Rapidos...
Rapidos…
Ces derniers temps :
- - BOZZ SCAGGS : « Dig ».
Sacrée découverte que cet album de 2016.
J’aime cet artiste au son propre, américain, calif’.
Toujours entouré de pointures, idéal pour longer le littoral, pour les longs trajets, pour une ambiance groovy et décontractée.
Sacrée découverte que cet album de 2016.
J’aime cet artiste au son propre, américain, calif’.
Toujours entouré de pointures, idéal pour longer le littoral, pour les longs trajets, pour une ambiance groovy et décontractée.
- - MANU KATCHE « Neightbourhood ».
Impossible de me « défaire » de cet album depuis sa mise en lecteur voiture…
Garbarek n’est presque pas Garbarek et se met au service de Katche qui lui offre une place de choix.
Katche organise l’espace rythmique en construisant en permanence autour de sujets parfaitement élaborés, agencés, composés et il embarque ses partenaires dans un univers où la batterie reste impressionnante de perfection, de justesse, de qualité et d’inventivité.
Quelques riffs cuivrés par ci, Tomas Stanko (décédé en 2018) flirte avec les hautes sphères tel un nouveau Soloff et pose ici des solos purement addictifs.
Le son est juste fabuleux, d’un soin détaillé inouï et la batterie est au cœur de l’ensemble sans en être l’omniprésence, mais bien au contraire, sa présence fédère tout ça avec un groove qui prend directement aux tripes.
Piano poétique made in E.C.M par Marcin Wasilewski, délicat, evansien, impressionniste tant que funky et lignes de basse de Salwomir Kurkiewicz collant au drumming achèvent l’ouvrage.
Alors on y reste et les titres défilent et redéfilent sans qu’un seul instant l’envie de zapper, de sortir, d’échapper à cet envoutement n’apparaisse.
Hypnotique, sensible, magique…
Complètera forcément mes articles sur les batteurs…
Impossible de me « défaire » de cet album depuis sa mise en lecteur voiture…
Garbarek n’est presque pas Garbarek et se met au service de Katche qui lui offre une place de choix.
Katche organise l’espace rythmique en construisant en permanence autour de sujets parfaitement élaborés, agencés, composés et il embarque ses partenaires dans un univers où la batterie reste impressionnante de perfection, de justesse, de qualité et d’inventivité.
Quelques riffs cuivrés par ci, Tomas Stanko (décédé en 2018) flirte avec les hautes sphères tel un nouveau Soloff et pose ici des solos purement addictifs.
Le son est juste fabuleux, d’un soin détaillé inouï et la batterie est au cœur de l’ensemble sans en être l’omniprésence, mais bien au contraire, sa présence fédère tout ça avec un groove qui prend directement aux tripes.
Piano poétique made in E.C.M par Marcin Wasilewski, délicat, evansien, impressionniste tant que funky et lignes de basse de Salwomir Kurkiewicz collant au drumming achèvent l’ouvrage.
Alors on y reste et les titres défilent et redéfilent sans qu’un seul instant l’envie de zapper, de sortir, d’échapper à cet envoutement n’apparaisse.
Hypnotique, sensible, magique…
Complètera forcément mes articles sur les batteurs…
- - MIKE OLDFIELD « Crises ».
Une véritable épreuve que d’aller au bout de cet album…
Je l’ai en vinyle, l’ai emprunté en médiathèque afin de me souvenir…
D’abord le son, tellement vieillit avec cette guitare vibrato antique et ces synthés eighties horripilants… et puis ces programmations de boites à rythmes en faux batteurs…
J’avais déjà eu du mal avec « Tubular bells » pour m’y être finalement « habitué », mais là, même le tube « Moonlight Shadow » sauvant presque ces immenses titres ne se développant que de façon incompréhensible et inutile ne m’a laissé qu’un vague blafard souvenir.
J’ai été respectueux et l’ai écouté deux fois afin d’avoir la certitude de mon ressenti…
Pas la moindre substance me permettant de me raccrocher à quelque chose afin de dire que…
Une véritable épreuve que d’aller au bout de cet album…
Je l’ai en vinyle, l’ai emprunté en médiathèque afin de me souvenir…
D’abord le son, tellement vieillit avec cette guitare vibrato antique et ces synthés eighties horripilants… et puis ces programmations de boites à rythmes en faux batteurs…
J’avais déjà eu du mal avec « Tubular bells » pour m’y être finalement « habitué », mais là, même le tube « Moonlight Shadow » sauvant presque ces immenses titres ne se développant que de façon incompréhensible et inutile ne m’a laissé qu’un vague blafard souvenir.
J’ai été respectueux et l’ai écouté deux fois afin d’avoir la certitude de mon ressenti…
Pas la moindre substance me permettant de me raccrocher à quelque chose afin de dire que…
- - THE MILES DAVIS QUINTET « The legendary
prestige quintet sessions ».
