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Affichage des articles du octobre, 2024

RITA STROHL – Compositrice (8.07.1865 Lorient / 27.03.1941 La Gaude).

  RITA STROHL – Compositrice (8.07.1865 Lorient / 27.03.1941 La Gaude). Je veux vous parler ici de mon immense dernier coup de cœur musical, d’une musique qui m’a subjugué tant par son immensité que par la profondeur sensorielle qu’elle dégage. D’une musique symphonique écrite avec la douceur féminine rare mais à la puissance orchestrale magistrale. D’une musique chambriste aux touches impressionniste, parfois romantiques, surtout intense… ou vaporeuse… qui distille l’image, l’imaginaire, qui évoque et suscite et use des contrastes les plus saisissants afin de désorienter l’auditeur du moindre chemin semblant tracé préalablement. D’une musique qui use savamment, mais sans le moindre intellectualisme démonstratif de toutes les avancées, recherches et expérimentations en place ou émergentes de son temps (gammes par ton, chromatisme récurent, etc.), pour en faire l’expression la plus directe, ultime et véridique. Je veux vous parler de cette immense compositrice – Rita Strohl – qui,

JAZZ 2024 ... ça (et ce qui) se passe à Londres ...

JAZZ ?... étiquette, style, ou simplement musique ?... C’est difficile de franchir le cap : a/ d’une écoute prompte au zapping, b/ d’une écoute en plusieurs sections, c/ de l’écoute complète qui sera réitérée plusieurs fois. Le jazz se pluralise, le jazz s’est toujours métissé, le jazz est devenu une étiquette de plus en plus prétexte à la revendication de moins en moins ciblable. Les repères du jazz sont désormais déviés, saupoudrés en artefacts ou clichés. Accords tendus et apparemment usuels ou référentiels, usage revendiqué de l’improvisation et de « repères » culturels quant à celle-ci… Le bon vieux « chabada » inondant d’une sécurité rythmique bienfaisante n’est quasiment plus, remplacé par des halftimes en pagaille, muté en grooves empreints au funk, bref même les repères rythmiques « classiques » en ont pris un grand coup. Il fut un temps où le jazz s’était accoquiné avec l’énergie électrique du rock pour devenir - sous l’égide d’artistes multiples surfant sans vergo

QUAND LE JAZZ EST LA … (03) - GEORGE COLEMAN - MAX ROACH - GASPARE PASINI - MILES DAVIS

QUAND LE JAZZ EST LA … (03) - GEORGE COLEMAN - MAX ROACH - GASPARE PASINI - MILES DAVIS Vous en voulez encore. "One more time" comme le dit si bien Basie à la fin de son « April in Paris ». --- GEORGE COLEMAN « Amsterdam After Dark » - Timeless 1979 George Coleman, sax / Hilton Ruiz, piano / Sam Jones, bass / Billy Higgins, drums. C’est parfait pour commencer cette nouvelle visite d’albums jazz que celui-là. George, tout sourire, pause - bien avant les influenceuses retouchées - sur le célèbre pont à Amsterdam (vers la gare), laissant voir derrière lui, l’un des principaux canaux, la ville et ses maisons serrées, entassées, colorées aussi – sauf que là, le temps était carrément nuageux. Une bicyclette, le ténor rutilant, la banane… George aurait pu de nos jours être l’influenceur d’une agence de voyages. Bon, il dresse le code qui va nous être révélé au cours du parcours fait principalement de ses compositions (on exceptera « Autumn in New York » - décidément