mesures de n'importe quelle musique, chanson, œuvre - voilà peut être l'un des vœux superficiel mais tellement bon que je formule ici.
à très vite. 

 
 



Commentaires

  1. Hello monsieur, un soupçon de culpabilité pour la suite de Carla, Bley of course. Juste un soupçon, le temps approche où j'espère avoir davantage de temps pour "nous". Je prends tes voeux et pour paraphraser ma maman je te souhaite du bonheur, de toute taille pour les temps qui courent et ne tente pas de les rattraper.
    Anecdote de vieux grincheux: un jeune "Sofiane Pamart" qui passe sur France inter & TV2 et raconte sa rencontre avec la musique du Parrain. Et de préciser Le Parrain de Ennio Morricone... haaaargh. Je m'énervais tout seul. mais à part ça la vie est belle.
    La bise

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    Réponses
    1. Merci de ton passage et de tes vœux que je te réitère avec l'équivalence de ce que tu m'as dit ici...
      La taille du bonheur...
      J'adore.

      Du temps pour nous et s'écrire même se voir un de ces 4 dans le sud, il faudra bien qu'on le trouve.
      Pour Carla, du temps afin d'écouter son œuvre aussi il m'en faut, de ce temps...
      J'ai même commencé à jouer quelques unes de ses pièces, un univers en soit... et du temps pour l'appréhender.

      Ton anecdote étouffe et j'aurais fait de même...
      La médiocrité et l'à peu près son devenus choses courantes - mon boulot d'enseignant bute encore là dessus. ne pas se contenter de, être sûr de, bien s'informer... mais avec face à toi des mecs "installés" médiatiquement qui déballent leur non culture ou savoir en affirmant, qui plus est... que faire ?...

      Mais oui, à part ça qui devient ulcérant, la vie reste belle car il faut l'optimisme et avancer avec.
      C'est bien le principal et si tu l'auréoles de musique(s), alors l'espoir est qq part permissif.
      Belle soirée à toi et Pascale.
      à très vite ici, ou en vrai.

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