Je saute du désintérêt à la fascination…
Ce quintet avec Red Garland, piano, Philly Joe Jones, batterie, Paul Chambers, contrebasse et John Coltrane pas encore vraiment devenu star est scellé par le hard bop le plus engagé qui soit et cela reste cool, malgré tout et malgré un engagement tellement profond, tellement swing, tellement blues des protagonistes.
Le coffret s’enquille comme on se déguste un sachet de papillotes – c’est un pur régal…
La sonorité de Miles, la verve de Trane, les astuces de Philly Joe, le swing immuable de Paul et la palette pianistique de Red…
N.Y est entré dans le salon et je n’ai pas vraiment pu bouger de ce pouvoir musical de Miles.
Je saute du désintérêt à la fascination…
Ce quintet avec Red Garland, piano, Philly Joe Jones, batterie, Paul Chambers, contrebasse et John Coltrane pas encore vraiment devenu star est scellé par le hard bop le plus engagé qui soit et cela reste cool, malgré tout et malgré un engagement tellement profond, tellement swing, tellement blues des protagonistes.
Le coffret s’enquille comme on se déguste un sachet de papillotes – c’est un pur régal…
La sonorité de Miles, la verve de Trane, les astuces de Philly Joe, le swing immuable de Paul et la palette pianistique de Red…
N.Y est entré dans le salon et je n’ai pas vraiment pu bouger de ce pouvoir musical de Miles.
- - THE ROLLING STONES « Bridges to Buenos
Aires ».
Résumé live de la tournée en Amérique du
sud, 2h de plaisir sans faille.
Ils sont complices, restent LE groupe de rock de rêve…
Y’a des invités, y’a une ferveur dans le public inégalable, y’a un son de stade, y’a l’évidence du plaisir des lascars à se faire une tournée de plus.
La rythmique c’est du rêve, l’enchevêtrement des grattes c’est de l’orfèvrerie, le charisme de Mick c’est indescriptible et les sidemen (claviers, chœurs, sax, bref…) c’est les pros de chez pros…
Les tubes sont là, on n’a plus qu’à chanter avec eux, de tout’ le public est là, partout… ça suinte la mégafoule - et… que c’est bon !
Ils sont complices, restent LE groupe de rock de rêve…
Y’a des invités, y’a une ferveur dans le public inégalable, y’a un son de stade, y’a l’évidence du plaisir des lascars à se faire une tournée de plus.
La rythmique c’est du rêve, l’enchevêtrement des grattes c’est de l’orfèvrerie, le charisme de Mick c’est indescriptible et les sidemen (claviers, chœurs, sax, bref…) c’est les pros de chez pros…
Les tubes sont là, on n’a plus qu’à chanter avec eux, de tout’ le public est là, partout… ça suinte la mégafoule - et… que c’est bon !
- - EMILY JANE WHITE « Immanent Fire ».
Le hasard m’a amené vers ce nouvel opus de la chanteuse aux réminiscences country dark et déprimées.
L’album est d’une intense beauté, un moment soigné et presque brut, mais cette rudesse est maintenant lissée, polie et contenue pour une expression à fleur de peau, un chant intimiste et un voyage dans un univers d’une formidable personnalité.
Je me suis laissé faire et c’est un album écouté de nombreuses fois.
Le hasard m’a amené vers ce nouvel opus de la chanteuse aux réminiscences country dark et déprimées.
L’album est d’une intense beauté, un moment soigné et presque brut, mais cette rudesse est maintenant lissée, polie et contenue pour une expression à fleur de peau, un chant intimiste et un voyage dans un univers d’une formidable personnalité.
Je me suis laissé faire et c’est un album écouté de nombreuses fois.
Il y en a beaucoup d’autres…
mais avec ces quelques-là, on a de quoi passer tranquillement la fin de l’année et engager la suivante…
mais avec ces quelques-là, on a de quoi passer tranquillement la fin de l’année et engager la suivante…
Bonnes fêtes de fin d'année à tous qui suivent ici mes écrits rares ou du moins peu réguliers.
Merci à vous de ces passages, de ces commentaires parfois, aussi.
Un plaisir que de partager de temps à autre, la passion de la musique avec vous.
Merci à vous de ces passages, de ces commentaires parfois, aussi.
Un plaisir que de partager de temps à autre, la passion de la musique avec vous.
Hey Pax, tous mes voeux..
RépondreSupprimerje rentre d'une semaine de vacances et je lis mon retard. Tu vas pas du tout aimer mon "Five Miles..". C'est pourtant le moment d'une grande cohérence de groupe sortant d'une tournée planétaire énorme..mais qui va déboucher effectivement (après ce Five)sur "Moonlight Shadow", et je me souviens d'un ancien comm d'Alex chez moi qui ressentait cela comme "Losing my Religion" de REM...overdose.
Je n'ai partagé mon goût pour Oldfield avec une seule personne ..il y a .. 30 ans. Et je comprend le truc. Depuis je me sens seul avec cet artiste :D. Un album comme "Discovery" reste pour moi une madeleine de Proust. J'ai donc aucun recul dessus.
Pour "Crises".. j'aime particulièrement les chansons "Shadow on the wall" et "Foreign affair". Mon fistot s'est essayé sur Taurus III... technique.
Sinon, j'aime tous tes choix, j'ai même ressorti le Bozz que j'avais oublié.
Les Stones n'ont jamais sorti autant d'albums depuis qu'ils n'en font presque plus, je me perds un peu dans tous ces lives nouveaux ou réédités, pareil que les Beatles l'industrie bat son plein, mais comme tu dis à chaque fois c'est super bon.
Mon rapidos de ce samedi.. j'ai revisité la disco de Jeff Lynne.. ses 2 magnifiques solo, et son retour à ELO.
Biz
Tous mes vœux en retour - par la passion musicale c'est un bon système de cartes après tout...
SupprimerOldfield m'a toujours interpellé ans le bon comme le mauvais sens, curieux... je ne fais pas à ce son, à ces compos harmoniquement basiques, à cette ambiance juvénile qui ne grandit pas. Je me goure peut être, mais après tout les sensations, hein... ça se contrôle pas forcément et pourtant j'ai fait des efforts...
Oui, les live des stones...
Mais bon, eux au moins maintiennent la flamme, on en fait ce qu'on veut, mais ils sont là et à chaque fois ça reste très bon.
Bozz, je m'en suis refait un max, que du bon, genre bouteille grand cru, classé...
jeff Lynne, passé à côté ainsi que E.L.O, pourtant j'ai dû écouter, y'a tellement longtemps.
Je vais retenter.
J'ai encore fait du rapidos depuis, l'avantage du streaming... et j'ai bloqué sur Dessay chantant Nougaro...
Faudra que j'en cause.
Allez, bizs et bonne nuit (je rentre de piano bar)
Tiens, le son des 80's me froissait un max à l'époque.. je trouvais mon bonheur dans Dire Straits et Oldfield.. bref.
SupprimerPour Jeff Lynne il faut à tout prix que tu écoutes "Amrchair theatre" et "Long wave" ses 2 super disques complètement passés inaperçus.
Il a récupéré les droits ELO et recartonne depuis 2012, comme quoi les étiquettes fonctionnent. J'aime beaucoup les 2 Travelling Wilburys aussi, et son côté producteur depuis des décennies est colossal.
J'ai noté ça.
SupprimerJe vais mettre de côté pour la semaine.
Merci.
rapido mais pas la fin j'espère. J'ai fait de belles découvertes ici
RépondreSupprimerMerci de passer par ici...
SupprimerNon pas la fin, juste de longues pauses, parfois...
Cordialement
Tardif mais content de mon écoute de ce disque Boz, je le découvre. Un drôle d'artiste que j'aime toujours assez vite sans jamais insister en fait. Reste quand même ce titre qui fait partie de mes fétiches "Loan Me A Dime" avec un Duane Allman à la guitare, grandiose. Le Mike, c'est pour Chapman que je me suis décidé à le reprendre, surtout dans la version "remix" de "shadow on the wall" ado j'étais fou de sa voix dans STREETWALKER et l'album VICIOUS BUT FEAR. Quel timbre. Pour une rare fois les titres bonus sont plus dépouillés et moins "datés" finalement. L'Emily est plein de promesse, le genre d'artiste que l'on craint de perdre parmi tout ce qui sort. Le Stone, je l'ai trouvé, pour le coup c'est ma confiance en toi qui me fait le prendre, un Live de + mais pas de trop?
RépondreSupprimerBozz, toujours attachant...
SupprimerOldfield, je t'y réponds dans un autre com, finalement. ma question interne, ce "pourquoi ado ?..." faudrait que je creuse...
Et pour conclue EJW, à ne pas perdre du vue, c'est certain car ce talent là, on ne le croise pas tous les jours.
Quand aux stones, avoir l'ambiance du stade chez soit, c'est tt de même top !
THX
Le Stone tourne gentiment et de + je me rebranche sur le "Bridges To Babylon" que je ne connais pas sauf ce superbe titre "Anybody Seen My Baby?" et voilà que je me dis que ce n'est pas un mauvais album studio des stones, finalement... comme quoi.
SupprimerLes derniers stones, on les néglige ou on les boude...
SupprimerDommage car ils ont souvent quelques pépites, on se laisse trop faire par la nostalgie ou encore l'attitude passéiste...
thx